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La Croix
J'ai toujours voulu une collection de croix, et le bout du chemin étant proche, le moment est venu de la faire,
dans l'esprit "empathique", axe de ce blog.LA CROIX
Croix, du mot latin crux "gibet" "potence", prend le sens de "torture morale" et désigne le tourmenteur.
Il y aurait 385 croix dont 9 symbole religieux : Grecque, Latine, de Saint-Antoine ou Tau, Ankh ansée, de Saint André, Gammée, de Malte, de Lorraine, perronnée.
On trouve la croix grecque en Chine Inde Chaldéens Assyriens Phéniciens Egypte Gaule Mexique Pérou... et Pythagore...
Croix grecque
Initialement, dans l'Empire romain d'Orient, où l'on parle le grec, les églises présentent un plan basilical.
Mais à partir du Ve siècle, ce modèle cède la place à un plan centré en forme de croix, souvent coiffé d'une coupole.
La plupart des églises d'Orient (Église orthodoxe) sont bâties sur ce plan, mais on trouve également ce type de plan
dans l'Église catholique, comme la basilique Saint-Marc à Venise (Xe s).Croix latine
La croix de Jésus symbolise la foi en la Chrétienté et au mystère de la Sainte Trinité.
- Une première tradition raconte que quatre types de bois auraient servi dans la conception de la Croix de Jésus, cèdre, cyprès, olivier, palmier.
- Dans une autre tradition médiévale (Évangile apocryphe de Nicodème), la Croix aurait été taillée dans le bois de l’arbre
qui a poussé sur la tombe d’Adam, graine de l'Arbre de Vie, à Jérusalem, sur le lieu même de la crucifixion.
Salomon le fait abattre pour servir de bois d’œuvre, d’abord pour la construction du Temple, puis du pont de Siloé.
La Reine de Saba se serait repentie devant cette poutre, pressentant qu’elle sera utilisée pour fabrication de la Sainte Croix.
- Autre version, la Croix de la passion de Jésus-Christ aurait été construite en pin, essence des morceaux de la vraie Croix retrouvée plus tard.Jésus est amené devant le tribunal du Sanhédrin pour "blasphème"(Fils de Dieu).
Cette simple condamnation des prêtres ne suffisant pas à la mise à mort de Jésus, les autorités religieuses juives avertissent
Ponce Pilate du grand danger représenté par ce soi-disant Fils de Dieu, afin qu'il valide la condamnation à la crucifixion.D’après l’Évangile de Marc, Jésus a été crucifié à la troisième heure avant de mourir à la sixième.
Il serait donc resté trois heures.Les protestants ont choisit la croix christique, sans représentation du Christ, les catholiques le crucifix à son effigie.
Selon les époques et branches du christianisme, on se signe en portant deux, trois ou cinq doigts sur la poitrine
pour terminer d’une épaule à l’autre. Catholiques, épaule gauche puis droite, inverse chez les orthodoxes.verticalement elle relie les pôles au plan de l'équateur; horizontalement elle met en rapport équinoxes et solstices
le patibulum désignait l’écriteau que le condamné arborait jusqu’au lieu de son martyre.
Clouée sur la croix, cette inscription avait pour but d’expliquer les raisons de l’accusation.
L’inscription sur la Croix de Jésus, Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum (INRI) peut être traduite comme suit « Jésus le Nazaréen roi des Juifs ».
Les premières reproductions de la croix n’ont été réalisées qu’à partir du IIe siècle.
À la fin du IVe siècle, la mère de l’empereur Constantin, l’impératrice Hélène, découvrit la Croix de Jésus et celles des deux larrons crucifiés à ses côtés.
Ce fut durant le pèlerinage en Palestine de 327.
C’est alors que le culte de la « Vraie Croix » a été lancé, celle de l’une des principales reliques de la chrétienté.
Elle fait l’objet d’une importante vénération.
Des reliquaires appelés staurothèques ont même été créés pour conserver les fragments de cette Vraie Croix.
La croix chrétienne est aussi le souvenir de l’espoir de la Résurrection, car par sa mort le Christ a racheté le péché des hommes, dont le péché originel commis par Adam et Ève.
Tau
Dernière lettre de l’ancien alphabet hébreu, accomplissement du mot entier révélé pour Dieu.
Prophétie sur la Fin des temps, comme la lettre grecque OmégaÉgalement appelée « Croix de Tau », la Croix de Saint Antoine est une croix religieuse riche en symboles et significations. La Croix de Saint Antoine a la forme d’un T, qui représente la capitale majuscule « TAU ».
Le Tau correspond au T grec ou au Tav, la dernière lettre de l’alphabet hébreu. La lettre Tau a initialement représenté les religieux et les chevaliers de l’Ordre hospitalier de Saint-Antoine (Antonins).
Plus tard, le Taw ou Tau deviendra le symbole fort de l’Ordre des Frères Mineurs (O.F.M.) ou franciscains.
Ankh
"vie", déesse Isis
Adopté comme emblème par l’Église CopteCroix de Saint André
crucifié sur cette croix. Décussée, sautoir. Drapeau de Bourgogne
croix Décussée » ou « Sautoir », en héraldique, elle se présente comme le symbole de l’amour et de la sagesseAucune information exacte n’est divulguée sur l’année de naissance de Saint-André, mais l’on sait qu’il a vu le jour à Bethsaïde-Julia en Galilée, au nord du lac de Tibériade. Frère de Simon-Pierre, il fait partie des 12 apôtres de Jésus-Christ.
Assoiffé de Dieu, il était même le premier à le suivre pour ne plus jamais le quitter. Tout comme son Maître, André fut baptisé par Jean le Baptiste sur les bords du Jourdain.
Avec son frère Simon-Pierre, André vivait de la pêche. Tous les deux sont, en effet, des pêcheurs sur le lac de Tibériade.
Croix gammée
La plus répandue dans l'Antiquité : Hittites Allemands Scandinaves Celtes, Grèce Italie Gaule
Bouddhisme, Hindouisme, deux sens :
svastika tourne à droite, principe masculin construction, Sauvastika à gauche, principe féminin destruction
En Chine, elle transmet pluralité, abondance et longue vie, au Japon, abondance et prospéritéCroix de Malte
XIe s, symbole de la République d’Amalfi, état italien.
Adoptée en 1126 par les Chevaliers Hospitaliers de l’Ordre de Saint-Jean qui de 1530 à 1789, s'installe à Malte
Les huit pointes étaient associées :
- aux huit obligations des chevaliers.
Vivre dans la vérité
Avoir la bonne foi
Se repentir de ses péchés
Être humble
Adorer la justice
Être miséricordieux
Être sincère sans la moindre réserve
Être capable de surmonter la persécution
- aux huit nations médiévales des membres de l’Ordre :
Auvergne Provence France Aragon Castille Portugal Italie Bavière Angleterre incluant Écosse et Irlande
- aux huit béatitudes énumérées par Saint Matthieu :
Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux
Heureux les affligés, car ils seront consolés
Heureux les doux, car ils posséderont la terre
Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu
Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux
- aux huit vertus chrétiennes :
Loyauté Pitié Franchise Courage Gloire et honneur Mépris pour la mort
Solidarité envers les pauvres et les malades Respect pour l’ÉgliseCroix des Templiers créée sur la base de la croix grecque
courage, force, dévouementCroix Teutonique
Chevaliers de l’Ordre Teutonique, 1191
1198, officiellement nommés au titre de Croisés, combattant en Terre Sainte Prusse Lituanie
Habit blanc, croix noire composée de quatre T
Protection des pèlerins chrétiens sur le chemin d’Acre
Abrègement de leur influence à partir du XVe siècle, anéanti en 1809 par NapoléonCroix de Lorraine
ou patriarcale. Armoiries des archevêques, utilisées par les ducs d'Anjou devenus ducs de Lorraine.
