• La Croix

    J'ai toujours voulu une collection de croix, et le bout du chemin étant proche, le moment est venu de la faire,
    dans l'esprit "empathique", axe de ce blog.

    LA CROIX

    Croix, du mot latin crux "gibet" "potence", prend le sens de "torture morale" et désigne le tourmenteur.
    Il y aurait 385 croix dont 9 symbole religieux : Grecque, Latine, de Saint-Antoine ou Tau, Ankh ansée, de Saint André, Gammée, de Malte, de Lorraine, perronnée.
    On trouve la croix grecque en Chine Inde Chaldéens Assyriens Phéniciens Egypte Gaule Mexique Pérou... et Pythagore...

    Croix grecque
    Initialement, dans l'Empire romain d'Orient, où l'on parle le grec, les églises présentent un plan basilical.
    Mais à partir du Ve siècle, ce modèle cède la place à un plan centré en forme de croix, souvent coiffé d'une coupole.
    La plupart des églises d'Orient (Église orthodoxe) sont bâties sur ce plan, mais on trouve également ce type de plan
    dans l'Église catholique, comme la basilique Saint-Marc à Venise (Xe s).

    Croix latine
    La croix de Jésus symbolise la foi en la Chrétienté et au mystère de la Sainte Trinité.
      
    - Une première tradition raconte que quatre types de bois auraient servi dans la conception de la Croix de Jésus, cèdre, cyprès, olivier, palmier.
    - Dans une autre tradition médiévale (Évangile apocryphe de Nicodème), la Croix aurait été taillée dans le bois de l’arbre
    qui a poussé sur la tombe d’Adam, graine de l'Arbre de Vie, à Jérusalem, sur le lieu même de la crucifixion.
    Salomon le fait abattre  pour servir de bois d’œuvre, d’abord pour la construction du Temple, puis du pont de Siloé.
    La Reine de Saba se serait repentie devant cette poutre, pressentant qu’elle sera utilisée pour fabrication de la Sainte Croix.
    -
    Autre version, la Croix de la passion de Jésus-Christ aurait été construite en pin, essence des morceaux de la vraie Croix retrouvée plus tard.

    Jésus est amené devant le tribunal du Sanhédrin pour "blasphème"(Fils de Dieu).
    Cette simple condamnation des prêtres ne suffisant pas à la mise à mort de Jésus, les autorités religieuses juives avertissent
    Ponce Pilate du grand danger représenté par ce soi-disant Fils de Dieu, afin qu'il valide la condamnation à la crucifixion.

    D’après l’Évangile de Marc, Jésus a été crucifié à la troisième heure avant de mourir à la sixième.
    Il serait donc resté trois heures.

    Les protestants ont choisit la croix christique, sans représentation du Christ, les catholiques le crucifix à son effigie.
    Selon les époques et branches du christianisme, on se signe en portant deux, trois ou cinq doigts sur la poitrine
    pour terminer d’une épaule à l’autre. Catholiques, épaule gauche puis droite, inverse chez les orthodoxes.

    verticalement elle relie les pôles au plan de l'équateur; horizontalement elle met en rapport équinoxes et solstices





    le patibulum désignait l’écriteau que le condamné arborait jusqu’au lieu de son martyre.

    Clouée sur la croix, cette inscription avait pour but d’expliquer les raisons de l’accusation.

    L’inscription sur la Croix de Jésus, Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum (INRI) peut être traduite comme suit « Jésus le Nazaréen roi des Juifs ».

    Les premières reproductions de la croix n’ont été réalisées qu’à partir du IIe siècle.

    À la fin du IVe siècle, la mère de l’empereur Constantin, l’impératrice Hélène, découvrit la Croix de Jésus et celles des deux larrons crucifiés à ses côtés.

    Ce fut durant le pèlerinage en Palestine de 327.

    C’est alors que le culte de la « Vraie Croix » a été lancé, celle de l’une des principales reliques de la chrétienté.

    Elle fait l’objet d’une importante vénération.

    Des reliquaires appelés staurothèques ont même été créés pour conserver les fragments de cette Vraie Croix.

    La croix chrétienne est aussi le souvenir de l’espoir de la Résurrection, car par sa mort le Christ a racheté le péché des hommes, dont le péché originel commis par Adam et Ève.

     

    Tau
    Dernière lettre de l’ancien alphabet hébreu, accomplissement du mot entier révélé pour Dieu.
    Prophétie sur la Fin des temps, comme la lettre grecque Oméga

    Également appelée « Croix de Tau », la Croix de Saint Antoine est une croix religieuse riche en symboles et significations. La Croix de Saint Antoine a la forme d’un T, qui représente la capitale majuscule « TAU ».

    Le Tau correspond au T grec ou au Tav, la dernière lettre de l’alphabet hébreu. La lettre Tau a initialement représenté les religieux et les chevaliers de l’Ordre hospitalier de Saint-Antoine (Antonins).

    Plus tard, le Taw ou Tau deviendra le symbole fort de l’Ordre des Frères Mineurs (O.F.M.) ou franciscains.

    C’est la marque apposée par les Israélites sur le front des hommes qui devaient être sauvés, pour les distinguer de ceux qui ont commis des crimes dans le livre d’Ézéchiel, dans l’Ancien Testament.

    Les Chrétiens ont également fait le rapprochement du Tau, la dernière lettre de l’alphabet hébreu à l’oméga, la dernière lettre de l’alphabet grecque. Le Christ étant représenté comme étant « l’Alpha et l’Oméga » dans le livre de l’Apocalypse, le Tau devient aussi une représentation du Messie.

    Certains Chrétiens associent également la Croix de Saint-Antoine à la Sainte Croix sur laquelle le Seigneur Jésus-Christ a été crucifié.

    La Croix de Tau est ainsi devenue un signe de dévotion, de sacrifice, et de protection contre le mal.

    3) La croix de Saint-Antoine et le Tau chez les Antonins

    Chez les Antonins, l’Ordre hospitalier de Saint-Antoine ou encore l’Ordre de Saint Antoine le Grand, le signe de Tau était brodé sur leur robe de bure à capuchon.

    Ils avaient également cette croix en forme de T au bout de leur chapelet constitué de grains enfilés sur un cordon.

    Sur les attributs traditionnels des saints, la clochette et le bâton thaumaturgique de Saint-Antoine sont souvent surmontés d’un tau.

    Tau indiquait au début l’initiale du nom grec du dieu Theos, mais plus tard, ce signe est devenu l’emblème héraldique d’une béquille chez les Antonins, rappelant la canne des infirmes qu’ils soignaient et la clochette en amulette que les lépreux utilisaient pour signaler leur approche.

    4) La croix de Saint-Antoine et la croix franciscaine de Saint François d’Assise

    Fondateur de l’Ordre des Frères Mineurs, Saint François d’Assise a fréquemment utilisé la croix de Saint-Antoine. Il l’a maintes fois dessiné sur les maisons, les murs, les arbres… et signait même ses lettres avec.

    Il s’en servait également pour bénir les hommes, qui trouvaient en cette croix de la force et du réconfort. Saint François d’Assise l’aurait même imprimée sur son front.

    Pour Saint François d’Assise, le Tau était tout simplement le signe de l’élection divine, tel que décrit dans le livre d'Ezéchiel. Rappelant la Sainte Croix, le Tau est devenu le symbole de la famille franciscaine, représentant le testament de François d’Assise, un véritable signe de paix et de bénédiction.

    Aujourd’hui encore, l’on peut trouver le Tau peint de la main de Saint François d’Assise sur le mur de l’ermitage de Fonte Colombo, en Italie, dans la vallée de Rieti, et sur les murs d’autres cellules.

    François fera également allusion au Tau à de nombreuses reprises, notamment lors du quatrième concile du Latran en 1215 à l’intention du pape Innocent III.

    5) La croix de Saint-Antoine chez les chrétiens éthiopiens et le néo-gnosticisme

    Les chantres (conducteurs de louange) et les chrétiens d’Ethiopie utilisent aujourd’hui encore un bâton de prière appelé maquamaya dans les chants et danses liturgiques. La tradition de cette croix en forme de tau remonte au VIe siècle, à Saint Yared.

    Certaines religions du XIXe siècle, notamment dans les cultes néo-gnostiques maintiennent le symbole du Tau. Celui-ci est arboré par les évêques de l’Eglise gnostique de France, qui utilisent le mot tau dans leurs titres de civilité (titulatures).

    La croix de Saint-Antoine dans l’héraldique

    La croix de Saint-Antoine a également été largement utilisée dans l’héraldique. Elle fut présente sur les armoiries de Marguerite de Bourgogne, sur la base de celles de Guillaume IV (son époux), arborant sa devise et du collier de l’ordre (1390-1420).

    Sur cet armorial de l’Ordre de Saint-Antoine, une clochette de pèlerin était représentée suspendue à un tau.

    Sur une miniature des Heures de Turin, Guillaume IV est représenté portant cette devise à son cou.

    Pourquoi Antoine de Padoue est devenu saint ?

    Vénéré sous le nom de Saint Antoine de Padoue, Fernando Martins de Bulhões (1195-1231) est un prêtre franciscain prédicateur de renom et thaumaturge. Maître de doctrine spirituelle, il a été canonisé en 1232 après sa mort, et érigé docteur de l’Eglise en 1946.

    Né d’une famille noble et militaire, Fernando Martins étudie au monastère de la Sainte-Croix de Coïmbre, et entre dès l’âge de 15 ans chez les chanoines réguliers de Saint Augustin de Saint Vincent.

    Dans la littérature, son fameux prêche aux poissons à Rimini lui a valu d’être consacré aux chapitres 39 et 40 dans les récits légendaires Les Fioretti de Saint François d’Assise d’Ugolino da Brunforte.

    Depuis le XVIIe siècle, Saint Antoine de Padoue est invoqué pour retrouver les objets perdus, pour exaucer un vœu, et pour recouvrer la santé. Il devint ainsi le Saint national du Portugal.



    Ankh Un ânkh

    "vie", déesse Isis
    Adopté comme emblème par l’Église Copte

    1) La croix Égyptienne et les Égyptiens

    La croix Égyptienne ou encore la « croix Ankh » ou « croix ansée » est le symbole du don divin de la vie éternelle.

    Cette croix était auparavant l’attribut des dieux de l’Égypte antique. Dans la plupart du temps, elle était associée à la déesse Isis.

    Également appelée « croix de vie », cette croix est le symbole de la vie éternelle et de l’immortalité.

    Reconnue comme étant un cadeau ultime de la vie, la croix Égyptienne désigne aussi bien l’existence sur terre que la vie après la mort.

    Le pharaon d’Égypte l’utilisait d’ailleurs pour prouver son pouvoir au peuple.

    En ce temps-là, les Égyptiens portaient la croix Égyptienne sous la forme d’amulette de protection.

    Depuis la fin du XXe siècle, l’Ankh s’utilise de manière décorative.

    À lire aussi : notre liste des porte-bonheur qui peuplent l’Histoire.

    2) L’origine de la croix Égyptienne demeure inconnue

    Dès le quatrième millénaire avant notre époque, la civilisation égyptienne se distinguait des autres par ses arts, ses sciences, ses méthodes agricoles et son organisation sociale. À cela s’ajoutait sa capacité de gestion des crues du Nil.

    Le tout était simplifié par l’apparition du système d’écriture. L’alphabet en question était formé de hiéroglyphes ou d’images expressives et simplifiées aussi bien d’objets, de choses utiles de la vie quotidienne que de divinités.

    Un seul hiéroglyphe n’était pas identifié à juste titre, il s’agissait de l’Ankh.

    Cela fait que l’origine de la croix Égyptienne demeure encore inconnue jusqu’à nos jours.

    À titre d’information, ce symbole était utilisé par les Égyptiens depuis le début de la période de dynastie de 3150 à 2613 avant J-C.

    Cette croix servait à accompagner l’ensemble des cérémonies rituelles en plus de sa fonction de talisman protecteur.

    À lire aussi : 7 bijoux de l’Égypte Antique.

    3) La croix Égyptienne désigne la première croix coptes

    Les premiers chrétiens coptes ou encore les chrétiens d’Égypte faisaient également usage d’une croix presque identique à l’Ankh dite « crux ansata » ou « croix avec un manche ».

    D’après l’auteur ecclésiastique Sozomène, mort vers l’an 450, la croix Égyptienne était présente sur les murs qui restaient du grand temple du dieu Sarapis.

    À l’époque, ce dernier fut détruit sous les ordres de l’évêque Théophile d’Alexandre pour célébrer la victoire du christianisme sur le paganisme.

    Sur la croix Égyptienne, les chrétiens constataient une grande ressemblance avec la croix du Christ. Ils l’ont alors associé à un instrument de triomphe de la vie sur la mort.

    Les Coptes choisirent alors une croix identique à l’Ankh pour en faire leur croix chrétienne.

    La croix sur laquelle les coptes ont misé est presque identique à l’Ankh. Le point de différence se trouvait au niveau de l’anneau ovale qui était remplacé par un cercle.

    4) La représentation et dessin singulier de l’Ankh

    La croix Égyptienne ou l’Ankh est un hiéroglyphe constitué d’une longue barre verticale, d’une plus petite barre horizontale et d’un ovale à leur intersection.

    Présentant la forme d’une croix latine, l’Ankh se démarque par son anneau à la place de la barre verticale du haut.

    Durant l’époque de l’art de l’Égypte antique, la croix Égyptienne était omniprésente chez les divinités.

