• Le Château de REGNIÈRE-ÉCLUSE

     

     

     

     

    Regnière-Écluse est un domaine unique, occupé 10 siècles par la même famille. Vers 1030, il passe de l’Abbaye
    de St-Riquier à la famille Tyrel de Poix, ancêtres de l’actuel maître des lieux.

     


    Construit vers 1575, ce bâtiment rectangulaire jouxtant un pavillon à étage "le donjon", vétuste, était tout juste suffisant à loger le régisseur et le personnel.
    Le Comte Herman d’Hinnisdäl (1808-1877), en devient propriétaire en 1831, et s'y retire de la belle saison jusqu'à Noël.
    Partant d'un état d’abandon peu engageant, il lui donne son visage actuel : parc paysagé à l’anglaise, maison et parc, aménagements forestiers, exploitation agricole et sylvicole, ferme modèle.



    1842, avenues serpentant jusqu'au château. Les lignes courbes et harmonieuses du parc contrastent avec la partie sylvicole de 400 ha, avenues droites partant de plusieurs ronds-points en étoile.
    1845-1863, embellissement et d’agrandissement du château, décor ornemental intérieur et extérieur, grand escalier Renaissance, plan en U, boiseries Louis XIV, chambre principale décor Pompadour,
    1852, 16 000 mètres d’allées dans les bois, implantation de la ferme modèle le Franc-Picard.
    A force d’achats et réaménagements, il crée un domaine paysager d’environ 1 100 hectares, et transforme le vieux manoir
    en demeure style gothique troubadour XIXe siècle. Artisans parisiens, pierres de Pont-Rémy, ardoises d’Anjou.



    Parc, réserve de chasse.



     



    Première Guerre Mondiale, l’armée anglaise occupe le château et le parc.
    Abandon de 1918 à 1939.
    Seconde Guerre Mondiale, l’armée allemande y établit un hôpital.

    Une colonie de vacances occupe les lieux jusqu'en 1961, repris par la famille Nicolay. Une restauration méticuleuse
    est engagée, poursuivant l’œuvre de son créateur.
    Étang de 5 hectares.

    De nos jours, le domaine s’étend sur 810 hectares, le mobilier est reconstitué et le château restauré.
    L’ensemble est exceptionnel par son ampleur, homogénéité et finition rares.

    29 juillet 1976, les façades, toitures et le parc paysager mitoyen du château sont inscrits à l’Inventaire Supplémentaire
    des Monuments Historiques.