Barre supérieure titulus crucis chargé de l'inscription "INRI" "Jésus de Nazareth, roi des Juifs".la croix de Lorraine est aussi appelée la croix d’Anjou qui symbolise la région de Loraine.
C’est le Duc Louis 1er Anjou qui fut à l’origine de la croix d’Anjou en ajoutant la croix à deux traverses à ses armes.
Puis, c’est durant la bataille de 1477 que la croix d’Anjou est devenue la croix de Lorraine. Cette dernière est aussi utilisée comme un symbole de résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale par le Général de Gaulle.
Croix perronnée
Croix huguenote protestante XVIIe s. Sur la croix une colombe, le Saint-Esprit et des cœurs, l’amour du Christ, les pointes arrondies, les huit béatitudes.La croix huguenote aurait été créée vers 1688, après la révocation de l'édit de Nantes
1) Le sud de la France est l’origine de la croix huguenote
Aussi appelée « croix protestante ou croix des protestants », la croix huguenote est un symbole protestant originaire du Sud de la France.
Elle se compose d’une croix de Malte avec des pointes constituées de perles. Entre les branches de la croix se trouvent des fleurs de lys ou des cœurs.
Une colombe du Saint-Esprit ou encore un pendentif en forme d’ampoule (larme) dit « trissou » vient ensuite se suspendre sur la croix.
La croix huguenote est à porter autour du cou, attachée à une chaîne.
À lire aussi : la liste des croix religieuses.
2) La croix huguenote a traversé plusieurs époques
Quelque temps après la révocation de l’Édit de Nantes, la croix huguenote apparaît en Languedoc.
Il est raconté qu’une famille de bijoutier nîmois appelée « les Maistre » était la première à avoir créé une version en or de cette croix protestante en 1688.
Il n’a pas fallu longtemps pour que la mode de ce bijou féminin se répande dans les pays reformés.
Après avoir été oubliée depuis plus d’un siècle, la croix huguenote fait son grand retour et regagne de l’intérêt aux yeux des croyants protestants.
Ceci résultait des travaux des érudits et des collectionneurs protestants tels que Raoul Allier, un professeur à la faculté de théologie protestante de Paris.
En ce temps-là, ce dernier avait réalisé plus de cent six modèles de croix huguenote.
À l’issue de l’ouverture du musée du Désert à Mialet en 1911, la croix huguenote devint un objet d’expositions et d’articles au sein de la Société du protestantisme français.
Cette croix à l’allure unique suscitait également un certain nombre de rééditions en or, argent et métal.
Dès 1912, la librairie générale et protestante de Paris vend la croix huguenote.
3) La croix huguenote et son lien avec les résistants protestants
Durant la période entre les deux guerres mondiales, la croix huguenote remplaçait peu à peu le traditionnel pendentif en forme de cœur offert aux jeunes filles lors de la cérémonie de la confirmation protestante.
C’est depuis la Seconde Guerre mondiale qu’elle s’est réellement affirmée.
La croix huguenote s’utilisa alors dans l’insigne des résistants protestants en tant que bijou protestant par essence.
Aussi, les territoires luthériens commencèrent à utiliser la croix huguenote.
Au moment où l’on parle, cette croix est portée aussi bien par la gent masculine que la gent féminine.
4) La croix huguenote ou la croix de Malte est semblable à la croix de Saint-Jean
La croix de Malte visible sur la croix protestante présente une forte ressemblance avec la croix de Saint-Jean et à celle de l’ordre du Saint-Esprit.
Les huguenots qui utilisaient cette croix étaient irréprochables aux yeux de la loi. Et ce, même durant l’ère des persécutions datant du XVIIe et XVIIIe siècle.
Les éléments composant la croix huguenote présentaient un sens politique et spirituel. En plus d’être en mesure d’affirmer la vraie foi évangélique, les constituants de la croix protestante s’utilisaient en guise de preuve de loyauté envers la loi et l’État.
Rappelons qu’avant, Louis XIV interdisait aux protestants tout insigne. Pour symboliser leur révolte, ces derniers ont fait usage de la croix de Malte fleurdelisée.
5) La croix huguenote présente une signification typiquement chrétienne
La croix huguenote se démarque des autres types de croix par sa valeur chrétienne. Elle renvoie notamment à la mort du Christ et à sa victoire sur la mort et l’impiété.
Boutonnées sur les côtés, les huit pointes qui forment la croix protestante rappellent les huit Béatitudes ou règles de vie du chrétien. Mais aussi de celui qui se retrouve persécuté à cause de sa foi.
Pour ce qui est des douze points composants la croix huguenote, elles désignent les douze disciples de Jésus-Christ.
Mélangés au cercle autour de la croix, ces douze points nous ramènent à la couronne d’épines que Jésus-Christ portait sur la croix.
6) La croix huguenote symbolise la souffrance du Christ
Entre les bras de la croix huguenote se trouvent des fleurs de lys représentant la Trinité sur les armoiries de France.
Son aspect unique fait penser aux morceaux de la couronne d’épine du Christ délimiter par les bras de la croix quatre cœurs à l’image des quatre évangiles. À savoir Matthieu, Marc, Luc et Jean, auteurs des quatre premiers livres du Nouveau Testament.
Ce sont pour ainsi dire deux symboles qui renvoient aux douleurs du Christ et des chrétiens de l’époque.
Selon les dires, les quatre lys à trois pétales dont le tout fait douze pétales représenteraient les douze apôtres.
7) Le pendentif colombe stylisée sur la croix huguenote représente le Saint-Esprit
Sur le bas de la croix huguenote se trouve un pendentif colombe suspendu.
L’oiseau en question est le symbole du Saint-Esprit témoignant à notre esprit que nous sommes bel et bien des enfants de Dieu.
Elle se retrouve pendue sur la croix pour symboliser le don de paix et du Saint-Esprit sur la Terre offert par le sacrifice de Jésus Christ sur la croix.
Cette colombe est également la même présente au baptême du Christ qui aurait donné le saint chrême durant le sacre des rois de France.
8) La croix huguenote représente les trois éléments de la Trinité
Étant une croix typiquement chrétienne, nous pouvons considérer les quatre cœurs de la croix huguenote comme étant la preuve de l’amour du Père.
Certains prétendent également apercevoir le symbole du Père, le Créateur, sur les rayons partant du centre de chaque bras de la croix huguenote.
Sur la croix protestante, les trois éléments de la Trinité sont donc fièrement représentés :
- Le Père, le créateur ;
- Le Fils symbolisé par la croix ;
- L’Esprit saint par la colombe.
9) La grande croix huguenote sert d’identification à l’Église réformée de France
Au moment où l’on parle, quatre localités françaises disposent d’un blason moderne présentant une croix huguenote.