    Elle fut portée par de nombreux dieux qui la tenaient par la boucle ou dans chaque main avec les bras croisés sur la poitrine.

    La croix Égyptienne apparaît très souvent au bout des doigts d’un dieu ou d’une déesse dans les images représentant les divinités de l’au-delà.

    En effet, il était dit que l’Ankh avait le pouvoir de donner le don de la vie à la momie de la personne décédée.

    La plupart du temps, elle est placée près de la bouche et du nez de façon à insuffler la vie. Par contre, lorsque l’Ankh est mise à proximité des pieds, elle confère une protection divine aux morts.

    5) La croix d’Ankh, le signe des divinités égyptienne

    Dans la liste des divinités représentées avec l’Ankh ou la croix Égyptienne, nous avons :

    • La déesse Isis ;
    • La déesse de l’harmonie cosmique Maât ;
    • La déesse de la vérité ;
    • Le dieu Atoum ;
    • Le dieu du soleil ;
    • La déesse Sekhmet ;
    • Et la déesse guerrière.

    L’Ankh apparaît aussi dans les tombes égyptiennes, sur les murs des temples et les stèles. Sans oublier les statues et les frises affichant le symbole de la croix Égyptienne.

    En outre, sachez que dans l’art arménien de la période arménienne, la croix ansée était portée par les rayons solaires, symbole du soleil partageant la vie sur terre.

    6) La croix Ankh et son lien avec le Nil

    De nombreuses hypothèses expliquent la forme de la croix Ankh.

    Certains affirment que ce symbole représente la courroie d’une sandale ou de la vertèbre d’un bœuf. Pendant ce temps, d’autres racontent que la croix Égyptienne est la représentation stylisée du Nil, la source de vie du peuple égyptien.

    La partie basse de la croix désignerait le fleuve et la boucle autour le delta du Nil.

    7) La croix Ankh symbolise l’union de la femme à l’homme

    Lorsqu’on parle de la croix Égyptienne, une théorie revient très souvent. Celle qui dit que l’Ankh symbolise l’union du féminin par la partie ovale et du masculin par la ligne verticale qui la compose.

    Une union dans une parfaite harmonie qui permet la création de la vie. Ce qui nous ramène à la signification principale de la croix Égyptienne : « une source de vie ».

    Les bras en extension visibles sur la croix Ankh, eux, désignent les enfants issus de l’unification des deux sexes.

    Comme c’est le cas de la croix latine, l’axe vertical de l’Ankh pourrait symboliser la dimension divine. L’axe horizontal, lui, pourrait représenter l’axe physique.

    8) La croix Ansée d’un point de vue spirituel

    D’après les constatations spirituelles, la croix Ankh représente la clé de toute connaissance cachée.

    La croix Égyptienne détiendrait la clé pour résoudre les différents mystères de la vie et de la mort.

    Sur l’Ankh, on peut effectivement voir la boucle symbolisant l’âme éternelle qui n’a ni début ni fin et la croix désignant la mort.

    9) La signification de la croix d’Ankh différerait en fonction de sa couleur

    Il est également dit que la symbolique de la croix Égyptienne pouvait varier selon sa couleur.

    À savoir :

    • L’or ou le jaune rappellent le Sud ;
    • L’argent brillant est témoin de la vie sur terre ;
    • L’argent oxydé représente l’ouest du royaume des morts ;
    • Le bleu marque les divinités et le ciel ;
    • Le vert indique le Nil et le Nord.

    10) La croix Égyptienne ou l’Ankh de nos jours

    Au jour d’aujourd’hui, plusieurs personnes continuent de porter l’Ankh ou le symbole de la croix Égyptienne.

    Il s’agit effectivement d’un symbole célèbre dans le monde du cinéma, des arts décoratifs, du tatouage et de la joaillerie.

    Notamment dans le domaine de la bijouterie, la croix Égyptienne se décline sous une large variété de modèles adaptés aux goûts de chacun.

    Elle s’utilise autant en guise de pendentif de collier, de médaille, etc.

    Les fans du style « new age » et les néo-païens font également usage de l’Ankh en tant que symbole de la vie et dès fois de la sagesse.

    Par ailleurs, dans la doctrine ésotérique occidentale Thelema, la croix Égyptienne est le symbole de l’union des contraires. Elle représente aussi la divinité et la destinée.

    Croix de Saint André Une croix de Saint-André
    crucifié sur cette croix. Décussée, sautoir. Drapeau de Bourgogne
    croix Décussée » ou « Sautoir », en héraldique, elle se présente comme le symbole de l’amour et de la sagesse

    Aucune information exacte n’est divulguée sur l’année de naissance de Saint-André, mais l’on sait qu’il a vu le jour à Bethsaïde-Julia en Galilée, au nord du lac de Tibériade. Frère de Simon-Pierre, il fait partie des 12 apôtres de Jésus-Christ.

    Assoiffé de Dieu, il était même le premier à le suivre pour ne plus jamais le quitter. Tout comme son Maître, André fut baptisé par Jean le Baptiste sur les bords du Jourdain.

    Avec son frère Simon-Pierre, André vivait de la pêche. Tous les deux sont, en effet, des pêcheurs sur le lac de Tibériade.

    Saint-André fut le disciple de Jésus qui servait souvent d’intermédiaire, en commençant par présenter son frère à son Maître. C’était lui qui amena le garçon portant les deux poissons et les cinq pains lors de la multiplication.

    Lorsque des personnes souhaitaient rencontrer Jésus, c’était à André qu’ils s’adressaient en premier.

    Désigné patron de l’église de Constantinople, Saint-André est particulièrement vénéré par les Catholiques et les Orthodoxes.

    Ces derniers marquent cela en rendant hommage au concerné tous les 30 novembre.

    Les archives ont confirmé que l’an 1000 après Jésus-Christ, l’Ecosse a également fait de Saint-André son Saint Patron.

    Dans cette nation, le 30 novembre est également consacré à la célébration de Saint-André.

    L’appel de Jésus à Saint-André

    L’appel de Jésus s’adressa à André et Pierre lorsqu’il vit les deux frères pêcher dans le lac de Tibériade. Cet appel se concrétise par la phrase : « Suivez-moi, je vous ferai pêcheurs d’hommes ».

    Depuis ces moments-là, il suivit Jésus et a continué de prêcher dans la Judée, la Galilée, Jérusalem et dans plusieurs villes. Il faisait des miracles, des actes de guérison, de résurrection, mais également d’exorcisme.

    Classifié parmi les saints sauroctones, Saint-André débarrassa la ville d’Aix-en-Provence de son dragon.

    Où est mort Saint-André ?

    C’est vers l’an 62-70 que Saint-André a perdu la vie, à Patras en Grèce sous l’empereur Néron, après avoir été crucifié sur une croix en forme de X.

    Tout au long de son calvaire, il a fait preuve de courage en calmant la foule de chrétiens ameutés, qui le soutenaient.

    Menacé de la crucifixion, Saint-André ne montrait aucune résistance, et demanda aux fidèles de se résigner. Il faisait même part de son bonheur et de sa joie devant le juge, les bourreaux et les fidèles présents.

    Face à la croix, Saint-André prit soin d’enlever lui-même ses vêtements et de les distribuer à ses tortionnaires.

    Convaincu de ne pas être digne de mourir dans la même position que son maître, Saint-André demandait à être crucifié sur une croix particulière en forme de X ou en diagonale, en pendant à la croix de son frère Pierre qui, lui, fut crucifié la tête en bas.

    Toujours d’après les archives, le corps de Saint-André fut inondé de lumière divine qui disparut lorsqu’il rendit son âme.

    Ayant été témoin du supplice du Saint-André, les prêtres de l’Achaïe ont pris soin d’envoyer les informations relatives à son martyre aux églises du monde entier. Depuis, la croix du martyre d'André est devenu son attribut iconographique.

    Apparue vers le Xème siècle, la croix de Saint-André fut développée par l’art bourguignon pendant la guerre civile Armagnac-Bourgogne. C’est depuis cette époque qu’elle est devenue de plus en plus connue.

    Au XVè siècle, les partisans du duc de Bourgogne ont utilisé la croix de Saint-André pour montrer leur obédience à la guerre Armagnac-Bourgogne. Ceci était l’initiative du duc Jean 1er de Bourgogne surnommé « Jean sans Peur ».

    En plaçant son ordre de la toison en 1429, son fils, Philippe le Bon a adopté l’usage massif de cette croix, qui est dès lors devenue l’emblématique des ducs de Bourgogne.

    Depuis ces temps-là, tous les ducs de la Franche-Comté et leurs successeurs se couvrent fièrement de la croix de Saint-André. Baptisée croix de Bourgogne et disposée sur un drapeau en fond blanc, celle-ci prenait la forme de X de couleur rouge, taillée de façon brute en dents de scie.

    Il devient ainsi le patron de tous les Etats bourguignons ainsi que de l’ordre de la Toison d’or.

    Pour caractériser cela, les armées du duc de Bourgogne ont établi un étendard avec une croix de Saint-André, qu’elles ont ensuite nommée : « croix de Bourgogne ». Cela se déroulait pendant l’époque de Jean sans peur, entre l’année 1371 et 1419.

     

    Croix gammée Une svastika
    La plus répandue dans l'Antiquité : Hittites Allemands Scandinaves Celtes, Grèce Italie Gaule
    Bouddhisme, Hindouisme, deux sens :
    svastika tourne à droite, principe masculin construction, Sauvastika à gauche, principe féminin destruction

    En Chine, elle transmet pluralité, abondance et longue vie, au Japon, abondance et prospérité

    Croix de Malte
    XIe s, symbole de la République d’Amalfi, état italien.
    Adoptée en 1126 par les Chevaliers Hospitaliers de l’Ordre de Saint-Jean qui de 1530 à 1789, s'installe à Malte
    Les huit pointes étaient associées :
    - aux huit obligations des chevaliers.
    Vivre dans la vérité
    Avoir la bonne foi
    Se repentir de ses péchés
    Être humble
    Adorer la justice
    Être miséricordieux
    Être sincère sans la moindre réserve
    Être capable de surmonter la persécution
    - aux huit nations médiévales des membres de l’Ordre :
    Auvergne
    Provence France Aragon Castille Portugal Italie Bavière Angleterre incluant Écosse et Irlande
    - aux huit béatitudes énumérées par Saint Matthieu :
    Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux
    Heureux les affligés, car ils seront consolés
    Heureux les doux, car ils posséderont la terre
    Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés
    Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde
    Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu
    Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu
    Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux
    - aux huit vertus chrétiennes :
    Loyauté Pitié Franchise Courage Gloire et honneur Mépris pour la mort
    Solidarité envers les pauvres et les malades Respect pour l’Église

    Aussi appelée la croix de Saint-Jean

    1) L’origine de la croix de Malte est inconnue

    Encore aujourd’hui, la véritable origine de la croix de Malte demeure inconnue, tout comme celle du triskell breton.

    Certains chercheurs affirment que cette croix est l’un des premiers signes tracés par les humains.

    Selon l’historien Claire-Éliane Engel, la croix de Saint-Jean était à l’origine observée dans le signe de la divinité phénicienne Tanit ou Tinnit.

    Ceci étant dit, cette interprétation n’est plus reconnue au moment où l’on parle.

    D’autres auteurs apparentaient la croix de Malte à la croix que le premier compte Roger II de Sicile a mise sur le tari de la ville italienne d’Amalfi.

    Ce qui n’est pas totalement vrai puisque la croix de tissu blanc cousue sur l’habit noir des frères hospitaliers date de l’article 19 de la règle édictée par Raymond du Puy en 1123/1124 et n’était pas la croix de Malte.

    L’héraldiste Adrian Strichland, lui, croit que l’origine de la croix des Hospitaliers est à fouiller dans la croix de Jérusalem.

    Il s’agit du très ancien symbole des chrétiens d’orient, un emblème de l’ordre canonial régulier du Saint-Sépulcre, du Patriarcat latin de Jérusalem et de la Custodie franciscaine de Terre sainte.

    Il est d’ailleurs raconté que les 5 croix de la croix de Malte, croix chrétienne, désigneraient les 5 blessures du Christ, les 5 premiers livres de la Bible ou encore les 5 premières Églises chrétiennes.

    D’autres affirment en outre que la croix de Malte est une évolution typologique.

    Allant de la simple croix des chevaliers chrétiens occidentale « les croisés » aux croix à formes plus complexes, en passant par les croix de plus en plus pattées pour au final aboutir à la croix de Malte.

    2) La croix de Malte a été utilisée pour la première fois par les chevaliers chrétiens membres de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem

    Également connus sous le nom de « chevalier de Malte ou Hospitaliers », les chevaliers chrétiens étaient les premiers à utiliser la croix de Malte.

    Ces derniers avaient un siège important sur l’île de Malte. D’où le choix du nom de la croix.

    Ce fut en 1946 que les Hospitaliers fixent pour la première fois la forme à huit pointes de leur croix rouge.

    Depuis cette date jusqu’aujourd’hui, les documents que nous avons vus montrent une forme très variable de la croix des Hospitaliers.

    3) La croix de Malte et la croix Latine

    En 1080, le frère Gérard hérite de la tunique noire des moines de l’église amalfitaine de Sainte-Marie-Latine après avoir créé l’hostellerie ou l’hôpital de Jérusalem.

    Souvent confondu avec ceux des moines bénédictins, ce nouvel habit destiné aux servants de l’hôpital renvoyait également à la Croix de l’Ordre.

