• Le son - Réflexions


    Qui dit musique dit son... mais le son n'existe pas !
    L'univers est vibratoire, tout n'est que vibrations : toucher, son, chaleur, lumière...
    L'oreille humaine perçoit de 20 à 20000Hz. Encore faut-il un support de propagation : air eau os...
    La Guerre des Étoiles est muette !
    Ces notions de base posées, analysons la genèse d'un son dans une formation musicale (orchestre de chambre, symphonique...) :
    1 Chaque instrument vibre sous le jeu du musicien. Ces vibrations, amplifiées par la caisse de résonance (résonnance selon Littré)
    2 se mélangent aux autres, se propagent dans l'espace comme les ondes d'un caillou jeté dans l'eau
    3 et par ricochets sur l'environnement (église, salon, salle de concert...)
    4 arrivent aux oreilles, frappent le tympan, sont converties en impulsions électriques
    5 que le cerveau décode et restitue en l'illusion d'un son spatial.

    Enregistrer au niveau de chaque instrument est absurde, comme les notions de stéréo droite / gauche et triphonie,
    la position des instruments étant organisée selon l'orchestre.
    Il faudrait :
    - Prendre en compte l'ensemble des vibrations du groupe, "nourri" des qualités propres à chaque environnement
    (espace, résonance, matières...) avant de nous parvenir.

    - Enregistrer sur une tête-support, un micro dans chaque oreille, à la meilleure place théorique, sommet
    d'un triangle équilatéral dont l'ensemble musical est la base. Théorique, on ne peut, dans une salle, par la position, l'état et l'éducation de l'oreille, entendre la même chose, ce qui est logique, mais elle est aussi
    synthonisée sur la gamme de fréquences spécifique de "son" pays ! (Voir les travaux du docteur Tomatis)
    J'avais un micro à 3 têtes qui reproduisait bien l'espace musical. A étudier...

    - Bannir écouteurs intra-auriculaires ou casque fermé, qui, empêchant l'air de circuler et s'échapper, ne peuvent reproduire
    une quelconque vérité, et provoquent des lésions irréversibles du tympan.
    Pourquoi fabriquer des casques à oreillettes rondes parallèles à la tête, écrasant l'oreille oblongue, au pavillon captant par devant selon un angle défini ?
    J'avais fait faire, sur mon casque ouvert, des oreillettes circum-auriculaires oblongues profondes où se logeaient sans contrainte mes précieux pavillons, donnant plus d'aération physique et musicale, mais pas biseautées pour les orienter...
    Et les membranes composites carbone, enceintes en alu, sphériques..., ne respectant aucun instrument bois cuivre...

    Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, l'homme invente quelque chose qui n'existe pas dans l'univers ! Le numérique.
    Tout est analogique, vibratoire. Nos cerveau, sens, ouïe, vue, ne sont pas conçus pour ce nouveau procédé, cet intrus.
    Alors limitons les dégâts en privilégiant ressenti, humanité, cœur et âme, plutôt que "haute fidélité" sèche, intellectuelle,
    en positivant les défauts.
    Les enregistrements historiques, ou pas trop récents, AAA, AAD, procurent plus de plaisir, d'émotions que ne le font
    nos "jeunes prodiges surdoués les revisitant du haut de leur génie".
    Et vous ferez de sérieuses économies...
    Il existe plusieurs formats audio, MP3, AAC, FLAC, à perte de données ; échantillonnage, pas reproduction !
    MP3            le plus courant et destructif, fréquences non perçues ou très peu éliminées, quid des harmoniques ?
    AAC            algorithme plus performant, meilleure qualité sonore (moins de perte, plus proche de l'analogique), fichiers plus légers
    FLAC          sans perte de données, mais 5 à 8 fois plus lourd.
    Après plusieurs chaînes, j'ai opté pour une simplicité d'une remarquable efficacité : Youtube, disquaire infini, mp4 (AAC), noTube, XMPlay, légende des lecteurs, les surprenants VE Monk Plus, écouteurs classiques ouverts, aussi empathiques qu'immersifs.
    Je ne prétend pas avoir de la haute hifi turbo frime de marque pour épater les amis (qui n'y connaissent rien), mais bien d'accéder ENFIN à la musique humaine empathique au compositeur.
    Restent des problèmes, et pas des moindres :
    - Le musicien qui doit, ni s'oublier, ni s'imposer, mais se mettre au service du compositeur, seul habilité à définir sa musique (accents, mouvements, tempi...) sans réinterprétation (Speed Chopin, Bach romantique, Ravel viennois...) mais après étude
    du cadre musical (sans excès Baroqueux...)
    - L'instrument, d'époque ou moderne ? Que penser d'un concerto pour piano de Bach, époque où il n'existait pas,
    ou d'un violon baroque à cordes métalliques ?
    Paganini, Guarnerius à cordes de mouton faites main, archet métal long, sur un Stradivarius cordes métalliques archet crins
    - LES diapasons, propres aux époques et compositeurs, différents du nôtre ?
    Haendel 423 Hz, Mozart 422, Berlioz 449, pianos Steinway 457, Verdi 432 Hz, 440 Hz standard international
    ET la reproduction, l'écoute at home de configuration rarement adéquate ?
    - Premier pas, la disposition : tweeters au niveau des oreilles, à l'écart du verre ou métal, enceintes espacées pour écoute au sommet d'un triangle équilatéral
    - Calme et heure propice, en étroite corrélation avec les moments de la journée. Matin ou soir ne sont pas d'un même profit
    - Volume raisonnable, n'imposez pas vos goûts aux voisins, "droit" des ignares, mais si vous êtes arrivés à cette ligne...
    L'égaliseur, autre ineptie. De quel droit privilégier ou restreindre telle ou telle fréquence ? Positivons :
    - Réglages neutres
    - Jazz en cave enfumée, Aïda en plein air, Nocturne en salon... montrent le moindre mal : ambiances programmées,
    comme sur mon lecteur de cd portable Panasonic.
    - Meilleure solution, test de la pièce sur échantillon-type en fonction du morceau, correction automatique des fréquences retour, fonction présente sur certaines "hautes" chaînes...

    "La musique se mérite", Arturo Benedetti Michelangeli
    Quid de la musique en fond, s'occupant dos tourné en bavardant... ?
    Le cerveau qui ne peut faire deux choses en même temps, mais saute de l'une à l'autre...
    Haendel Water Music, Feux d'artifices royaux, Telemann Musique de table...
    Quelle puissance ? En première approche, égale à la surface de la pièce, volume au minimum permettant de distinguer les détails.
    Chaque marque a sa signature, chaîne casque, preuve qu'on est loin de la fidélité...
    Plus la chaîne est "hifi", plus elle sera analytique et intellectuelle, au détriment de la cohésion et de l'humanité

    Je vous souhaite une écoute :
    flottante      musique de fond, pour quelques pépites
    imagée          y associer des images
    affective      l’émotion vous empare
    soutenue      en découvrir les richesses
    profonde      oublier tout, s'immerger


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