C’est le cas de Saint-Mards-en-Othe dans l’Aube, de Kirrberg, Ratzwiller et Rauwiller dans le Bas-Rhin.
Cette croix sert notamment de rappel à leur passé protestant et était donc présente sur le logo de l’Église réformée de France.
fleurs de lys, ce symbole politique permettait d'affirmer la loyauté des protestants à l'égard du roi (« mal conseillé ») et de la France.
La croix est également un symbole spirituel, éminemment chrétien puisque renvoyant à la mort de Jésus-Christ. Conformément à la tradition réformée, ce n'est pas un crucifix, Jésus n'y est pas représenté souffrant, pour insister sur la bonne nouvelle du dimanche de Pâques, sa résurrection.
Elle est « boutonnée » aux huit pointes, ce qui peut renvoyer aux huit Béatitudes (Bible, Évangile selon Matthieu, chapitre 5, versets 3 à 10), règles de vie du chrétien2.
Entre les bras de la croix sont insérées quatre fleurs de lys. Elles délimitent avec les bras de la croix quatre cœurs. Le chiffre quatre peut représenter les quatre évangiles selon Matthieu, Marc, Luc et Jean, les quatre premiers livres du Nouveau Testament)1. Les quatre lys à trois pétales (soit un total de douze pétales) pourraient aussi symboliser les douze apôtres.
En pendentif, la colombe est le symbole du Saint-Esprit, « qui témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (La Bible, Épître aux Romains, chapitre 8, verset 16). Elle pend de la croix, comme celle présente au baptême du Christ, descendant des cieux : « il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : ‘’Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie.’’ » Évangile selon Marc 1, 10-11. Dans l'Ancien testament, au chapitre 8 de la Genèse, à la fin de l'épisode du Déluge. Elle est le symbole de la paix et de l'espérance.
Parfois, la colombe est remplacée par un symbole non-figuratif – les calvinistes se méfiant de la tendance à idolâtrer les images religieuses. Soit une perle, soit une ampoule en forme de goutte, parfois appelée « trissou » en occitan. Plusieurs interprétations sont proposées, soit les larmes de la persécution subie par les protestants français, les huguenots, soit une langue de feu descendue sur la tête des disciples le jour de la Pentecôte, un autre symbole de l'Esprit saint.
On peut interpréter les quatre cœurs comme une évocation de l'amour du Père. Certains voient aussi le symbole du Père, le Créateur, dans les rayons qui partent du centre dans chaque bras de la croix, comme un soleil. Ainsi, les trois éléments de la Trinité sont représentés : le Père, le Fils (la croix) et l'Esprit saint (la colombe).
Croix occitane
Croix camarguaise
Croix basque Lauburu
Croix celtique croix nimbée (erreur). Symbole du christianisme irlandais. St Patrickornant une monumentale pierre sur l’un des hauts lieux du tourisme irlandais : l’impressionnant site mégalithique de Newgrange.
Croix de Sainte-Brigitte, un des symboles de l'Irlande.
En jonc ou paille, elle protège la maison des incendies et des maléfices.Croix papale. Les trois traverses représentent le triple rôle du Pape :
évêque de Rome
patriarche de l’Occident
successeur de Saint Pierrehabituellement soutenue par l’Agneau de Dieu.
Croix orthodoxe. Trois traverses : le titulus crucis portant le motif de la condamnation de Jésus, "INRI",
le suppedaneum, support incliné sur lequel Jésus-Christ posait les piedsCroix byzantine. La plus décorée des croix orthodoxes. A mi-chemin entre crucifix et croix orthodoxe russe.
La croix byzantine est certainement la croix orthodoxe la plus travaillée et la plus décorée. Sa forme est un mélange de crucifix et d’une croix orthodoxe russe.
En clair, cette croix montre une figure de Jésus et se compose à la fois de trois barres dont l’une est inclinée.
Ce modèle de croix orthodoxe est très utilisé à Byzance, d’où son nom. Plus particulièrement, elle avait habillé les armures et les bannières au Moyen Âge.
Par la suite, on pouvait retrouver des variations de la croix byzantine sur le drapeau grec moderne, mais aussi sur de grands monuments religieux.
Malheureusement, on ne l'utilise plus que très rarement dans la tradition orthodoxe moderne.
Croix de Saint-Nicolas, un des saints les plus appréciés des chrétiens orthodoxes, célèbre pour son caractère charitable et soucieux des enfants, évêque de Myre, 280 à 342.
Croix mariale utilisée comme insigne par Jean-Paul II, formée d’une croix latine et de la lettre M symbolisant la Sainte Vierge au pied de la croix du Golgotha
Crucifix de Saint Damien adoré de François d’Assise, devant lequel il reçut la requête du Seigneur de réparer sa maison. Jésus blessé, triomphant, résolu et fier malgré la souffrance. Une auréole renferme une croix, symbole de Sa gloire imminente.
Croix de Jérusalem, emblème des Chrétiens d'Orient, armoiries de Jérusalem.
Croix de Saint-Pierre, inversée. Il aurait été crucifié la tête en bas, ne voulant pas avoir l'honneur de mourir comme Jésus.
Symbole considéré par certains comme satanique (opposé de la croix latine).Croix solaire, du Néolithique. En astronomie représente la Terre.
Croix de Saint Jacques. Doit cette forme à l’utilisation des pèlerins qui, plantée en terre, s’agenouillaient pour la prière.
ordre de Santiago, ordre militaire de chevaliers créé en l’an 1171 pour protection des pèlerins de passage à Saint-Jacques-De-Compostelle.
croix de Calatrava. Ordre militaire de Calatrava fondé en 1157 par le roi de Castille
Les formes de cœurs représentent le Sacré-Cœur
la plus mystérieuse jusqu’à nos jours.Croix scandinave présente en Norvège, Suède, Finlande, Danemark, Islande…
Triskell, à 3 branches Eau Terre Feu - 3 dieux celtes Lúgh Daghda Ogme - lever zénith coucher du Soleil
Croix en Arbre de la Vie
Deux légendes :
- L’arbre qui donna le bois de la Croix de Jésus est né d'une des trois semences (cèdre, cyprès, pin)
mises dans la bouche d’Adam à sa mort- A la mort d’Adam, Seth posa dans sa bouche une branche de l’Arbre de la Vie, donnée par l’Archange Michel.
De cette branche est né un nouvel arbre.
"Je suis la vie" (Jean 14,6 ; 6,53)Triskell
CROIX LATINE
Antérieure de plusieurs siècles à Jésus. Civilisations mésopotamiennes, amérindiennes...
Symbole du christianisme, elle s'impose comme emblème au IVe siècle, adoptée par l'Empereur Constantin au côté du chrisme.
Son culte débute après la diffusion de la légende de la relique de la Vraie Croix par sa mère.
IVe Ve s, orne les édifices religieux.
VIe s, associée aux représentations du Christ.
Staurologie (stauros croix), théologie de la croix.Supplice de Jésus, crucifixion.