    Durant la prise de Jérusalem, les participants du premier « passage général » ou de la « première croisade » étaient crucesignatus.

    Autrement dit, les participants en question portaient deux bandes de tissus cousues sur leurs habits présentant la croix latine en signe de reconnaissance.

    Quand Raymond du Puy a écrit la règle, il a également fixé le drapeau de l’Ordre en apposant la croix blanche sur un fond rouge.

    Sans oublier la déclaration d’Alison Philips dans l’Encyclopaedia Britannica stipulant que la croix de Malte a été trouvée dès le début de l’Ordre.

    S’il se trouve que la croix latine était la première forme de croix, il est possible de trouver deux autres formes sur deux sceaux de l’Hospital d’Oxford vers 1234.

    Cette même croix en forme de croix pattée agrémente principalement le mur de l’escalier qui mène vers la chapelle du Krak des Chevaliers, propriété des Hospitaliers de 1142 à 1271.

    4) La croix de Malte rouge sur fond blanc et la croix rhodienne

    Au moment où l’Ordre s’est installé à Rhodes et s’est mis à signer l’enrichissement des Hospitaliers ainsi que la conquête souveraineté, la situation a légèrement changé.

    L’Ordre se met effectivement à battre la monnaie et à faire apparaitre une croix moline sur l’épaule d’Hélion de Villeneuve.

    Il s’agissait du 26e grand maître des Hospitaliers de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem.

    Sur plusieurs gravures, il est possible de voir la croix que portaient les Hospitaliers sur leur habit à l’époque. Il s’agit de la croix que nous appelons « croix rhodienne ».

    À titre d’information, la croix rhodienne est très différente de la croix dessinée par le maître du Cardinal de Bourbon en 1483-1484.

    Cette croix peinte en dernier sur les vêtements des Hospitaliers semblait collée, d’où l’incapacité de les identifier comme il se doit.

    Concrètement, la croix en question était typiquement à l’effigie de Malte.

    Plusieurs interprétations sont dites à propos de la croix retrouvée :

    • soit elle est vraiment originaire de Malte, mais elle serait antérieure à la règle de sa création en 1946 ;
    • soit elle a été retouchée pour la conformer à la règle ;
    • soit elle est à l’origine même de la règle.

    5) Les 8 pointes de la croix maltaise désignent les régions européennes

    Au même titre que la croix Occitane, la croix de Malte est constituée de 8 pointes sur les côtés.

    Ces dernières représentent les régions européennes, origines des chevaliers chrétiens membres de l’ordre des Hospitaliers, collaborant avec eux.

    À savoir :

    • L’Auvergne ;
    • La Provence ;
    • L’Angleterre ;
    • L’Aragon ;
    • La Castille ;
    • L’Italie ;
    • L’Allemagne ;
    • Et la France.

    En savoir plus sur : la croix Occitane.

    6) Les 8 pointes de la croix de Malte symbolisent les 8 obligations des chevaliers

    Les 8 pointes de la croix de Malte que portaient les membres de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem présentaient également une autre signification.

    Il s’agit des 8 obligations des chevaliers de l’époque. À savoir :

    • L’honnêteté ;
    • La foi ;
    • La repentie de ses pêchés ;
    • La modestie ;
    • Le respect de la justice ;
    • La pitié ;
    • La liberté ;
    • La force face aux persécutions.

    7) La croix de Malte est un symbole chrétien

    La croix de Malte est un symbole chrétien utilisé en tant que symbole distinctif par les ordres religieux.

    Utilisée pour la première fois par l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, la croix de Malte était une croix blanche à 8 pointes apposées sur la tenue noire des desservants de l’hôpital à Jérusalem.

    L’ordre de Saint Jean de Jérusalem a ensuite refait usage de cette croix blanche, mais sur un fond rouge à l’image du pavillon de la flotte de l’ordre.

    Actuellement, cette croix blanche est apposée sur un fond rouge et est utilisée par l’ordre souverain de Malte.

    Pour information, l’ordre de Malte utilise cette croix blanche sur fond rouge en guise de symbole des différentes organisations caritatives internationales de l’ordre.

    Aussi, plusieurs autres ordres chrétiens utilisent la croix de Malte.

    Chez l’ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, la croix maltaise est de couleur verte. Bleue à l’hôpital-monastère Notre Dame d’Aubrac et verticalement moitié blanche sur fond rouge et inversement auprès de l’ordre de Montjoie.

    La confession protestante, quant à elle, utilise cette croix de Malte. Grâce à la croix huguenote, les huguenots ont donné à chacune des pointes de la croix maltaise l’une des béatitudes tirées de l’évangile selon Matthieu.

    8) La croix de Malte est un symbole utilisé à titre honorifique

    La croix de Malte est également un symbole distinctif très prisé des ordres honorifiques.

    En France, la croix maltaise fut utilisée sous l’Ancien Régime pour honorer l’ordre du Saint-Esprit, l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, etc.

    À l’étranger, elle fut prisée par les ordres de Léopold et Léopold II en Belgique, l’ordre de Charles III en Espagne, l’ordre de Saint-Charles à Monaco et l’ordre de Saint-Olaf en Norvège.

    Sans compter les ordres du Lion néerlandais, d’Orange-Nassau et du Lion d’Or de la Maison de Nassau aux Pays-Bas ainsi que les ordres de l’Aigle blanc, de Virtuti Militari et Polonia Restituta en Pologne.

    Aussi, l’ordre du Mérite au Portugal, l’ordre du Bain et l’ordre royal de Victoria au Royaume-Uni et les ordres des Séraphins, de l’Épée, de l’étoile Polaire et de Vasa en Suède sont des adeptes de la croix maltaise.

    9) La croix de Malte est un emblème national

    La croix de Malte présente aussi une signification nationale. En d’autres termes, cette croix est utilisée en tant que symbole national.

    Notamment par la République de Malte pour son pavillon marchand à croix de Malte blanche sur le fond et rouge bordé de blanc.

    Mais aussi pour la face nationale de ses pièces de 1 à 2 euros.

    10) Autre signification et l’actuelle utilisation de la croix des Hospitaliers

    Vous l’aurez alors compris, la croix de Malte tient son nom des chevaliers de Malte.

    Ce sont des guerriers chrétiens appartenant à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, un ordre mis en place de façon puissante sur Malte.

    Cet ordre était également chargé de protéger les chrétiens en plus de mener les opérations de reconquête.

    Croix chrétienne de base, la croix de Malte symbolise également la force, le courage et l’honneur.

    Ce sont ces forts symbolismes qui ont fait de la croix de Malte la croix de valeur qu’elle est à l’heure actuelle.

    C’est alors en toute logique que cette croix est utilisée en tant que titre honorifique de nos jours.

    Croix des Templiers  créée sur la base de la croix grecque
    courage, force, dévouement

    Les croisés étaient des chevaliers chrétiens dont la mission était d’escorter et de protéger les pèlerins chrétiens européens, notamment ceux qui venaient visiter et se recueillir sur la terre sainte.

    Ils étaient également chargés de mener des opérations militaires dans la région.

    L’objectif étant de reconquérir les terres juives et chrétiennes colonisées par les musulmans pour les libérer.

    Pour cela, les croisés bénéficiaient du soutien de l’Église catholique, mais ne disposaient pas encore de statut clair et officiel.

    Ces derniers venaient principalement de différents pays et de différentes petites organisations.

    Ils arboraient ainsi diverses croix, toutes de couleur rouge pour représenter le sang du Christ et son martyr.

    À lire aussi : les différentes croix chrétiennes.

    2) La croix des templiers et son lien avec les pauvres compagnons du Christ

    Une fois que les chevaliers chrétiens venant de toute l’Europe parvinrent à reprendre Jérusalem des mains des musulmans en 1099, le nombre de pèlerins n’eut de cesse d’augmenter.

    En 1118, un chevalier français du nom de « Hugues de Payns » créa son propre ordre militaire. Il prit la décision de l’appeler : « la milice des pauvres compagnons du Christ ». D’où l’autre nomination de la croix des templiers: croix de la milice.

    Un peu plus tard, ce nouvel ordre militaire portera le nom de « l’ordre des temples ».

    Avec l’aide du souverain de Jérusalem, Baudouins II, ils ont bâti leur quartier général sur le mont du temple sacré de la ville.

    À leur tour, les chevaliers du temple membres de l’ordre des temples porteront les croix rouges sur leurs manteaux.

    À lire aussi : Comprendre l’ordre des Templiers.

    3) La naissance des chevaliers du Temple portant la croix des templiers

    Il a fallu 10 ans après la création de la milice des pauvres compagnons du Christ pour qu’elle fût enfin reconnue, approuvée et soutenue par le pape.

    Le concile de Troyes fut à l’origine de l’ordre du Temple. C’est à partir de l’an 1129 que l’ordre commence à œuvrer de manière officielle pour la protection des pèlerins venus d’Europe.

    Ils menèrent par la même occasion des occasions militaires de reconquête dans les différentes parties du monde judéo-chrétiennes sou l’emprise de la colonisation des mondes arabo-musulmans.

    D’où l’apparition des vrais chevaliers templiers et l’utilisation du symbole au titre de la croix des templiers.

    À lire aussi : quelle est la devise des Templiers.

    4) La croix des templiers était visible sur tous les vêtements des chevaliers

    Le manteau des chevaliers du Temple rappelait celui des moines cisterciens.

    À cette époque, les chevaliers ou frères issus de la noblesse étaient les seuls autorisés à porter un manteau blanc. Il symbolisait la pureté du corps et la chasteté.

    Les frères sergents venant de la paysannerie, eux, portaient un manteau de bure, sans que ce dernier bénéficie d’une signification négative.

    Seul l’ordre des Templiers était autorisé à remettre l’habit et à le reprendre.

    Disposant d’une connotation singulière, le manteau des Templiers lui appartenait et ne devait jamais faire l’objet de vanité.

    On raconte également que si l’un des frères demandait un plus bel habit, il fallait lui donner le plus vif qui soit.

    Naturellement, les tuniques en question étaient agrémentées de la croix rouge des templiers.

    À lire aussi : la liste des croix religieuses.

    5) La marque de Caïn est à l’origine de la croix des templiers

    Si au début les templiers portaient leur bel habit blanc sans l’iconique croix pattée, cette dernière leur a été attribuée en 1147 par le pape Eugène III.

    Cette croix du temple dite croix des templiers demeure jusqu’aujourd’hui le symbole ultime des chevaliers du temple.

    On raconte qu’à l’origine, la croix des templiers proviendrait de la marque de Caïn, une marque vieille de plus de 5 000 ans.

    Il s’agirait de la marque que Dieu a placée sur Caïn pour prouver que ce lieu était sous sa protection.

    Au même titre que leur notoriété, le symbole des templiers résista à toutes les épreuves des époques.

    La preuve : la croix pattée des templiers est encore visible sur les vêtements, les tableaux et les différents modèles de bijoux de nos jours.

    Justement, si vous êtes un adepte des bijoux symboliques, faites un tour sur notre site. Nos bijoux croix occitane, inspiré de la croix des templiers, n’attendent plus que vous.

    En savoir plus sur : la croix occitane.

    6) La croix des templiers présente un dessin singulier

    La croix pattée des templiers est un genre de croix chrétienne à bras étroits au niveau du centre et larges sur la périphérie.

    Son nom de cette croix vient du fait que ces bras font référence à des pattes.

    Cela dit, cette forme de la croix n’est pas restée la même. Elle a largement évolué au fil des années et des siècles qui passèrent.

    7) La croix des templiers est le symbole de la religion par excellence

    Les chevaliers membres de l’ordre des Templiers étaient avant tout des chrétiens.

    La croix se présentait comme étant le symbole parfait pour les armées chrétiennes durant les croisades.

    Tout comme la croix de Saint André, en forme de X, elle désignait également la souffrance et le sacrifice du Christ. Les soldats qui s’habillaient de manteau avec la croix des templiers dessus se dotaient de force, de courage et en même temps de motivation.

    Aussi, cette croix rappelait à son porteur que le paradis lui ouvre ses portes.

    À lire aussi : Tout savoir sur la croix de Saint André.

    8) La croix des templiers, la signification en dehors de la chrétienté

    La signification de la croix des templiers ne se limite pas uniquement à la chrétienté. Elle est également symbolique dans le monde civil.

    Dans nombreux alphabets anciens, dont l’alphabet hébreu, la croix des templiers était associée à la lettre Tav.

    Cette dernière lettre de l’alphabet hébreu symbolise l’achèvement.

    En décomposant cette lettre, on obtient deux autres lettres : « Daleth et Noun » pour désigner le jugement.

    La croix pattée serait ainsi évocatrice du jugement après la mort.

    9) La croix des templiers signe de la puissance templière

    La croix des templiers était en outre utilisée pour semer la terreur dans le camp adverse.

    Le simple fait de voir la bannière blanche déstabilisait effectivement les ennemis et était une source de motivation chez les templiers.

    Du moment où l’étendard avec la croix des templiers flottait au vent, les chevaliers ne pouvaient pas quitter le champ de bataille ou tourner le dos à l’ennemi.

    Elle symbolise donc la puissance et la motivation des chevaliers templiers du Moyen-Âge.

    La force ainsi que les valeurs prêchées par les templiers ont même contribué à faire passer le symbole de la croix templière à la prospérité.

    De même pour les rumeurs et mystères qui ont joué un rôle dans l’importance de la croix des templiers.