- torture et souffrance : condition humaine, ignorance
- amour : en se laissant arrêter et placer sur la croix, Jésus a montré l’étendue de son amour. Pardon, rédemption
- vie et renaissance
- alliance : union de Dieu et de l’humanité
- laver le pêché originel d’Adam et Eve. La Croix aurait été faite du bois de l’arbre de vie
L’homme est fait pour retrouver son Créateur
Point central : origine de toute chose
Trait horizontal : monde manifesté, inerte, chaotique
Trait vertical : Lumière spirituelle, axe du monde
Les deux branches, dualité, deux éléments opposés inséparables. L’un n’existe pas sans l’autre
- verticale : principe masculin
- horizontale : principe féminin
Quatre directions cardinales, quatre éléments de la matière
Ligne verticale : vie
Ligne horizontale : matière
Axe vertical : lien haut - bas, monde céleste - monde terrestre, esprit - matière, âme - corps, homme - Dieu.Architecture des églises et chapelles : la nef branche la plus longue, le transept la traverse, le chœur la pointe.
CRUCIFIX
XIe siècle - mi XIIe Jésus est crucifié avec quatre clous :
Voici la légende du quatrième clou, l'histoire des crucifix, la recherche scientifique de la terrible épreuve à porter
au dossier du Saint-Suaire :
Le quatrième clou de la croix
"Le Christ condamné, deux soldats romains reçoivent l'argent pour l'achat de quatre grands clous nécessaires à l’exécution. Ils en boivent la moitié au cabaret et entrent chez un forgeron juif. "Forge-nous quatre clous, c'est pour crucifier
le Christ". Le forgeron refuse. Les soldats, furieux, le transpercent de leurs lances, lui brûlent barbe et cheveux.
Puis ils se rendent chez un deuxième forgeron juif. "Forge-nous quatre grands clous"... L'homme obtempère lorsqu'il entend la voix de son confrère mort : "Ne forge pas ces clous, compagnon, c'est pour crucifier le Christ". Les soldats
tuent le deuxième forgeron, mais ils n'ont pas les clous. Pas moyen de revenir bredouille. Ils fouillent la ville, et,
derrière une porte, aperçoivent un forgeron tzigane qui vient juste de forger trois grands clous. Les soldats s'en emparent: "Il nous en faut un autre, vite ! Voilà l'argent". Le Tzigane, étonné, va pour obéir, quand il entend la voix des deux forgerons morts. "C'est pour crucifier le Christ". Pris de peur, il se sauve à toutes jambes, abandonnant les trois clous,
ceux de la croix. Bien plus tard, il retrouve une forge et se remet à travailler, essayant d'oublier son aventure. Au premier coup de marteau, apparaît sur l'acier de l'outil le quatrième clou, brillant si fort qu'il illumine le désert tout entier,
comme un reproche. Le Tzigane s'enfuit... en vain, partout poursuivi par le clou, comme ses enfants et petits enfants.
Voilà pourquoi les fils du vent marchent sans fin ni trêve".
Le Calvaire est l’autre nom du Golgotha, colline à l'extérieur de Jérusalem où Jésus a été crucifié.
Sculpture, peinture, gravure, image, croix, stèle, petit tombeau, etc., représentant la scène de la crucifixion.
Crucifix : Christ en croix. Il était d'usage de placer, dans les églises, cathédrales, abbatiales ou paroissiales,
de grands crucifix de bois ou métal suspendus au-dessus des poutres transversales indiquant l'entrée du chœur.
- Les Grecs représentent toujours Jésus-Christ attaché à la croix avec quatre clous. Saint Grégoire de Tours en met ;
un à chaque main et chaque pied ; sous les pieds, une base empêchant que le poids du corps ne l'attire en bas
et lui déchire les mains. L'impératrice Hélène fit mettre deux clous dans le mors de la bride du cheval de Constantin,
son fils, et en jeta un dans l'Adriatique pour en calmer les agitations. Ou elle en mit un dans le casque de l'empereur Constantin.
D'autres croient qu'il n'y eut que trois clous, un à chaque main, un aux deux pieds ; l'usage des Latins est plutôt
pour ce dernier sentiment, car la plupart des anciens crucifix n'ont que trois clous. Nonnus croit qu'on se servit aussi
de chaînes pour lier les bras, et Saint-Hilaire parle de cordes avec lesquelles on l'attacha.
- Interdiction de la crucifixion par Constantin vers 320.
- Ve siècle, Jésus habillé "posé" sur une croix
- Xe siècle, quelques crucifix apparaissent montrant un crucifié doux et bienveillant, vêtu d'une longue robe à manches
ne laissant voir le nu qu'aux extrémités des bras et des jambes.
- Les crucifix primitifs, Saint-Sernin et Amiens, ont la tête couverte d'une couronne royale.
- XIe XIIe siècles, la robe s'écourte, les manches disparaissent, la poitrine est découverte quelquefois, la robe
n'étant plus qu'une tunique.
- XIIe siècle, Jésus est tête nue
- Seconde moitié du XIIe siècle. Le supplicié est un homme souffrant. Trois clous seulement attachent les membres
du Christ, tandis qu'avant cette époque ils étaient quatre.
Habituellement, le Christ en croix est nimbé du nimbe crucifère.
- XIIIe siècle, la tunique est aussi courte que possible. On voit la couronne d'épines.
- Fin XIIIe, le Christ est affaissé, la tête empreinte d'une expression de souffrance physique poussée à l’extrême.
- XIVe, elle n'est plus qu'un morceau d'étoffe ou de toile roulé autour des reins. On attriste la figure du crucifié
et grave les souffrances physiques.
- XVe siècle, le Christ est soumis au plus affreux suppliceTous les condamnés portaient leur "croix" jusqu’au lieu du supplice ; en réalité la pièce transversale sur laquelle
leurs mains allaient être clouées, le patibulum (d'où patibulaire "qui mérite de porter une croix"), qui était fixé
sur un pieu vertical fiché en terre, le stipes. Les condamnés le portaient en travers des épaules, les avant-bras
attachés par des cordes.
Les images relevées sur le Suaire sont très directement reliées au port du patibulum : blessures sur l’épaule droite, patibulum appuyant sur l’omoplate gauche, aggravées par des chutes : sur le genou droit, puis la poutre retombe
en arrière en frottant et écorchant l’épaule droite, la pointe de l’omoplate gauche.
Arrivé au lieu du supplice, on déshabille le condamné, l’étend en travers du patibulum, encloue une main, tire un peu
sur l’autre que l’on encloue, puis on fait lever le condamné, le dirige vers son stipes, hisse le patibulum, fait plier
les genoux et encloue les pieds.
Si l'on plante le clou dans la paume de la main, il déchire les muscles, ligaments et aponévroses qui cèdent sous le poids.
Il faut le planter dans un espace solide, résistant (la force sur chaque poignet équivaut à son poids), l'espace de Destot.
La blessure relevée sur le Suaire correspond exactement.
Un détail a échappé pendant des siècles : on ne voit pas les pouces, mais seulement les 4 doigts. Au moment où le clou traverse l’espace de Destot, il provoque une lésion du nerf médian provoquant l’abduction forcée du pouce vers la paume de la main ; ne provoquant pas de lésion de la partie sensitive du nerf, le supplicié ressent dans chaque main, poignet
et avant-bras une douleur fulgurante névralgique, que chaque mouvement réveille.
A lui seul, ce détail suffit pour affirmer que le Suaire est authentique et a renfermé le corps d’un supplicié par crucifixion.