    10) La croix des templiers présente différentes formes

    Une croix pattée rouge sur un fond blanc : voilà l’emblème des chevaliers templiers.

    Au fils des années, la croix templière a vêtu d’autres formes plus modernes.

    Nous retrouvons la croix constituée de bras concaves à laquelle les spécialistes le nom : « croix de fer ».

    La croix pattée templière se décline également en un modèle avec bras droits en partant du centre avant de se recourber de manière concave. Présentée de la sorte, la croix des templiers est dite croix affinée.

    Aussi, il est courant de retrouver une croix pattée dotée d’une légère courbure. Sans oublier les modèles avec des bras triangulaires qui viennent se renfermer sur eux-mêmes.

    Enfin, il y a la croix pattée des templiers avec bras terminés par une partie courbée et convexe. Ce modèle est également connu sous le nom de « croix pattée alésée arrondie ».

     

    Croix Teutonique
    Chevaliers de l’Ordre Teutonique, 1191
    1198, officiellement nommés au titre de Croisés, combattant en Terre Sainte Prusse Lituanie
    Habit blanc, croix noire composée de quatre T
    Protection des pèlerins chrétiens sur le chemin d’Acre
    Abrègement de leur influence à partir du XVe siècle, anéanti en 1809 par Napoléon

    Croix de LorraineUne croix de Lorraine
    ou patriarcale. Armoiries des archevêques, utilisées par les ducs d'Anjou devenus ducs de Lorraine.

    Barre supérieure titulus crucis chargé de l'inscription "INRI" "Jésus de Nazareth, roi des Juifs".

    la croix de Lorraine est aussi appelée la croix d’Anjou qui symbolise la région de Loraine.

    C’est le Duc Louis 1er Anjou qui fut à l’origine de la croix d’Anjou en ajoutant la croix à deux traverses à ses armes.

    Puis, c’est durant la bataille de 1477 que la croix d’Anjou est devenue la croix de Lorraine. Cette dernière est aussi utilisée comme un symbole de résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale par le Général de Gaulle.

     

    Croix perronnée



    Croix huguenote protestante XVIIe s. Sur la croix une colombe, le Saint-Esprit et des cœurs, l’amour du Christ, les pointes arrondies, les huit béatitudes.

    La croix huguenote aurait été créée vers 1688, après la révocation de l'édit de Nantes

    1) Le sud de la France est l’origine de la croix huguenote

    Aussi appelée « croix protestante ou croix des protestants », la croix huguenote est un symbole protestant originaire du Sud de la France.

    Elle se compose d’une croix de Malte avec des pointes constituées de perles. Entre les branches de la croix se trouvent des fleurs de lys ou des cœurs.

    Une colombe du Saint-Esprit ou encore un pendentif en forme d’ampoule (larme) dit « trissou » vient ensuite se suspendre sur la croix.

    La croix huguenote est à porter autour du cou, attachée à une chaîne.

    À lire aussi : la liste des croix religieuses.

    2) La croix huguenote a traversé plusieurs époques

    Quelque temps après la révocation de l’Édit de Nantes, la croix huguenote apparaît en Languedoc.

    Il est raconté qu’une famille de bijoutier nîmois appelée « les Maistre » était la première à avoir créé une version en or de cette croix protestante en 1688.

    Il n’a pas fallu longtemps pour que la mode de ce bijou féminin se répande dans les pays reformés.

    Après avoir été oubliée depuis plus d’un siècle, la croix huguenote fait son grand retour et regagne de l’intérêt aux yeux des croyants protestants.

    Ceci résultait des travaux des érudits et des collectionneurs protestants tels que Raoul Allier, un professeur à la faculté de théologie protestante de Paris.

    En ce temps-là, ce dernier avait réalisé plus de cent six modèles de croix huguenote.

    À l’issue de l’ouverture du musée du Désert à Mialet en 1911, la croix huguenote devint un objet d’expositions et d’articles au sein de la Société du protestantisme français.

    Cette croix à l’allure unique suscitait également un certain nombre de rééditions en or, argent et métal.

    Dès 1912, la librairie générale et protestante de Paris vend la croix huguenote.

    3) La croix huguenote et son lien avec les résistants protestants

    Durant la période entre les deux guerres mondiales, la croix huguenote remplaçait peu à peu le traditionnel pendentif en forme de cœur offert aux jeunes filles lors de la cérémonie de la confirmation protestante.

    C’est depuis la Seconde Guerre mondiale qu’elle s’est réellement affirmée.

    La croix huguenote s’utilisa alors dans l’insigne des résistants protestants en tant que bijou protestant par essence.

    Aussi, les territoires luthériens commencèrent à utiliser la croix huguenote.

    Au moment où l’on parle, cette croix est portée aussi bien par la gent masculine que la gent féminine.

    4) La croix huguenote ou la croix de Malte est semblable à la croix de Saint-Jean

    La croix de Malte visible sur la croix protestante présente une forte ressemblance avec la croix de Saint-Jean et à celle de l’ordre du Saint-Esprit.

    Les huguenots qui utilisaient cette croix étaient irréprochables aux yeux de la loi. Et ce, même durant l’ère des persécutions datant du XVIIe et XVIIIe siècle.

    Les éléments composant la croix huguenote présentaient un sens politique et spirituel. En plus d’être en mesure d’affirmer la vraie foi évangélique, les constituants de la croix protestante s’utilisaient en guise de preuve de loyauté envers la loi et l’État.

    Rappelons qu’avant, Louis XIV interdisait aux protestants tout insigne. Pour symboliser leur révolte, ces derniers ont fait usage de la croix de Malte fleurdelisée.

    5) La croix huguenote présente une signification typiquement chrétienne

    La croix huguenote se démarque des autres types de croix par sa valeur chrétienne. Elle renvoie notamment à la mort du Christ et à sa victoire sur la mort et l’impiété.

    Boutonnées sur les côtés, les huit pointes qui forment la croix protestante rappellent les huit Béatitudes ou règles de vie du chrétien. Mais aussi de celui qui se retrouve persécuté à cause de sa foi.

    Pour ce qui est des douze points composants la croix huguenote, elles désignent les douze disciples de Jésus-Christ.

    Mélangés au cercle autour de la croix, ces douze points nous ramènent à la couronne d’épines que Jésus-Christ portait sur la croix.

    6) La croix huguenote symbolise la souffrance du Christ

    Entre les bras de la croix huguenote se trouvent des fleurs de lys représentant la Trinité sur les armoiries de France.

    Son aspect unique fait penser aux morceaux de la couronne d’épine du Christ délimiter par les bras de la croix quatre cœurs à l’image des quatre évangiles. À savoir Matthieu, Marc, Luc et Jean, auteurs des quatre premiers livres du Nouveau Testament.

    Ce sont pour ainsi dire deux symboles qui renvoient aux douleurs du Christ et des chrétiens de l’époque.

    Selon les dires, les quatre lys à trois pétales dont le tout fait douze pétales représenteraient les douze apôtres.

    7) Le pendentif colombe stylisée sur la croix huguenote représente le Saint-Esprit

    Sur le bas de la croix huguenote se trouve un pendentif colombe suspendu.

    L’oiseau en question est le symbole du Saint-Esprit témoignant à notre esprit que nous sommes bel et bien des enfants de Dieu.

    Elle se retrouve pendue sur la croix pour symboliser le don de paix et du Saint-Esprit sur la Terre offert par le sacrifice de Jésus Christ sur la croix.

    Cette colombe est également la même présente au baptême du Christ qui aurait donné le saint chrême durant le sacre des rois de France.

    8) La croix huguenote représente les trois éléments de la Trinité

    Étant une croix typiquement chrétienne, nous pouvons considérer les quatre cœurs de la croix huguenote comme étant la preuve de l’amour du Père.

    Certains prétendent également apercevoir le symbole du Père, le Créateur, sur les rayons partant du centre de chaque bras de la croix huguenote.

    Sur la croix protestante, les trois éléments de la Trinité sont donc fièrement représentés :

    • Le Père, le créateur ;
    • Le Fils symbolisé par la croix ;
    • L’Esprit saint par la colombe.

    9) La grande croix huguenote sert d’identification à l’Église réformée de France

    Au moment où l’on parle, quatre localités françaises disposent d’un blason moderne présentant une croix huguenote.

    C’est le cas de Saint-Mards-en-Othe dans l’Aube, de Kirrberg, Ratzwiller et Rauwiller dans le Bas-Rhin.

    Cette croix sert notamment de rappel à leur passé protestant et était donc présente sur le logo de l’Église réformée de France.

    fleurs de lys, ce symbole politique permettait d'affirmer la loyauté des protestants à l'égard du roi (« mal conseillé ») et de la France.

    La croix est également un symbole spirituel, éminemment chrétien puisque renvoyant à la mort de Jésus-Christ. Conformément à la tradition réformée, ce n'est pas un crucifix, Jésus n'y est pas représenté souffrant, pour insister sur la bonne nouvelle du dimanche de Pâques, sa résurrection.

    Elle est « boutonnée » aux huit pointes, ce qui peut renvoyer aux huit Béatitudes (Bible, Évangile selon Matthieu, chapitre 5, versets 3 à 10), règles de vie du chrétien2.

    Entre les bras de la croix sont insérées quatre fleurs de lys. Elles délimitent avec les bras de la croix quatre cœurs. Le chiffre quatre peut représenter les quatre évangiles selon Matthieu, Marc, Luc et Jean, les quatre premiers livres du Nouveau Testament)1. Les quatre lys à trois pétales (soit un total de douze pétales) pourraient aussi symboliser les douze apôtres.

    En pendentif, la colombe est le symbole du Saint-Esprit, « qui témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (La Bible, Épître aux Romains, chapitre 8, verset 16). Elle pend de la croix, comme celle présente au baptême du Christ, descendant des cieux : « il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : ‘’Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie.’’ » Évangile selon Marc 1, 10-11. Dans l'Ancien testament, au chapitre 8 de la Genèse, à la fin de l'épisode du Déluge. Elle est le symbole de la paix et de l'espérance.

    Parfois, la colombe est remplacée par un symbole non-figuratif – les calvinistes se méfiant de la tendance à idolâtrer les images religieuses. Soit une perle, soit une ampoule en forme de goutte, parfois appelée « trissou » en occitan. Plusieurs interprétations sont proposées, soit les larmes de la persécution subie par les protestants français, les huguenots, soit une langue de feu descendue sur la tête des disciples le jour de la Pentecôte, un autre symbole de l'Esprit saint.

    On peut interpréter les quatre cœurs comme une évocation de l'amour du Père. Certains voient aussi le symbole du Père, le Créateur, dans les rayons qui partent du centre dans chaque bras de la croix, comme un soleil. Ainsi, les trois éléments de la Trinité sont représentés : le Père, le Fils (la croix) et l'Esprit saint (la colombe).



    Croix occitane

    Croix camarguaise

    Une lauburuCroix basque Lauburu
    Une croix celtiqueCroix celtique croix nimbée (erreur). Symbole du christianisme irlandais. St Patrick

    ornant une monumentale pierre sur l’un des hauts lieux du tourisme irlandais : l’impressionnant site mégalithique de Newgrange.

    Depuis des millénaires, les croix celtiques ornent de nombreuses tombes dans divers pays comme l’Irlande, l’Ecosse, les pays des Galles, en Grande-Bretagne et en Europe.

    Bien qu’elles véhiculent une image évidente du christianisme, les croix nimbées ont d’autres origines plus lointaines.

    En effet, l’on retrouve des traces de cette croix dans les anciennes croyances païennes. Une croix armée uniforme est formée par un cercle de pierres (Calanais) levées sur l’île de Lewis en Ecosse, dans les Hébrides.

    Situé sur la côte ouest de l’île de Lewis, ce cercle de pierre daterait de l’âge des pierres, donc de la préhistoire !

    Dans leur âme, les Celtes considéraient alors qu’il s’agissait du symbole du soleil, ils en ont fait une forme sacrée.

    Les croyances celtes veulent que Saint-Patrick ait pris cet ancien symbole du soleil, et l’a transformé pour créer la croix celtique chrétienne telle que nous la connaissons aujourd’hui.

    Dans l’âme des Irlandais, c’est Saint-Patrick a introduit la croix celtique en Irlande pendant la conversion des rois du paganisme (ni chrétiens ni juifs) au christianisme.

    D’autres théories attribuent la création de la croix celtique au moine irlandais Saint Columbus, de Gartan, comté de Donegal ; ou encore à Saint Declan.

    Des croix celtes vont continuer à être érigées en Grande-Bretagne jusqu’au Moyen Âge.

    Quelles sont les premières croix celtiques ?

    La première apparition de la croix d’origine celtique était gravée sur le roc, telle qu’une croix, en Irlande. Il y a un exemplaire près de Haller Orator, et un autre sur le poêle en croix Ederton.

    Un autre exemple de la première croix celtique date d’environ 650 après J.-C, également en Irlande, le Killaghatee Cross à Dankinel.

    Aux VIIIe, IXe et Xe siècles en Irlande, les Hautes Croix étaient très populaires pour commémorer une personnalité ou un lieu célèbre.

    Plus tard, les hautes croix arborent des sculptures plus perfectionnistes, racontant des histoires de la Bible, comme la Cène ou la crucifixion ; ou encore des événements historiques ou des batailles célèbres.

    Dans les années 1850, les croix celtiques ont surtout servi de pierres tombales et de monuments. Mais il y avait de nombreuses croix hautes en Irlande à l’époque.

    A la même époque, le Celtic Revival (Renouveau celtique), un mouvement culturel, propose une redécouverte de la graphie des croix celtiques, dans les arts picturaux et en bijouterie.

    Les chercheurs ont également remarqué que les premiers chrétiens gnostiques d’Egypte ont eu leur croix copte, une croix qui avait beaucoup de ressemblances avec la croix celtique, avec le cercle et les branches de la croix.

    La croix presbytérienne a également gardé la forme principale de la croix celtique, avec les branches de la croix dotées d’extrémités évasées.

    Quels sont les symboles et la signification de la croix celtique ?

    Les premières acceptions de la croix celtique voyaient dans la croix armée en cercle les principales étapes d’une journée : matin, midi, soir et minuit.

    La symbolique celtique attribue trois cercles qui signifient les différents niveaux de l’univers :

    • le chaos, la Source (Keugant) ;
    • le monde terrestre, l’expérience humaine (Abred) ;
    • la lumière, le cercle final (Gwenwed).

    Une autre méthode associe les quatre pôles de la croix avec les 4 points cardinaux (le nord, le sud, l’est et l’ouest) ; les quatre éléments : la Terre, l’Air, l’Eau et le Feu ; ou encore les quatre saisons : l’hiver, le printemps, l’été et l’automne.

    Même les Amérindiens se servaient la croix pour symboliser leur roue médicale.

    La mythologie nordique avait également de nombreux symboles qui apparaissent dans les histoires, les amulettes ou encore les histoires. L’un de ces symboles était la svastika, la roue solaire, également appelée croix d’Odin.

    Que signifie le cercle de la croix celtique ?

    Tout comme pour la croix celtique elle-même, l’on attribue également beaucoup de symboles particuliers à son cercle.

    D’aucuns trouvent dans le cercle le symbole du dieu solaire romain Invictus ; tandis que d’autres y voient le halo de Jésus-Christ. Certains font le rapprochement avec le symbole du soleil hérité des anciennes racines et croyances païennes.

    L’explication la plus plausible semble être celle de la christianisation de la croix celtique. En effet, les chrétiens de l’époque préféraient ajouter à la croyance celtique existante, plutôt qu’à se substituer à celle-ci.

    Ne pouvant supplanter la foi celtique par la foi chrétienne, les chrétiens ont alors associé la croix latine chrétienne à la croix celtique. Par la suite, ils n’avaient qu’à allonger la branche de la croix du bas pour maintenir les caractéristiques des deux croix.

    Il semblerait alors que la croix celtique telle que nous le connaissons aujourd’hui résulte d’une volonté du christianisme celtique à associer le message biblique à la foi et à la culture celtiques.

    utilisation chrétienne combine une croix latine (croix à jambe inférieure plus longue que les autres) avec le cercle, tandis que les autres utilisations (symboliques, politiques, etc.) sont basées sur une croix régulière (chaque branche de la croix a une longueur identique

    VIIe siècle en Irlande et sur l'île de Bretagne (aujourd'hui appelée « Grande-Bretagne »). Hormis l'Irlande, on en rencontre donc en Écosse, au Pays de Galles et en Cornouailles, bien que dans cette dernière région, le modèle de croix diffère généralement, le cercle étant généralement plus large que la croix1. Les plus connues sont celles d'Irlande, avec la croix de Kells (comté de Meath) et celle de Monasterboice (comté de Louth), qui est aussi probablement la plus ancienne, même si la date exacte où ces croix ont été érigées n'est pas connue avec précision.

    Originellement, la croix n'est qu'un ornement ou un objet liturgique dans les pays orientaux ou romains, mais dans les pays celtiques elle devient dès le VIIe siècle une Haute croix, monument auprès duquel, à défaut d'église, se célèbrent les cérémonies religieuses2.

    Normandie : sur le littoral du pays de Caux (Veules-les-Roses, Saint-Pierre-en-Port, Le Tréport, Anglesqueville-la-Bras-Long, etc.), utilisée comme croix sommitale sur le pignon d'une église ou dans un cimetière. Dans le Cotentin, il y a plusieurs exemplaires de cette croix gravés dans des murs d'église ou sur des tombes. On en trouve quelques-unes aussi en Bretagne à Tressaint (Lanvallay, Côtes d'Armor), dont le sommet est antérieur au XVIe siècle3 ou encore la croix de chemin à Saint-Juvat (Le Paradis, Côte d'Armor, XVIe siècle ?)4, en revanche, la croix de Saint-Cado (Morbihan) est une création récente (1990).

    Elle jalonne aussi les chemins et marque certains villages en Limousin et en Angoumois, voire en Auvergne (ex. : Chambon-sur-Lac), sans qu'on puisse y associer un quelconque symbolisme celtique

    gravure sur les pierres tombales, notamment en Cotentin6.

    Dans la symbolique chrétienne, la croix cerclée est une représentation du signaculum domini, c'est-à-dire les cinq plaies du Christ en croix. Par extension, c'est aussi une image du cœur qui est d'un symbolisme plus fort que celui du soleil ou du pôle car le cœur ne se contente pas de recevoir mais donne la vie dans un échange constant (les prières des hommes et les grâces de Dieu)

    symbole a été repris par des organisations politiques d'extrème droite

     

    Une croix de Sainte-BrigitteCroix de Sainte-Brigitte, un des symboles de l'Irlande.
    En jonc ou paille, elle protège la maison des incendies et des maléfices.

     Une croix papaleCroix papale. Les trois traverses représentent le triple rôle du Pape :
    évêque de Rome
    patriarche de l’Occident
    successeur de Saint Pierre

    habituellement soutenue par l’Agneau de Dieu.

    Croix orthodoxe. Trois traverses : le titulus crucis portant le motif de la condamnation de Jésus, "INRI",
    le suppedaneum, support incliné sur lequel Jésus-Christ posait les pieds

    les orthodoxes effectuent le signe de croix en utilisant les trois doigts de la main droite pour toucher le front, la poitrine, l’épaule droite puis gauche.

    Quelle est cette religion ?

    D’entrée, sachez que les catholiques et les orthodoxes font tous deux partie de la même religion, le christianisme. Autrement dit, ils prient le même dieu et se basent sur le même livre sacré, à savoir, la Bible.

    Mais au fil des siècles, les deux religions se sont différenciées. Les églises orthodoxes se fondent désormais sur la vraie croyance en restant fidèles à la foi des premiers conciles.

    Contrairement à la religion catholique, l'orthodoxie autorise les prêtres à se marier et à avoir des enfants.

    Pourquoi la croix orthodoxe est-elle différente ?

    La croix orthodoxe se différencie de la croix patriarcale et de la croix de Lorraine par la présence de la troisième barre en oblique. Et chacune des barres a sa propre signification.

    La plus haute barre rappelle la plaque sur laquelle Ponce Pilate a fait inscrire « Jésus Christ Roi des Juifs » qu’il a ensuite cloué sur la croix pour se moquer de Jésus.

    Concernant la barre inférieure, elle a servi d’appui pour les pieds du Christ. L’inclinaison de la barre a une signification particulière qui varie suivant les traditions.

    Dans la tradition orthodoxe russe, la barre est inclinée vers la gauche (vers le Mauvais larron), en direction de l’Enfer tandis que l’autre extrémité était pointée vers le bon larron (à droite), bénéficiant déjà d’une place au paradis.

     

    Croix byzantine. La plus décorée des croix orthodoxes. A mi-chemin entre crucifix et croix orthodoxe russe.

    La croix byzantine est certainement la croix orthodoxe la plus travaillée et la plus décorée. Sa forme est un mélange de crucifix et d’une croix orthodoxe russe.

    En clair, cette croix montre une figure de Jésus et se compose à la fois de trois barres dont l’une est inclinée.

    Ce modèle de croix orthodoxe est très utilisé à Byzance, d’où son nom. Plus particulièrement, elle avait habillé les armures et les bannières au Moyen Âge.

    Par la suite, on pouvait retrouver des variations de la croix byzantine sur le drapeau grec moderne, mais aussi sur de grands monuments religieux.

    Malheureusement, on ne l'utilise plus que très rarement dans la tradition orthodoxe moderne.

    Croix de Saint-Nicolas, un des saints les plus appréciés des chrétiens orthodoxes, célèbre pour son caractère charitable et soucieux des enfants, évêque de Myre, 280 à 342.

    Croix mariale utilisée comme insigne par Jean-Paul II, formée d’une croix latine et de la lettre M symbolisant la Sainte Vierge au pied de la croix du Golgotha

     

    Crucifix de Saint Damien adoré de François d’Assise, devant lequel il reçut la requête du Seigneur de réparer sa maison. Jésus blessé, triomphant, résolu et fier malgré la souffrance. Une auréole renferme une croix, symbole de Sa gloire imminente.

     

     La croix de JérusalemCroix de Jérusalem, emblème des Chrétiens d'Orient, armoiries de Jérusalem.

    XI  XIIe s. Godefroy de Bouillon adopta la croix de Jérusalem comme symbole du nouvel état croisé "Royaume latin de Jérusalem".

    symbole central : le Christ.
    quadrants : quatre évangélistes.

    les cinq blessures de Jésus pendant sa crucifixion.

    Croix éthiopienne. Christianisme Ier siècle, IVe siècle Saint François de Tyr.
    Christianisme orthodoxe propre.
    trois formes : pendentifs pour les fidèles, croix manuelles de bénédiction pour les prêtres et imposantes croix de procession.
    croix de Lalibela, la croix de Gondar et la croix d'Axum

    Une croix de Saint-Pierre Croix de Saint-Pierre, inversée. Il aurait été crucifié la tête en bas, ne voulant pas avoir l'honneur de mourir comme Jésus.
    Symbole considéré par certains comme satanique (opposé de la croix latine).

    Elle doit son nom à l’apôtre Pierre qui a été crucifié la tête en bas, estimant qu’il ne méritait pas d’être crucifié comme Jésus.

    La croix chrétienne de St Pierre est à la fois considérée comme un symbole chrétien et parfois, à tort, comme une croix satanique

    apôtre de Jésus. Selon l’histoire, il venait de Bethsaïde et vivait comme pêcheur.

    Au départ, il s’appelait Simon avant d’être rebaptisé Pierre apôtre par Jésus-christ et de compter parmi ses disciples.

    Dieu a choisi ce nom pour symboliser son rôle en tant que fondateur de l’Église. À la mort de Celui-ci, il est devenu le premier évêque de Rome. Et à travers les beaux actes de pierre, Jésus-christ a jugé qu’il avait déjà les clés du royaume.

    Finalement, l’apôtre Pierre meurt martyrisé en l’an 64 à la suite des persécutions de l’empereur romain Néron contre les Chrétiens.

    Le Pape est ensuite devenu le successeur de pierre.

    constructions mégalithiques de la croix de st pierre se trouvent en France, en Ille-et-Vilaine.

     



    Une croix solaire Croix solaire, du Néolithique. En astronomie représente la Terre.

     

     

     

    Croix de Saint Jacques. Doit cette forme à l’utilisation des pèlerins qui, plantée en terre, s’agenouillaient pour la prière.

    ordre de Santiago, ordre militaire de chevaliers créé en l’an 1171 pour protection des pèlerins de passage à Saint-Jacques-De-Compostelle.

    croix de Calatrava. Ordre militaire de Calatrava fondé en 1157 par le roi de Castille
    Les formes de cœurs représentent le Sacré-Cœur
    la plus mystérieuse jusqu’à nos jours.

     

    Croix de Saint Émilien de la Cogolla
    Croix wisigothique, aux bras ancrés, de Saint Émilien, ermite d'Espagne du VIe siècle. Cruz de San Millán.
    Les douze pointes symbolisent les douze apôtres. Au centre, des feuilles d’orties rappelent que suivre le chemin de Dieu se révèle douloureux, une fleur à huit pétales symbolise les huit béatitudes, un point représente Dieu. De la fleur partent quatre boutons en trèfle symbolisant la Trinité.

     

     Une croix scandinaveCroix scandinave présente en Norvège, Suède, Finlande, Danemark, Islande…

    Triskell, à 3 branches Eau Terre Feu - 3 dieux celtes Lúgh Daghda Ogme - lever zénith coucher du Soleil

     

    Arbre de la vie

    Croix en Arbre de la Vie
    Deux légendes :
    - L’arbre qui donna le bois de la Croix de Jésus est né d'une des trois semences (cèdre, cyprès, pin)
    mises dans la bouche d’Adam à sa mort

    - A la mort d’Adam, Seth posa dans sa bouche une branche de l’Arbre de la Vie, donnée par l’Archange Michel.
    De cette branche est né un nouvel arbre.

    "
    Je suis la vie" (Jean 14,6 ; 6,53)

    Triskell

    Le Triskell est un autre symbole celte très connu. Avec ses trois branches, le Triskell s’est vu attribuer de nombreuses significations, ou plutôt d’interprétations.

    La plus populaire de ces interprétations attribue les trois branches aux éléments Eau, Terre et Feu ; tandis que d’autres les associent avec le Ciel, la Terre et l’Eau.

    Contrairement aux croix figées, le Triskell véhicule l’idée de dynamisme, d’enthousiasme et de mouvement. Ses trois branches doivent toujours être tournées dans le sens sacré, qui est le sens inverse des aiguilles d’une montre. Autrement, le Triskell indique un conflit ou une guerre.