La mort sur la croix se fait par asphyxie et, tant qu’il en a la force, le condamné cherche à respirer en prenant appui
sur ses pieds ; mais chaque mouvement pour échapper à l’étouffement déclenche l’horrible douleur névralgique
dans les nerfs médians lésés.
Les pieds sont croisés, le gauche devant le droit, en hyper-extension, donc fixés à plat sur le stipes.
Causes de la mort
- importante perte de vitalité résultant de la flagellation et des hémorragies, manque d’alimentation et de boisson entraînant une déshydratation avec son cortège de fatigue majeure, maux de tête, soif intense…
- l’asphyxie par blocage mécanique de la cage thoracique et paralysie respiratoire due aux crampes des muscles respiratoires : diaphragme, pectoraux, sterno-cléido-mastoïdiens, intercostaux. La paralysie de ces muscles entraîne
une dilatation de la cage thoracique avec projection en avant du sternum et creusement de l’épigastre, refoulement
des viscères vers le bas par le diaphragme entraînant un bombement de la partie basse de l’abdomen.
- appauvrissement du sang en oxygène et enrichissement en gaz carbonique, acidose, transpiration profuse
(aggravant la déshydratation) et crampes musculaires.
Le malheureux n’a le choix qu’entre deux positions : se laisser aller en mettant le poids de son corps sur les clous plantés dans ses poignets d'où asphyxie ; pour respirer un peu, il appuie sur les clous de ses pieds et se relève
de quelques centimètres au prix d’un effort épuisant.
Parfois les bourreaux avaient pitié des suppliciés et leur brisaient les jambes à coups de barre de fer. Ne pouvant prendre appui sur leurs jambes pour respirer, ils ne mettaient pas longtemps à mourir d’asphyxie. Les Évangiles rapportent
que c’est ce qui arriva aux deux larrons. Mais arrivés à Jésus il le trouvèrent déjà mort, ne lui brisèrent pas les jambes mais lui donnèrent un coup de lance dans le côté "aussitôt il en sortit du sang et de l’eau".LES ESSENIENS
La lecture des écrits apocryphes ('caché', considérés comme non authentiques par les autorités religieuses)
hindou (la vie de saint Issa) et essenien (lettre d'un essénien de Jérusalem), nous apprend, avec une forte probabilité,
que Jésus a survécu à la crucifixion.
Voyons cette lettre de plus près :
- ... Ils attachèrent les bras comme d'habitude avec des cordes solides... lui attachèrent les pieds et lui serrèrent
à la moitié des jambes des cordes solides...
Ils passèrent dans ses mains des clous de fer épais, mais aucun par ses pieds, car ce n'était pas l'usage.
- Un soldat a mis une éponge trempée dans du vinaigre sur une longue canne d'hysope, et de celle-ci Jésus a étanché sa soif.
Une jarre remplie d’eau vinaigrée, boisson des légionnaires en campagne pour étancher la soif, était sur le lieu du calvaire
dépourvu d’ombre. C'est donc un acte de compassion.
- ... Joseph d'Arimathie... riche et membre du Conseil... très estimé par le peuple... prudent... ne semblait appartenir
à aucun parti... secrètement membre de notre Ordre... Son ami Nicodème... homme très savant... appartenait
au plus haut degré de notre Ordre... connaissait les secrets des thérapeutes.
- ... il leur parut... étrange que Jésus, ayant passé moins de sept heures, soit déjà mort... Nicodème... dit :
"Aussi sûr que ma connaissance de la vie et de la nature, aussi sûr il est possible de le sauver"... nous devons immédiatement
avoir le corps avec ses os intacts, parce qu'il peut encore être sauvé !".
Quand les deux voleurs furent frappés... avec des bâtons lourds et leurs os brisés, le Centurion passa à la croix de Jésus,
disant aux soldats : "Ne brisez pas ses os, car il est mort". Pilate voulait savoir si Jésus était... mort. "Ainsi, il est",
dit le Centurion, "donc nous ne lui avons pas brisé les os". Pour en être plus sûr, un des soldats enfonça une lance
dans le corps de telle sorte qu'elle passe sur la hanche et dans le côté. Le corps ne montrait pas de convulsions,
et c'était un signe certain qu'il était réellement mort... De la blessure insignifiante coulait du sang et de l'eau...
D'une plaie d'un cadavre ne coulent que quelques gouttes de sang épaissi.
- Il détacha ses liens, tira les pointes de ses mains... le posa sur le sol... Nicodème répandit des épices fortes
et des baumes de guérison sur de longs morceaux de byssus, "soie de mer", fibres sécrétées par les moules
pour se fixer au support rocheux.
- Préparation :
Cire blanche - gomme gugale - chaux de plomb - myrrhe - galbanum (férule gommeuse) - aristoelchia longa -
sous-acétate de cuivre - gomme ammanicum - résine de pinus longifolia - encens - aloès - huile d'olive.
- Le corps fut... déposé dans le sépulcre fait dans les rochers, qui appartenait à Joseph.
Ils enfumèrent... la grotte avec de l'aloès et d'autres herbes fortifiantes...
Le corps... étendu sur le lit de mousse... ils placèrent une grande pierre devant l'entrée, pour que les vapeurs
puissent mieux remplir la grotte.
- Un de nos Frères est allé à la tombe... vêtu de la robe blanche... il se reposa sur la pierre qu'il avait retirée de l'entrée selon ses ordres... les soldats s'enfuirent et répandirent le bruit qu'un ange les avait chassés.
- Trente heures s'étaient écoulées depuis la mort supposée de Jésus... quand le Frère, ayant entendu un léger bruit
dans la grotte, entra... il sentit une odeur étrange... observa... que les lèvres... bougeaient, et qu'il respirait. Il s'approcha... de Jésus pour l'aider, et entendit de légers cris s'élever de sa poitrine.
Le visage prit une apparence vivante, et les yeux ouverts et étonnés contemplèrent le novice de notre Ordre.
Nicodème... médecin expérimenté... ajouta que le sang et l'eau qui coulaient de la plaie étaient un signe certain
que la vie n'était pas éteinte.
- Nous aperçûmes le novice... soutenant la tête de Jésus sur sa poitrine... comme Jésus reconnaissait ses amis esséniens...
il s'assit en demandant : "où suis-je"?... Il mangea des dattes et du pain trempé de miel... Nicodème lui donna du vin à boire,
après quoi Jésus fut grandement rafraîchi, et il se leva... il prit conscience des plaies dans ses mains et dans son côté.
Mais le baume... avait un effet apaisant et elles avaient déjà commencé à guérir.
... Joseph... dit : "Ce n'est pas un lieu où rester plus longtemps, car ici les ennemis pourraient facilement découvrir
notre secret et nous trahir".
Mais Jésus n'était pas encore assez fort pour marcher loin... il a été conduit à la maison appartenant à notre ordre...
près du calvaire...Et poursuivant les recherches :
3 théories :
- 1, Jésus n'aurait pas été crucifié, aurait quitté la Palestine pour se réfugier à Damas, Empire Perse, jusqu'aux rives
de l'Indus, Pakistan actuel. Il aurait voyagé en Inde, en Afghanistan.
- 2, il aurait été crucifié mais ne serait pas mort, tombé en catalepsie, coma d'épuisement, déshydratation.