    Avec la croix celtique, le Triskell est un symbole très répandu chez les Celtes. Si son origine remonte à l’époque du néolithique, il n’est apparu chez les Bretons qu’en 1914.

    A l’époque, le symbole est pris par le parti nationaliste breton, un groupe de résistants à dérives fascistes.

    Plus tard, dans les années 70, le Triskell fait son come-back dans la musique celtique avec les chanteurs comme Alan Stivell.

    Aujourd’hui, le Triskell est représenté sur le drapeau de la Bretagne, de l’île de Man et de la Sicile.

    Croix ancrée
    La croix ancrée est associée à saint Benoît de Nursie, elle est utilisée par l'Ordre de Saint-Benoît à sa création.

    Croix arménienne
    La croix arménienne est un symbole du christianisme arménien depuis le VIe siècle. Il s'agit d'une croix chrétienne (généralement une croix latine pattée) aux extrémités fleuries qu'on appelle aussi la « croix fleurie ».

    Croix bannière
    µUne croix bannière (ou croix à bannière) est un monument chrétien composé d'un fût supportant un élément sculpté de forme rectangulaire et rappelant une bannière de procession. Elle peut être isolée (croix de chemins, croix de carrefour) ou dressée dans un cimetière ou devant une chapelle ou une église. Les croix bannière sont surtout présentes en Bretagne, principalement dans le Morbihan. On les appelle aussi «croix à panneau» ou «croix à tableau». Elles sont datées des XVe et XVIe siècles.

    La croix de Cantorbéry ou croix de Canterbury est l'une des croix qui symbolisent la foi chrétienne, et plus particulièrement l'anglicanisme, dont elle est l'un des emblèmes caractéristiques. Elle doit son nom à son modèle d'origine, une fibule saxonne datant de l'année 850 environ et découverte en 1867 lors de fouilles archéologiques dans la ville de Cantorbéry1.

    Description

    La croix d'origine, exposée au Beaney House of Art and Knowledge, est une fibule cruciforme de bronze comportant des panneaux triangulaires plaqués d'argent, marquée d'une triquetra niellée d'émauxN 1. Du petit carré central partent quatre branches qui s'évasent vers l'extérieur et dont les extrémités courbes s'inscrivent sur la circonférence d'un même cercle, ce qui donne une forme circulaire à l'ensemble.

    Une croix dominicaine est une croix fleur-de-lysée blanche et noire utilisée par l’ordre des Dominicains ou ordre des Prêcheurs.

    Sur leur blason, elle est entourée de la devise Laudare, benedicere, prædicare (louer, bénir, prêcher) et surmontée de l’étoile à huit branches, symbole de saint Dominique.

     

     

    CROIX LATINE

    Antérieure de plusieurs siècles à Jésus. Civilisations mésopotamiennes, amérindiennes...
    Symbole du christianisme, elle s'impose comme emblème au IVe siècle, adoptée par l'Empereur Constantin au côté du chrisme.
    Son culte débute après la diffusion de la légende de la relique de la Vraie Croix par sa mère.
    IVe Ve s, orne les édifices religieux.
    VIe s, associée aux représentations du Christ.
    Staurologie (stauros croix), théologie de la croix.

     Supplice de Jésus, crucifixion.
    - torture et souffrance : condition humaine, ignorance
    - amour : en se laissant arrêter et placer sur la croix, Jésus a montré l’étendue de son amour. Pardon, rédemption
    - vie et renaissance
    - alliance : union de Dieu et de l’humanité
    - laver le pêché originel d’Adam et Eve. La Croix aurait été faite du bois de l’arbre de vie
    L’homme est fait pour retrouver son Créateur
    Point central : origine de toute chose
    Trait horizontal : monde manifesté, inerte, chaotique
    Trait vertical : Lumière spirituelle, axe du monde
    Les deux branches, dualité, deux éléments opposés inséparables. L’un n’existe pas sans l’autre
    - verticale : principe masculin
    - horizontale : principe féminin
    Quatre directions cardinales, quatre éléments de la matière
    Ligne verticale : vie
    Ligne horizontale : matière
    Axe vertical : lien haut - bas, monde céleste - monde terrestre, esprit - matière, âme - corps, homme - Dieu.

    Architecture des églises et chapelles : la nef branche la plus longue, le transept la traverse, le chœur la pointe.

     

    CRUCIFIX

    XIe siècle - mi XIIe Jésus est crucifié avec quatre clous : 

    La Croix

    Voici la légende du quatrième clou, l'histoire des crucifix, la recherche scientifique de la terrible épreuve à porter
    au dossier du Saint-Suaire :

    Le quatrième clou de la croix
    "Le Christ condamné, deux soldats romains reçoivent l'argent pour l'achat de quatre grands clous nécessaires à l’exécution. Ils en boivent la moitié au cabaret et entrent chez un forgeron juif. "Forge-nous quatre clous, c'est pour crucifier
    le Christ". Le forgeron refuse. Les soldats, furieux, le transpercent de leurs lances, lui brûlent barbe et cheveux.
    Puis ils se rendent chez un deuxième forgeron juif. "Forge-nous quatre grands clous"... L'homme obtempère lorsqu'il entend la voix de son confrère mort : "Ne forge pas ces clous, compagnon, c'est pour crucifier le Christ". Les soldats
    tuent le deuxième forgeron, mais ils n'ont pas les clous. Pas moyen de revenir bredouille. Ils fouillent la ville, et,
    derrière une porte, aperçoivent un forgeron tzigane qui vient juste de forger trois grands clous. Les soldats s'en emparent: "Il nous en faut un autre, vite ! Voilà l'argent". Le Tzigane, étonné, va pour obéir, quand il entend la voix des deux forgerons morts. "C'est pour crucifier le Christ". Pris de peur, il se sauve à toutes jambes, abandonnant les trois clous,
    ceux de la croix. Bien plus tard, il retrouve une forge et se remet à travailler, essayant d'oublier son aventure. Au premier coup de marteau, apparaît sur l'acier de l'outil le quatrième clou, brillant si fort qu'il illumine le désert tout entier,
    comme un reproche. Le Tzigane s'enfuit... en vain, partout poursuivi par le clou, comme ses enfants et petits enfants.
    Voilà pourquoi les fils du vent marchent sans fin ni trêve".

    Le Calvaire est l’autre nom du Golgotha, colline à l'extérieur de Jérusalem où Jésus a été crucifié.
    Sculpture, peinture, gravure, image, croix, stèle, petit tombeau, etc., représentant la scène de la crucifixion.

    Crucifix : Christ en croix. Il était d'usage de placer, dans les églises, cathédrales, abbatiales ou paroissiales,
    de grands crucifix de bois ou métal suspendus au-dessus des poutres transversales indiquant l'entrée du chœur.
    - Les Grecs représentent toujours Jésus-Christ attaché à la croix avec quatre clous. Saint Grégoire de Tours en met ;
    un à chaque main et chaque pied ; sous les pieds, une base empêchant que le poids du corps ne l'attire en bas 
    et lui déchire les mains. L'impératrice Hélène fit mettre deux clous dans le mors de la bride du cheval de Constantin,
    son fils, et en jeta un dans l'Adriatique pour en calmer les agitations. Ou elle en mit un dans le casque de l'empereur Constantin.
    D'autres croient qu'il n'y eut que trois clous, un à chaque main, un aux deux pieds ; l'usage des Latins est plutôt
    pour ce dernier sentiment, car la plupart des anciens crucifix n'ont que trois clous. Nonnus croit qu'on se servit aussi
    de chaînes pour lier les bras, et Saint-Hilaire parle de cordes avec lesquelles on l'attacha.

    - Interdiction de la crucifixion par Constantin vers 320.
    - Ve siècle, Jésus habillé "posé" sur une croix
    - Xe siècle, quelques crucifix apparaissent montrant un crucifié doux et bienveillant, vêtu d'une longue robe à manches
    ne laissant voir le nu qu'aux extrémités des bras et des jambes.
    - Les crucifix primitifs, Saint-Sernin et Amiens, ont la tête couverte d'une couronne royale.
    - XIe XIIe siècles, la robe s'écourte, les manches disparaissent, la poitrine est découverte quelquefois, la robe
    n'étant plus qu'une tunique.
    - XIIe siècle, Jésus est tête nue
    - Seconde moitié du XIIe siècle. Le supplicié est un homme souffrant. Trois clous seulement attachent les membres
    du Christ, tandis qu'avant cette époque ils étaient quatre.
    Habituellement, le Christ en croix est nimbé du nimbe crucifère.
    - XIIIe siècle, la tunique est aussi courte que possible. On voit la couronne d'épines.
    - Fin XIIIe, le Christ est affaissé, la tête empreinte d'une expression de souffrance physique poussée à l’extrême.
    - XIVe, elle n'est plus qu'un morceau d'étoffe ou de toile roulé autour des reins. On attriste la figure du crucifié
    et grave les souffrances physiques.
    - XVe siècle, le Christ est soumis au plus affreux supplice

    Tous les condamnés portaient leur "croix" jusqu’au lieu du supplice ; en réalité la pièce transversale sur laquelle
    leurs mains allaient être clouées, le patibulum (d'où patibulaire "qui mérite de porter une croix"), qui était fixé
    sur un pieu vertical fiché en terre, le stipes. Les condamnés le portaient en travers des épaules, les avant-bras
    attachés par des cordes.
    Les images relevées sur le Suaire sont très directement reliées au port du patibulum : blessures sur l’épaule droite, patibulum appuyant sur l’omoplate gauche, aggravées par des chutes : sur le genou droit, puis la poutre retombe
    en arrière en frottant et écorchant l’épaule droite, la pointe de l’omoplate gauche.
    Arrivé au lieu du supplice, on déshabille le condamné, l’étend en travers du patibulum, encloue une main, tire un peu
    sur l’autre que l’on encloue, puis on fait lever le condamné, le dirige vers son stipes, hisse le patibulum, fait plier
    les genoux et encloue les pieds.
    Si l'on plante le clou dans la paume de la main, il déchire les muscles, ligaments et aponévroses qui cèdent sous le poids.
    Il faut le planter dans un espace solide, résistant (la force sur chaque poignet équivaut à son poids), l'espace de Destot.
    La blessure relevée sur le Suaire correspond exactement.
    Un détail a échappé pendant des siècles : on ne voit pas les pouces, mais seulement les 4 doigts. Au moment où le clou traverse l’espace de Destot, il provoque une lésion du nerf médian provoquant l’abduction forcée du pouce vers la paume de la main ; ne provoquant pas de lésion de la partie sensitive du nerf, le supplicié ressent dans chaque main, poignet
    et avant-bras une douleur fulgurante névralgique, que chaque mouvement réveille.
    A lui seul, ce détail suffit pour affirmer que le Suaire est authentique et a renfermé le corps d’un supplicié par crucifixion.
    La mort sur la croix se fait par asphyxie et, tant qu’il en a la force, le condamné cherche à respirer en prenant appui
    sur ses pieds ; mais chaque mouvement pour échapper à l’étouffement déclenche l’horrible douleur névralgique
    dans les nerfs médians lésés.
    Les pieds sont croisés, le gauche devant le droit, en hyper-extension, donc fixés à plat sur le stipes.

    Causes de la mort
    - importante perte de vitalité résultant de la flagellation et des hémorragies, manque d’alimentation et de boisson entraînant une déshydratation avec son cortège de fatigue majeure, maux de tête, soif intense…
    - l’asphyxie par blocage mécanique de la cage thoracique et paralysie respiratoire due aux crampes des muscles respiratoires : diaphragme, pectoraux, sterno-cléido-mastoïdiens, intercostaux. La paralysie de ces muscles entraîne
    une dilatation de la cage thoracique avec projection en avant du sternum et creusement de l’épigastre, refoulement
    des viscères vers le bas par le diaphragme entraînant un bombement de la partie basse de l’abdomen.
    - appauvrissement du sang en oxygène et enrichissement en gaz carbonique, acidose, transpiration profuse
    (aggravant la déshydratation) et crampes musculaires.
    Le malheureux n’a le choix qu’entre deux positions : se laisser aller en mettant le poids de son corps sur les clous plantés dans ses poignets d'où asphyxie ; pour respirer un peu, il appuie sur les clous de ses pieds et se relève
    de quelques centimètres au prix d’un effort épuisant.
    Parfois les bourreaux avaient pitié des suppliciés et leur brisaient les jambes à coups de barre de fer. Ne pouvant prendre appui sur leurs jambes pour respirer, ils ne mettaient pas longtemps à mourir d’asphyxie. Les Évangiles rapportent
    que c’est ce qui arriva aux deux larrons. Mais arrivés à Jésus il le trouvèrent déjà mort, ne lui brisèrent pas les jambes mais lui donnèrent un coup de lance dans le côté "aussitôt il en sortit du sang et de l’eau".