Quand sa mère, sa compagne et Joseph d'Arimathie sont venus réclamer son corps aux gardes romains, le sous-officier
a vérifié qu'il était mort en le faisant piquer par un légionnaire avec son pilum. Jésus ne réagissant pas, il les a autorisés
à partir avec ce qu'il croyait être sa dépouille.
Joseph l'a fait soigner dans le plus grand secret. Bakchich aux gardes romains. Après son rétablissement, Jésus partit
avec sa compagne Marie-Madeleine et d'autres proches à Damas, en dehors du monde romain.
- 3, une copie d'un texte des Upanishads, Nachiketas fait l'offrande de sa vie par amour pour son père, rachète ses péchés
et ressuscite à la vie, après trois nuits dans l'antre de la mort.
Jésus né d'une vierge, exclusivement chrétien, mort sur la croix, ressuscité au troisième jour et fils de Dieu n'a jamais existé.
Selon "La vie de Saint Issa", Jésus (Issa, fils de Dieu) est né au premier siècle en Israël, les savants Védiques l’ont instruit
de 13 à 29 ans.
"Jésus a vécu en Inde. Issa était aimé de tout le monde parce qu’il habitait en paix avec les Vaishyas et les Shudras
qu’il conseillait et aidait".
Jésus a enseigné dans les villes saintes de Purî (Jagannath), Bénarès (Uttar Pradesh) Rajagriha (Bihar).
"Le jeune garçon arriva dans une région du Sindh (carrefour entre les mondes iranien et indien, Asie centrale
et Golfe Persique) en compagnie de marchands. Il s’installa parmi les Aryens avec l’intention de se perfectionner.
Il a beaucoup voyagé dans le pays des cinq rivières (Punjab), et est resté brièvement avec les Jaïns
avant de se rendre à Jagannath".
Jésus aurait rendu visite à des colons juifs en Afghanistan qui avaient fui l’empereur juif Nebuchadnezzar.
Les locaux disent que Jésus a passé des années dans la vallée du Cachemire, jusqu’à ses 80 ans. 61 à 65 ans en Inde, Tibet
et régions environnantes. Il aurait été enterré au sanctuaire de Roza Bal à Srinagar*, au Cachemire.
Les textes découverts à Nag Hammadi (Égypte) et l’évangile de Thomas soutiennent ces notions.
L’histoire de Jésus et Bouddha offre des points de comparaison.
Les naissances se déroulent lors d’un voyage et attirent des vieillards, Siméon le pieux et Asita l’ascète,
qui reconnaissent dans ces enfants les futurs sauveurs de l’humanité.
“Guidé par l’Esprit, Siméon vint au temple, et quand les parents entrèrent, portant l’enfant Jésus pour faire
ce que prescrivait la Loi, Siméon le prit dans ses bras et loua Dieu, car il avait vu le Messie du Seigneur” (Luc, 2.25-28)
“Le sage aux longs cheveux regarda l’enfant, et avec une grande joie le prit dans ses bras et dit :
“Il n’y a rien de comparable à ceci : voici l’ultime, voici l’homme parfait”. (Sutta Nipata, 689.691)
Le Bouddha était fils de roi, et après avoir vécu en prince, quitta le monde et devint ascète.
On fait remonter l'arbre généalogique de Jésus au roi David.
Vers la trentaine, chacun d’eux vivra des expériences transformatrices. Ils devront vaincre le démon ou Mara le tentateur.
Ils atteignent l’éveil à leur nature divine et retournent servir l’humanité par leurs paroles et leurs actes.
“Car le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour une multitude”. (Marc, 10.45)
“Je suis votre caution pour ne pas revenir, pour ne pas subir la lourde loi de la réincarnation”. (Itivuttaka 1.1.6)
Ils proposent une nouvelle vision de l’homme et de l’humanité dépouillée d'égoïsme, séparativité, exclusivisme.
Valeurs de générosité, compassion, ouverture à l’autre ; la Pleine Conscience, le Saint Esprit peuvent faire naître
au cœur de chacun la graine du Bouddha ou de sénevé, la nature lumineuse de l’esprit.
Ils aspirent à réformer la société en apportant une exigence morale d’application des principes. Dimension universelle
qui transgresse les convenances sociales et provoquent des réponses violentes dans leurs sociétés respectives.
Leurs morts s’expriment par des tonnerres et tremblements de terre.
“De nouveau, Jésus poussa un grand cri. Il rendit le souffle. Alors le voile du Temple se déchira en deux de haut en bas.
La terre trembla. Les pierres se fendirent”. (Matthieu, 27.50 et 51)
“Lorsque le Seigneur Béni trépassa, il y eut un grand tremblement de terre, terrible, à faire dresser les cheveux sur la tête, accompagné par un bruit de tonnerre.” (Digha Nikaya, 16.6.10)
*À Srinagar, une vieille sépulture est attribuée à Yuz Asaph, né d'une vierge en Galilée. Pour les adeptes du mouvement Ahmadiyya, rassemblant plusieurs millions d'adeptes, il s'agit de Jésus.
Ouvrant le tombeau de Jésus de Nazareth dans l'église du Saint-Sépulcre, les archéologues savaient qu'ils n'y découvriraient aucun squelette. Selon la légende, le marbre ne protège que le lit funéraire du Christ où il a été déposé après sa crucifixion. La résurrection est une croyance appuyée sur aucune preuve. Sa tombe, érigée à Srinagar, capitale du pays, fait toujours l'objet de pèlerinages.
Après avoir repris ses esprits dans la grotte du Saint-Sépulcre, Jésus est passé saluer ses disciples, a quitté la Galilée
où il lui était impossible de poursuivre sa mission, et prit la route de Damas avec sa mère. En chemin, il rencontra Saul,
le ralliant à sa cause, poursuivit sa route durant plusieurs décennies, par petits bonds vers l'Est. De très anciens écrits confirmeraient cette migration. Jésus serait arrivé dans la vallée du Cachemire, peuplée d'une partie des tribus perdues d'Israël, où il choisit de s'établir, ce que plusieurs travaux archéologiques confirmeraient.
Yuz se serait marié, aurait eu des enfants, continué sa mission divine jusqu'à sa mort.
Le Bhavishya Mahapurana, compilé en l'an 115, raconte la rencontre entre le roi Shalivahana et Jésus près de Srinagar
bien longtemps après la crucifixion. Tradition orale des Disciples de Jésus en Afghanistan.
"Shalivahan vainquit les hordes de Chinois, Parthes, Scythes et Bactriens, tira une frontière entre les Aryas et les Mlecchas, ordonna à ces derniers de se retirer de l'autre côté de l'Inde. Un jour, dans le Ladakh, il vit un homme assis sur une montagne qui semblait promettre de bons auspices. Sa peau était belle et il portait des vêtements blancs.
Il demande au saint homme qui il est.
"Je suis appelé un fils de Dieu, né d'une vierge, ministre des non-croyants, sans relâche à la recherche de la vérité."
"Quelle est ta religion ?"
"Ô grand roi, je viens d'un pays étranger où il n'y a plus de vérité et où le mal ne connaît pas de limites.
Dans le pays des non-croyants, je suis apparu comme le Messie. Mais la démone Ihamasi des barbares (dasyu) s'est manifestée sous une forme terrible ; on m'a livré à elle à la manière des non-croyants et j'ai fini dans le royaume d'Ihamasi.