    Le Saint Suaire de Turin



    LES ESSENIENS
    La lecture des écrits apocryphes ('caché', considérés comme non authentiques par les autorités religieuses)
    hindou (la vie de saint Issa) et essenien (lettre d'un essénien de Jérusalem), nous apprend, avec une forte probabilité,
    que Jésus a survécu à la crucifixion.
    Voyons cette lettre de plus près :
    - ... Ils attachèrent les bras comme d'habitude avec des cordes solides... lui attachèrent les pieds et lui serrèrent
    à la moitié des jambes des cordes solides...
    Ils passèrent dans ses mains des clous de fer épais, mais aucun par ses pieds, car ce n'était pas l'usage.
    - Un soldat a mis une éponge trempée dans du vinaigre sur une longue canne d'hysope, et de celle-ci Jésus a étanché sa soif.
      Une jarre remplie d’eau vinaigrée, boisson des légionnaires en campagne pour étancher la soif, était sur le lieu du calvaire
    dépourvu d’ombre. C'est donc un acte de compassion.
    - ... Joseph d'Arimathie... riche et membre du Conseil... très estimé par le peuple... prudent... ne semblait appartenir
    à aucun parti... secrètement membre de notre Ordre... Son ami Nicodème... homme très savant... appartenait
    au plus haut degré de notre Ordre... connaissait les secrets des thérapeutes.
    - ... il leur parut... étrange que Jésus, ayant passé moins de sept heures, soit déjà mort... Nicodème... dit :
    "Aussi sûr que ma connaissance de la vie et de la nature, aussi sûr il est possible de le sauver"... nous devons immédiatement
    avoir le corps avec ses os intacts, parce qu'il peut encore être sauvé !".
    Quand les deux voleurs furent frappés... avec des bâtons lourds et leurs os brisés, le Centurion passa à la croix de Jésus,
    disant aux soldats : "Ne brisez pas ses os, car il est mort". Pilate voulait savoir si Jésus était... mort. "Ainsi, il est",
    dit le Centurion, "donc nous ne lui avons pas brisé les os". Pour en être plus sûr, un des soldats enfonça une lance
    dans le corps de telle sorte qu'elle passe sur la hanche et dans le côté. Le corps ne montrait pas de convulsions,
    et c'était un signe certain qu'il était réellement mort... De la blessure insignifiante coulait du sang et de l'eau...
    D'une plaie d'un cadavre ne coulent que quelques gouttes de sang épaissi.
    - Il détacha ses liens, tira les pointes de ses mains... le posa sur le sol... Nicodème répandit des épices fortes
    et des baumes de guérison sur de longs morceaux de byssus, "soie de mer", fibres sécrétées par les moules
    pour se fixer au support rocheux.
    - Préparation :
    Cire blanche - gomme gugale - chaux de plomb - myrrhe - galbanum (férule gommeuse) - aristoelchia longa -
    sous-acétate de cuivre - gomme ammanicum - résine de pinus longifolia - encens - aloès - huile d'olive.
    - Le corps fut... déposé dans le sépulcre fait dans les rochers, qui appartenait à Joseph.
    Ils enfumèrent... la grotte avec de l'aloès et d'autres herbes fortifiantes...
    Le corps... étendu sur le lit de mousse... ils placèrent une grande pierre devant l'entrée, pour que les vapeurs
    puissent mieux remplir la grotte.
    - Un de nos Frères est allé à la tombe... vêtu de la robe blanche... il se reposa sur la pierre qu'il avait retirée de l'entrée selon ses ordres... les soldats s'enfuirent et répandirent le bruit qu'un ange les avait chassés.
    - Trente heures s'étaient écoulées depuis la mort supposée de Jésus... quand le Frère, ayant entendu un léger bruit
    dans la grotte, entra... il sentit une odeur étrange... observa... que les lèvres... bougeaient, et qu'il respirait. Il s'approcha... de Jésus pour l'aider, et entendit de légers cris s'élever de sa poitrine.
    Le visage prit une apparence vivante, et les yeux ouverts et étonnés contemplèrent le novice de notre Ordre.
    Nicodème... médecin expérimenté... ajouta que le sang et l'eau qui coulaient de la plaie étaient un signe certain
    que la vie n'était pas éteinte.
    - Nous aperçûmes le novice... soutenant la tête de Jésus sur sa poitrine... comme Jésus reconnaissait ses amis esséniens...
    il s'assit en demandant : "où suis-je"?... Il mangea des dattes et du pain trempé de miel... Nicodème lui donna du vin à boire,
    après quoi Jésus fut grandement rafraîchi, et il se leva... il prit conscience des plaies dans ses mains et dans son côté.
    Mais le baume... avait un effet apaisant et elles avaient déjà commencé à guérir.
    ... Joseph... dit : "Ce n'est pas un lieu où rester plus longtemps, car ici les ennemis pourraient facilement découvrir
    notre secret et nous trahir".
    Mais Jésus n'était pas encore assez fort pour marcher loin... il a été conduit à la maison appartenant à notre ordre...
    près du calvaire...

    Et poursuivant les recherches :
    3 théories :
    - 1, Jésus n'aurait pas été crucifié, aurait quitté la Palestine pour se réfugier à Damas, Empire Perse, jusqu'aux rives
    de l'Indus, Pakistan actuel. Il aurait voyagé en Inde, en Afghanistan.
    - 2, il aurait été crucifié mais ne serait pas mort, tombé en catalepsie, coma d'épuisement, déshydratation.
    Quand sa mère, sa compagne et Joseph d'Arimathie sont venus réclamer son corps aux gardes romains, le sous-officier
    a vérifié qu'il était mort en le faisant piquer par un légionnaire avec son pilum. Jésus ne réagissant pas, il les a autorisés
    à partir avec ce qu'il croyait être sa dépouille.
    Joseph l'a fait soigner dans le plus grand secret. Bakchich aux gardes romains. Après son rétablissement, Jésus partit
    avec sa compagne Marie-Madeleine et d'autres proches à Damas, en dehors du monde romain.
    - 3, une copie d'un texte des Upanishads, Nachiketas fait l'offrande de sa vie par amour pour son père, rachète ses péchés
    et ressuscite à la vie, après trois nuits dans l'antre de la mort.

    Jésus né d'une vierge, exclusivement chrétien, mort sur la croix, ressuscité au troisième jour et fils de Dieu n'a jamais existé.

    Selon "La vie de Saint Issa", Jésus (Issa, fils de Dieu) est né au premier siècle en Israël, les savants Védiques l’ont instruit
    de  13 à 29 ans.
    "Jésus a vécu en Inde. Issa était aimé de tout le monde parce qu’il habitait en paix avec les Vaishyas et les Shudras
    qu’il conseillait et aidait".
    Jésus a enseigné dans les villes saintes de Purî (Jagannath), Bénarès (Uttar Pradesh) Rajagriha (Bihar).
    "Le jeune garçon arriva dans une région du Sindh (carrefour entre les mondes iranien et indien, Asie centrale
    et Golfe Persique) en compagnie de marchands. Il s’installa parmi les Aryens avec l’intention de se perfectionner.
    Il a beaucoup voyagé dans le pays des cinq rivières (Punjab), et est resté brièvement avec les Jaïns
    avant de se rendre à Jagannath".
    Jésus aurait rendu visite à des colons juifs en Afghanistan qui avaient fui l’empereur juif Nebuchadnezzar.
    Les locaux disent que Jésus a passé des années dans la vallée du Cachemire, jusqu’à ses 80 ans. 61 à 65 ans en Inde, Tibet
    et régions environnantes. Il aurait été enterré au sanctuaire de Roza Bal à Srinagar*, au Cachemire.
    Les textes découverts à Nag Hammadi (Égypte) et l’évangile de Thomas soutiennent ces notions.

    L’histoire de Jésus et Bouddha offre des points de comparaison.
    Les naissances se déroulent lors d’un voyage et attirent des vieillards, Siméon le pieux et Asita l’ascète,
    qui reconnaissent dans ces enfants les futurs sauveurs de l’humanité.
    “Guidé par l’Esprit, Siméon vint au temple, et quand les parents entrèrent, portant l’enfant Jésus pour faire
    ce que prescrivait la Loi, Siméon le prit dans ses bras et loua Dieu, car il avait vu le Messie du Seigneur” (Luc, 2.25-28)
    “Le sage aux longs cheveux regarda l’enfant, et avec une grande joie le prit dans ses bras et dit :
    “Il n’y a rien de comparable à ceci : voici l’ultime, voici l’homme parfait”. (Sutta Nipata, 689.691)
    Le Bouddha était fils de roi, et après avoir vécu en prince, quitta le monde et devint ascète.
    On fait remonter l'arbre généalogique de Jésus au roi David.
    Vers la trentaine, chacun d’eux vivra des expériences transformatrices. Ils devront vaincre le démon ou Mara le tentateur.
    Ils atteignent l’éveil à leur nature divine et retournent servir l’humanité par leurs paroles et leurs actes.
    “Car le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour une multitude”. (Marc, 10.45)
    “Je suis votre caution pour ne pas revenir, pour ne pas subir la lourde loi de la réincarnation”. (Itivuttaka 1.1.6)
    Ils proposent une nouvelle vision de l’homme et de l’humanité dépouillée d'égoïsme, séparativité, exclusivisme.
    Valeurs de générosité, compassion, ouverture à l’autre ; la Pleine Conscience, le Saint Esprit peuvent faire naître
    au cœur de chacun la graine du Bouddha ou de sénevé, la nature lumineuse de l’esprit.
    Ils aspirent à réformer la société en apportant une exigence morale d’application des principes. Dimension universelle
    qui transgresse les convenances sociales et provoquent des réponses violentes dans leurs sociétés respectives.
    Leurs morts s’expriment par des tonnerres et tremblements de terre.
    “De nouveau, Jésus poussa un grand cri. Il rendit le souffle. Alors le voile du Temple se déchira en deux de haut en bas.
    La terre trembla. Les pierres se fendirent”. (Matthieu, 27.50 et 51)
    “Lorsque le Seigneur Béni trépassa, il y eut un grand tremblement de terre, terrible, à faire dresser les cheveux sur la tête, accompagné par un bruit de tonnerre.” (Digha Nikaya, 16.6.10)
    *À Srinagar, une vieille sépulture est attribuée à Yuz Asaph, né d'une vierge en Galilée. Pour les adeptes du mouvement Ahmadiyya, rassemblant plusieurs millions d'adeptes, il s'agit de Jésus.
    Ouvrant le tombeau de Jésus de Nazareth dans l'église du Saint-Sépulcre, les archéologues savaient qu'ils n'y découvriraient aucun squelette. Selon la légende, le marbre ne protège que le lit funéraire du Christ où il a été déposé après sa crucifixion. La résurrection est une croyance appuyée sur aucune preuve. Sa tombe, érigée à Srinagar, capitale du pays, fait toujours l'objet de pèlerinages.
    Après avoir repris ses esprits dans la grotte du Saint-Sépulcre, Jésus est passé saluer ses disciples, a quitté la Galilée
    où il lui était impossible de poursuivre sa mission, et prit la route de Damas avec sa mère. En chemin, il rencontra Saul,
    le ralliant à sa cause, poursuivit sa route durant plusieurs décennies, par petits bonds vers l'Est. De très anciens écrits confirmeraient cette migration. Jésus serait arrivé dans la vallée du Cachemire, peuplée d'une partie des tribus perdues d'Israël, où il choisit de s'établir, ce que plusieurs travaux archéologiques confirmeraient.
    Yuz se serait marié, aurait eu des enfants, continué sa mission divine jusqu'à sa mort.
    Le Bhavishya Mahapurana, compilé en l'an 115, raconte la rencontre entre le roi Shalivahana et Jésus près de Srinagar
    bien longtemps après la crucifixion. Tradition orale des Disciples de Jésus en Afghanistan.
    "Shalivahan vainquit les hordes de Chinois, Parthes, Scythes et Bactriens, tira une frontière entre les Aryas et les Mlecchas, ordonna à ces derniers de se retirer de l'autre côté de l'Inde. Un jour, dans le Ladakh, il vit un homme assis sur une montagne qui semblait promettre de bons auspices. Sa peau était belle et il portait des vêtements blancs.
    Il demande au saint homme qui il est.
    "Je suis appelé un fils de Dieu, né d'une vierge, ministre des non-croyants, sans relâche à la recherche de la vérité."
    "Quelle est ta religion ?"
    "Ô grand roi, je viens d'un pays étranger où il n'y a plus de vérité et où le mal ne connaît pas de limites.
    Dans le pays des non-croyants, je suis apparu comme le Messie. Mais la démone Ihamasi des barbares (dasyu) s'est manifestée sous une forme terrible ; on m'a livré à elle à la manière des non-croyants et j'ai fini dans le royaume d'Ihamasi.
    "Ô roi, prête ton oreille à la religion que j'ai apporté aux non-croyants ; après la purification de l'essence et du corps impur
    et après avoir cherché refuge dans les prières du Naigama, l'homme priera l’Éternel. Au travers de la justice, de la vérité,
    de la méditation et de l'unité de l'esprit, l'homme trouvera son chemin vers Isa dans le centre de la lumière.
    Dieu unira finalement en lui-même l'esprit de tous les êtres qui errent. Ainsi, ô roi, Ihamasi sera détruite
    et la bienheureuse image d'Isa, le donneur de bonheur, restera à jamais dans le coeur ; et j'étais appelé Isa-Masih."
    Après que le roi eût écouté ces paroles, il prit l'enseignant des non-croyants et l'envoya dans leur pays impitoyable."
    Dans sa première époque en Inde, Jésus était connu comme Issa. Après la crucifixion, au Cachemire, comme Yuz Asaf.
    “Les Disciples d'Issa, fils de Mariam" (Jésus, fils de Marie), se disent musulmans et habitent dans la région ouest
    de l'Afghanistan. Leur chef Abba Yahiyya (Père Jean), érudit, connaissait les écritures, et des écritures juives,
    récitait la succession des maîtres (gurus) sur 60 générations, jusqu'à "Issa, fils de Mariam de Nasara (Nazareth), le Kashmiri".
    Selon la communauté, Jésus était charpentier et berger...
    Les "Traditions de Masih" (l'élu) est le livre saint de la communauté. Ils ne croient pas dans le Nouveau Testament
    et pensent que les Évangiles sont en partie vrais mais écrits par des gens qui n'ont pas compris les enseignements du Maître.
    "Ces gens lisent et répètent une partie de l'histoire. Ils ont tout a fait mal compris le message. Nous avons l'histoire
    qui nous a été dite par le Maître (Jésus), et par lui nous serons sauvés et rendus entiers. Quelques évènements de la Bible sont vrais, mais beaucoup de choses sont inventées imaginées ou mises pour des raisons moins que dignes.
    Issa a vécu pendant plus de trente ans après que ces documents aient été achevés, et il nous a dit ce qui était vrai.
    Jésus était le fils de Dieu parce qu'il avait atteint ce rang par sa bonté et ses sacrifices. Il était ainsi égal à une personne divine. Il est venu après Jean le baptiste qui avait lui-même atteint le plus haut degré d'évolution possible. Jean l'a baptisé par l'eau, Jésus avec l'esprit et le feu. C'étaient les trois stades de compréhension qui étaient enseignés par nos Chrétiens".
    Baptême, Saint Esprit et Royaume de Dieu sont trois stades d'illumination.
    Ces Suivants d'Issa ont un repas rituel, comme le dernier dîner de Jésus, mais effectué une fois par semaine.
    Pain et vin consommés comme symboles des expériences de l'accomplissement de la proximité à Dieu.
    Ils sont convaincus que le jour viendra où le monde découvrira la vérité sur Jésus.
    3 groupes différents, dans le monde, Gnostiques chrétiens, Disciples de Jésus Afghans, Bouddhistes du Tibet
    partagent une même compréhension des enseignements de Jésus totalement différente du "Christianisme".

    A 5 km de Damas se trouve le lieu-dit "Mayuam i Isa" (lieu ou a vécu Jésus).
    D'après la Bible, c'est près de Damas que Paul aurait rencontré Jésus, ''Actes des apôtres'', § 9.
    Le père de l'église, Irénée, dans son livre "Contre les hérésies", dit que Jésus a vécu vieux en Asie,
    jusqu'au temps de l'empereur Trajan (98).
    Selon l'Évèque Eusèbe de Césarée (265-339), le roi Abgar 5 Ukkuma, roi d'Osrhoène (09-46), aurait demandé à Jésus
    de le soigner, alors qu'il était à Damas. Jésus lui aurait envoyé son disciple Thaddée (Jude, fils d'Alphée, le cousin de Jésus). Royaume d'Osrhoène, nord-ouest de la Mésopotamie, capitale Edesse (l'Urfa turque actuelle, au nord de la Syrie).
    Épisode relaté aussi par le Perse Faquir Muhammed, qui dit que, de Damas, Jésus aurait envoyé l'apôtre Thomas, à Nisibis, près d'Edesse, pour en guérir le roi avant de s'y rendre lui-même avec sa compagne.
    L'historien persan Mir Muhammaddans ben Khawand mentionne une tradition concernant une visite de Jésus
    et Marie-Madeleine à Nasibain (ville près de Mossoul, dans l'Irak actuelle)
    "Jésus, la paix soit sur lui, a été appelé "le Messie'' parce qu'il était un grand voyageur. Il portait une écharpe de laine
    sur sa tête et un manteau de laine sur son corps (comme les soufis). Il avait un bâton dans sa main et l'habitude d'errer
    d'un pays à l'autre et de ville en ville.
    À la nuit il restait où il était arrivé. Il mangeait des plantes, buvait l'eau des ruisseaux et voyageait à pied. Ses compagnons lui avaient acheté un cheval ; il l'a monté pendant un jour, mais comme il ne pouvait le nourrir, il l'a renvoyé.
    Il est arrivé à Nasibain avec quelques-uns de ses disciples qu'il avait envoyés dans la ville pour prêcher.
    Il courrait de fausses rumeurs infondées à leur sujet, le gouverneur a arrêté les disciples et appelé Jésus.
    Le roi, avec toutes ses armées et ses personnes, est devenu sectateur de Jésus. La légende de la descente de la nourriture, contenue dans le saint Coran, appartient aux jours de ses voyages."
    Selon les textes apocryphes "Actes de Thomas", Jésus et Thomas seraient ensuite allés à Adrapa (Andrapolis) en Paphlagonie (nord de la Turquie près de la mer Noire). Jésus aurait obligé son disciple à aller chez Gundafor, roi d'Avanti (région de l'Inde correspondant au Madhya Pradesh), qui régnait au Cachemire et dominait la Parthie (Nord-est de l'Iran à l'est de Téhéran) devenu le Pakistan (20-48). Jésus aurait rejoint Thomas à Taxila, en 47 (province du Pakistan-actuel, ancien Gandhara).
    Dans le "Rouleau de Safed" ou "Rouleau de Mehgheehlla", découvert en 1882 près du lac de Tibériade, Yeshai (Jésus)
    fut condamné à mort pour incitation à la rébellion contre Rome, mais parvint à s'enfuir et voyagea jusqu'en Inde.
    Le livre perse "Farhang Asafia" affirme que Hazrat Isa (Jésus) se faisait appeler Yuz Asaf (chef des purifiés) et qu'il voyagea
    en Perse, Afghanistan et Pakistan.
    Les Ahmadis, réformistes musulmans des Indes, vénèrent un tombeau qu'ils nomment "Roza Bal" qu'ils disent être celui
    de Jésus situé à Srinagar au Cachemire. Ce courant affirme que Jésus est un prophète de Dieu qui aurait été déposé
    de la croix en état de coma et, soigné, serait venu finir sa vie au Cachemire jusqu'à l'âge de 120 ans.
    Doctrine de l'évanouissement.
    Gulam Ahmad (1839-1908), fondateur de ce mouvement, a identifié Jésus avec Yuzasaf vénéré par les musulmans.
    Dans le livre "Tarikh-i-Kashmir", l'historien persan Mullah Nadri, fait mention de Yuz-Asaph/Jésus-Christ.
    Six jours après sa crucifixion, Jésus aurait visité plusieurs endroits et rencontrés Zacharie, Marie et ses disciples,
    puis serait parti pour une destination inconnue. À l'âge de trente-trois ans, il quitta la Palestine pour la Vallée Sacrée (de l'Indus, au Cachemire).
    Jésus, sous le nom de Yuz-Asaph, intervint dans un différend entre le roi Gopananda et un de ses ministres perse, Sulaiman. Actuellement, au-dessus de la ville de Srinagar, existe encore un temple connu sous le nom de "trône de Salomon",
    qui remonte au moins à 1000 av/J.c et que le Roi Gopananda avait restauré du vivant de Jésus.
    L'historien Shaikh al Sa'id us Sadiq, écrit dans le "Ikmal ud din", que Yuz-asaf/Jésus est allé deux fois en Inde
    et qu'il est mort au Cachemire :
    "Yuz Asaf, après avoir erré dans beaucoup de villes, a atteint ce pays qui s'appelle le Cachemire. Il a voyagé loin
    et est resté là et a dépensé sa vie (restante) jusqu'à ce que la mort l'ait rattrapé : il a été élevé vers la Lumière.
    Mais avant sa mort, il a appelé un de ses disciples, Ba'bad, qui le servait et était bien versé dans tous les sujets.
    Il lui a exprimé sa volonté et a dit : « Mon heure pour quitter ce monde est venue. Continuez votre tache correctement
    et ne déviez pas de la vérité et faites vos prières (méditations) régulièrement."
    Le livre ''urdu Shazada Yuzasaph wo hakim Balauhar '' (Histoire du Prince Yuzasaph et du Philosophe Balauhar) :
    ''Parti de cette ville, il (Yuz-Asaf, Jésus), visita plusieurs autres villes en prêchant aux gens. Puis il arriva à la capitale
    du Cachemire. Alors, il appela tous les gens pour le Royaume de Dieu comme il le fit en Israël. Il resta là jusqu'au dernier jour de sa vie. À ce moment, il appela un de ses disciples, connu par le nom de Yabid, qui avait servi son maître avec beaucoup
    de dévotion et obtenu un haut statut dans la succession spirituelle. Dictant maintenant sa volonté, Yuzasaph (Jésus) dit :
    "Maintenant, en ces derniers moments, mon esprit est prêt à voler vers l'Unité Sacrée. Il est nécessaire pour vous tous
    de suivre les Commandements de Dieu. Aucun ne devrait aller vers le mensonge en partant de la vérité. Vous devez tous adhérer aux prières (prière silencieuse ou méditation) et vous hâter vers la vérité." Tournant sa tête au nord, son visage
    vers l’est, étirant ses jambes vers l’ouest, il s’en alla vers le lieu d’éternité.
    Histoire corroborée par le livre ''Ain-ul-Hayat de Muhammad Hadi Muhammad Ismail''.
    Le manuscrit tibétain ''Grugtha Thams-chand kyi Khuna dan Dod-Thsul Ston-pe Legs Shad Shel-gyi Melong'' traduction
    d'un document chinois ancien "L'histoire des Religions et des Doctrines - le Miroir de verre".
    "Yesu, professeur et fondateur de sa religion, né miraculeusement, s'est proclamé lui-même le Sauveur du monde.
    Il demandait à ses disciples d'observer les dix vœux (dix Commandements), parmi lesquels il incluait la réalisation de la joie éternelle par les actions justes. Il prêchait que les actions néfastes plongent en enfer, où il y a les tourments éternels,
    qu'un péché commis en pleine connaissance de cause ne peut pas être pardonné. Ceci est un des vertueux résultats
    venant des enseignements du bouddha. Cette doctrine ne s'est pas propagée considérablement, mais a survécu en Asie pendant une longue période."
    Selon les religieux Böhns (religion tibétaine d'avant le bouddhisme) du Tibet, Esh ou Esses (Jésus), aurait voyagé
    dans leur pays et en Perse.
    On dit que Jésus aurait enterré sa compagne dans la ville de Mari, près de la montagne Pindi-Point, à l'est de Taxila,
    à l'ouest de Rawalpindi, à la frontière entre le Cachemire et le Pakistan.
    Ce tombeau existe encore, ''Da Asthan de Mai Mari '', ''l'endroit du repos final de Marie", vénéré depuis longtemps
    par les musulmans, orienté est-ouest à la manière juive, en dépit du fait qu'il est en secteur musulman.
    Il ne peut être hindou, puisque les Hindous incinéraient leurs morts et dispersaient les cendres. Quand les musulmans
    se sont emparés de ce secteur, au septième siècle, tous les monuments infidèles ont été détruits, mais ils ont respecté
    cette tombe en tant que relique d'un "peuple du livre", chrétien ou israélite.
    On trouve deux autres "tombes de Marie" dans la région : une à Kashgar, au Ladakh et une dans le Xinjian.
    Il est possible que cette Marie soit Maryan (Marie-Madeleine/Marie de Magdala), que Jésus avait épousée au Cachemire,
    selon la tradition du pays.
    Au sud du Cachemire, à 40 km de Srinagar, entre les villages de Naugam et de Nilmge il y a la plaine Yuz-Marg (la plaine
    de Yuz Asaf) et un bâtiment sacré Aish Muqam (repos d'Issa /Jésus), à 60 km au sud-est de Srinagar et à 12 km de Bij Bihara où se trouve une relique sacrée le "bâton de Moïse" ou "bâton de Jésus", que la légende locale prétend avoir appartenu
    à Moïse lui-même et Jésus, peut-être pour confirmer son héritage messianique.
    La tombe de Jésus/Yuz-Asaf/Hazrat Isa se trouverait à Srinagar ou elle est encore vénérée. Elle porte le nom de "Rozabal"
    ce qui est une abréviation de "Rauza-Bal", signifiant le "tombeau du prophète", orientée nord-sud, selon la tradition musulmane. Mais la tombe réelle est dans une crypte, orientée est-ouest selon la coutume juive.
    Une histoire du Cachemire en persan "Le Bagh-i-Sulaiman" note que Yuzu Asaph (Jésus, Asaph), était connu au Cachemire comme guide vers la vérité. Il était appelé une "bénédiction" pour les gens de la vallée de Cachemire.

    Parabole de Yuz Asaf parallèle de celle du semeur dans les évangiles :
    “Quand un semeur sème, quelques graines tombent sur le chemin, et les oiseaux prennent les graines. Certains tombent
    sur la terre stérile, et quand elles atteignent la base pierreuse elles se désèchent. Une certaine partie tombe
    parmi les épines et ne se développe pas : mais la graine qui tombe sur la bonne terre, croit et apporte son fruit.
    Le semeur est représente le sage, la graine représente ses mots de sagesse. Les graines prises par les oiseaux signifient
    les gens qui ne comprennent pas. Les graines sur la terre pierreuse sont comme les mots de la sagesse qui vont
    dans une oreille et sortent par l’autre.
    Les graines tombées parmi les épines sont comme ceux qui entendent et comprennent mais n’agissent pas en conséquence. Les graines qui tombent sur la bonne terre sont comme ceux qui entendent les mots de la sagesse et leurs obéissent.”

    Jésus était un éveillé, comme le bouddha Gautama, qui transmettait un message transversal où toutes les religions
    se retrouvaient. Krishna, Lao-Tseu, guru Nanak.