"Ô roi, prête ton oreille à la religion que j'ai apporté aux non-croyants ; après la purification de l'essence et du corps impur
et après avoir cherché refuge dans les prières du Naigama, l'homme priera l’Éternel. Au travers de la justice, de la vérité,
de la méditation et de l'unité de l'esprit, l'homme trouvera son chemin vers Isa dans le centre de la lumière.
Dieu unira finalement en lui-même l'esprit de tous les êtres qui errent. Ainsi, ô roi, Ihamasi sera détruite
et la bienheureuse image d'Isa, le donneur de bonheur, restera à jamais dans le coeur ; et j'étais appelé Isa-Masih."
Après que le roi eût écouté ces paroles, il prit l'enseignant des non-croyants et l'envoya dans leur pays impitoyable."
Dans sa première époque en Inde, Jésus était connu comme Issa. Après la crucifixion, au Cachemire, comme Yuz Asaf.
“Les Disciples d'Issa, fils de Mariam" (Jésus, fils de Marie), se disent musulmans et habitent dans la région ouest
de l'Afghanistan. Leur chef Abba Yahiyya (Père Jean), érudit, connaissait les écritures, et des écritures juives,
récitait la succession des maîtres (gurus) sur 60 générations, jusqu'à "Issa, fils de Mariam de Nasara (Nazareth), le Kashmiri".
Selon la communauté, Jésus était charpentier et berger...
Les "Traditions de Masih" (l'élu) est le livre saint de la communauté. Ils ne croient pas dans le Nouveau Testament
et pensent que les Évangiles sont en partie vrais mais écrits par des gens qui n'ont pas compris les enseignements du Maître.
"Ces gens lisent et répètent une partie de l'histoire. Ils ont tout a fait mal compris le message. Nous avons l'histoire
qui nous a été dite par le Maître (Jésus), et par lui nous serons sauvés et rendus entiers. Quelques évènements de la Bible sont vrais, mais beaucoup de choses sont inventées imaginées ou mises pour des raisons moins que dignes.
Issa a vécu pendant plus de trente ans après que ces documents aient été achevés, et il nous a dit ce qui était vrai.
Jésus était le fils de Dieu parce qu'il avait atteint ce rang par sa bonté et ses sacrifices. Il était ainsi égal à une personne divine. Il est venu après Jean le baptiste qui avait lui-même atteint le plus haut degré d'évolution possible. Jean l'a baptisé par l'eau, Jésus avec l'esprit et le feu. C'étaient les trois stades de compréhension qui étaient enseignés par nos Chrétiens".
Baptême, Saint Esprit et Royaume de Dieu sont trois stades d'illumination.
Ces Suivants d'Issa ont un repas rituel, comme le dernier dîner de Jésus, mais effectué une fois par semaine.
Pain et vin consommés comme symboles des expériences de l'accomplissement de la proximité à Dieu.
Ils sont convaincus que le jour viendra où le monde découvrira la vérité sur Jésus.
3 groupes différents, dans le monde, Gnostiques chrétiens, Disciples de Jésus Afghans, Bouddhistes du Tibet
partagent une même compréhension des enseignements de Jésus totalement différente du "Christianisme".
A 5 km de Damas se trouve le lieu-dit "Mayuam i Isa" (lieu ou a vécu Jésus).
D'après la Bible, c'est près de Damas que Paul aurait rencontré Jésus, ''Actes des apôtres'', § 9.
Le père de l'église, Irénée, dans son livre "Contre les hérésies", dit que Jésus a vécu vieux en Asie,
jusqu'au temps de l'empereur Trajan (98).
Selon l'Évèque Eusèbe de Césarée (265-339), le roi Abgar 5 Ukkuma, roi d'Osrhoène (09-46), aurait demandé à Jésus
de le soigner, alors qu'il était à Damas. Jésus lui aurait envoyé son disciple Thaddée (Jude, fils d'Alphée, le cousin de Jésus). Royaume d'Osrhoène, nord-ouest de la Mésopotamie, capitale Edesse (l'Urfa turque actuelle, au nord de la Syrie).
Épisode relaté aussi par le Perse Faquir Muhammed, qui dit que, de Damas, Jésus aurait envoyé l'apôtre Thomas, à Nisibis, près d'Edesse, pour en guérir le roi avant de s'y rendre lui-même avec sa compagne.
L'historien persan Mir Muhammaddans ben Khawand mentionne une tradition concernant une visite de Jésus
et Marie-Madeleine à Nasibain (ville près de Mossoul, dans l'Irak actuelle)
"Jésus, la paix soit sur lui, a été appelé "le Messie'' parce qu'il était un grand voyageur. Il portait une écharpe de laine
sur sa tête et un manteau de laine sur son corps (comme les soufis). Il avait un bâton dans sa main et l'habitude d'errer
d'un pays à l'autre et de ville en ville.
À la nuit il restait où il était arrivé. Il mangeait des plantes, buvait l'eau des ruisseaux et voyageait à pied. Ses compagnons lui avaient acheté un cheval ; il l'a monté pendant un jour, mais comme il ne pouvait le nourrir, il l'a renvoyé.
Il est arrivé à Nasibain avec quelques-uns de ses disciples qu'il avait envoyés dans la ville pour prêcher.
Il courrait de fausses rumeurs infondées à leur sujet, le gouverneur a arrêté les disciples et appelé Jésus.
Le roi, avec toutes ses armées et ses personnes, est devenu sectateur de Jésus. La légende de la descente de la nourriture, contenue dans le saint Coran, appartient aux jours de ses voyages."
Selon les textes apocryphes "Actes de Thomas", Jésus et Thomas seraient ensuite allés à Adrapa (Andrapolis) en Paphlagonie (nord de la Turquie près de la mer Noire). Jésus aurait obligé son disciple à aller chez Gundafor, roi d'Avanti (région de l'Inde correspondant au Madhya Pradesh), qui régnait au Cachemire et dominait la Parthie (Nord-est de l'Iran à l'est de Téhéran) devenu le Pakistan (20-48). Jésus aurait rejoint Thomas à Taxila, en 47 (province du Pakistan-actuel, ancien Gandhara).
Dans le "Rouleau de Safed" ou "Rouleau de Mehgheehlla", découvert en 1882 près du lac de Tibériade, Yeshai (Jésus)
fut condamné à mort pour incitation à la rébellion contre Rome, mais parvint à s'enfuir et voyagea jusqu'en Inde.
Le livre perse "Farhang Asafia" affirme que Hazrat Isa (Jésus) se faisait appeler Yuz Asaf (chef des purifiés) et qu'il voyagea
en Perse, Afghanistan et Pakistan.
Les Ahmadis, réformistes musulmans des Indes, vénèrent un tombeau qu'ils nomment "Roza Bal" qu'ils disent être celui
de Jésus situé à Srinagar au Cachemire. Ce courant affirme que Jésus est un prophète de Dieu qui aurait été déposé
de la croix en état de coma et, soigné, serait venu finir sa vie au Cachemire jusqu'à l'âge de 120 ans.
Doctrine de l'évanouissement.
Gulam Ahmad (1839-1908), fondateur de ce mouvement, a identifié Jésus avec Yuzasaf vénéré par les musulmans.
Dans le livre "Tarikh-i-Kashmir", l'historien persan Mullah Nadri, fait mention de Yuz-Asaph/Jésus-Christ.
Six jours après sa crucifixion, Jésus aurait visité plusieurs endroits et rencontrés Zacharie, Marie et ses disciples,
puis serait parti pour une destination inconnue. À l'âge de trente-trois ans, il quitta la Palestine pour la Vallée Sacrée (de l'Indus, au Cachemire).
Jésus, sous le nom de Yuz-Asaph, intervint dans un différend entre le roi Gopananda et un de ses ministres perse, Sulaiman. Actuellement, au-dessus de la ville de Srinagar, existe encore un temple connu sous le nom de "trône de Salomon",
qui remonte au moins à 1000 av/J.c et que le Roi Gopananda avait restauré du vivant de Jésus.
L'historien Shaikh al Sa'id us Sadiq, écrit dans le "Ikmal ud din", que Yuz-asaf/Jésus est allé deux fois en Inde
et qu'il est mort au Cachemire :
"Yuz Asaf, après avoir erré dans beaucoup de villes, a atteint ce pays qui s'appelle le Cachemire. Il a voyagé loin
et est resté là et a dépensé sa vie (restante) jusqu'à ce que la mort l'ait rattrapé : il a été élevé vers la Lumière.
Mais avant sa mort, il a appelé un de ses disciples, Ba'bad, qui le servait et était bien versé dans tous les sujets.
Il lui a exprimé sa volonté et a dit : « Mon heure pour quitter ce monde est venue. Continuez votre tache correctement
et ne déviez pas de la vérité et faites vos prières (méditations) régulièrement."
Le livre ''urdu Shazada Yuzasaph wo hakim Balauhar '' (Histoire du Prince Yuzasaph et du Philosophe Balauhar) :
''Parti de cette ville, il (Yuz-Asaf, Jésus), visita plusieurs autres villes en prêchant aux gens. Puis il arriva à la capitale
du Cachemire. Alors, il appela tous les gens pour le Royaume de Dieu comme il le fit en Israël. Il resta là jusqu'au dernier jour de sa vie. À ce moment, il appela un de ses disciples, connu par le nom de Yabid, qui avait servi son maître avec beaucoup
de dévotion et obtenu un haut statut dans la succession spirituelle. Dictant maintenant sa volonté, Yuzasaph (Jésus) dit :
"Maintenant, en ces derniers moments, mon esprit est prêt à voler vers l'Unité Sacrée. Il est nécessaire pour vous tous
de suivre les Commandements de Dieu. Aucun ne devrait aller vers le mensonge en partant de la vérité. Vous devez tous adhérer aux prières (prière silencieuse ou méditation) et vous hâter vers la vérité." Tournant sa tête au nord, son visage
vers l’est, étirant ses jambes vers l’ouest, il s’en alla vers le lieu d’éternité.
Histoire corroborée par le livre ''Ain-ul-Hayat de Muhammad Hadi Muhammad Ismail''.
Le manuscrit tibétain ''Grugtha Thams-chand kyi Khuna dan Dod-Thsul Ston-pe Legs Shad Shel-gyi Melong'' traduction
d'un document chinois ancien "L'histoire des Religions et des Doctrines - le Miroir de verre".
"Yesu, professeur et fondateur de sa religion, né miraculeusement, s'est proclamé lui-même le Sauveur du monde.
Il demandait à ses disciples d'observer les dix vœux (dix Commandements), parmi lesquels il incluait la réalisation de la joie éternelle par les actions justes. Il prêchait que les actions néfastes plongent en enfer, où il y a les tourments éternels,
qu'un péché commis en pleine connaissance de cause ne peut pas être pardonné. Ceci est un des vertueux résultats
venant des enseignements du bouddha. Cette doctrine ne s'est pas propagée considérablement, mais a survécu en Asie pendant une longue période."
Selon les religieux Böhns (religion tibétaine d'avant le bouddhisme) du Tibet, Esh ou Esses (Jésus), aurait voyagé
dans leur pays et en Perse.
On dit que Jésus aurait enterré sa compagne dans la ville de Mari, près de la montagne Pindi-Point, à l'est de Taxila,
à l'ouest de Rawalpindi, à la frontière entre le Cachemire et le Pakistan.
Ce tombeau existe encore, ''Da Asthan de Mai Mari '', ''l'endroit du repos final de Marie", vénéré depuis longtemps
par les musulmans, orienté est-ouest à la manière juive, en dépit du fait qu'il est en secteur musulman.
Il ne peut être hindou, puisque les Hindous incinéraient leurs morts et dispersaient les cendres. Quand les musulmans
se sont emparés de ce secteur, au septième siècle, tous les monuments infidèles ont été détruits, mais ils ont respecté
cette tombe en tant que relique d'un "peuple du livre", chrétien ou israélite.
On trouve deux autres "tombes de Marie" dans la région : une à Kashgar, au Ladakh et une dans le Xinjian.
Il est possible que cette Marie soit Maryan (Marie-Madeleine/Marie de Magdala), que Jésus avait épousée au Cachemire,
selon la tradition du pays.
Au sud du Cachemire, à 40 km de Srinagar, entre les villages de Naugam et de Nilmge il y a la plaine Yuz-Marg (la plaine
de Yuz Asaf) et un bâtiment sacré Aish Muqam (repos d'Issa /Jésus), à 60 km au sud-est de Srinagar et à 12 km de Bij Bihara où se trouve une relique sacrée le "bâton de Moïse" ou "bâton de Jésus", que la légende locale prétend avoir appartenu
à Moïse lui-même et Jésus, peut-être pour confirmer son héritage messianique.
La tombe de Jésus/Yuz-Asaf/Hazrat Isa se trouverait à Srinagar ou elle est encore vénérée. Elle porte le nom de "Rozabal"
ce qui est une abréviation de "Rauza-Bal", signifiant le "tombeau du prophète", orientée nord-sud, selon la tradition musulmane. Mais la tombe réelle est dans une crypte, orientée est-ouest selon la coutume juive.
Une histoire du Cachemire en persan "Le Bagh-i-Sulaiman" note que Yuzu Asaph (Jésus, Asaph), était connu au Cachemire comme guide vers la vérité. Il était appelé une "bénédiction" pour les gens de la vallée de Cachemire.
Parabole de Yuz Asaf parallèle de celle du semeur dans les évangiles :
“Quand un semeur sème, quelques graines tombent sur le chemin, et les oiseaux prennent les graines. Certains tombent
sur la terre stérile, et quand elles atteignent la base pierreuse elles se désèchent. Une certaine partie tombe
parmi les épines et ne se développe pas : mais la graine qui tombe sur la bonne terre, croit et apporte son fruit.
Le semeur est représente le sage, la graine représente ses mots de sagesse. Les graines prises par les oiseaux signifient
les gens qui ne comprennent pas. Les graines sur la terre pierreuse sont comme les mots de la sagesse qui vont
dans une oreille et sortent par l’autre.
Les graines tombées parmi les épines sont comme ceux qui entendent et comprennent mais n’agissent pas en conséquence. Les graines qui tombent sur la bonne terre sont comme ceux qui entendent les mots de la sagesse et leurs obéissent.”
Jésus était un éveillé, comme le bouddha Gautama, qui transmettait un message transversal où toutes les religions
se retrouvaient. Krishna, Lao-Tseu, guru Nanak.