• Étymologie - Historique - Armoiries



    ÉTYMOLOGIE
    Forgeron, du latin faber : l'homo faber fabrique, crée des objets.
    Cette racine est l'origine des patronymes Fabre du Languedoc et du Roussillon (Fabri en Italie), Faure ou Fauré dans le Sud-ouest, Fèvre, Faivre, Favre ailleurs, Lefèvre, Lefebvre dans le nord, Lefébure en Picardie, Lefeuvre dans la Manche et l'Ille-et-Vilaine, Lefeubvre en Normandie.
    Diminutifs : Faivret, Févret, Favret, Favreau, Faurel, Faurou...
    Mais le mot forgeron, d'abord écrit forjeron, détrône fèvre à partir du XIVe siècle.
    En Italie : Fabrucci, Fabrini, Favretti, Fabretto, toutes ces formes pouvant doubler le b, et Fabbro “forgeron”,
    d’où Fabretti “petits forgerons” (qui travaille le fer : ustensiles domestiques, outils agricoles, fer forgé pour palais et armes de guerre).
    Ce nom est apparu en 1145 à Caserta, près de Naples en Campanie, puis à Foggia dans les Pouilles, et dans le reste de l'Italie.

    D’après Giorgio Fabretti Grifone "Fabretti", nom de famille latin, signifie "Smithsons", famille d'artisans traitant du matériel pour chevaux, chariots, agriculture et logement.
    Pluriel de "Fabrettus", artisan fabriquant de la petite quincaillerie, un des plus anciens noms de famille, environ 3 000 ans,
    autour de Rome.
    La distribution du nom était, et est toujours, autour de la rivière Tevere dans le centre de l'Italie, dès l'époque du bronze,
    des celtes, des grandes tribus Boi et Senoni, dans les Marches, l'Émilie, l'Ombrie, la Toscane, la Tuscie,
    région correspondant à l'ancien domaine étrusque.
    Plus tard, colonisés par les Romains, le nom celtique «forgerons» devient «Fabretti».
    Quelques familles Fabretti sont devenues des nobles de première importance depuis le XVe s.
    Raffaele Fabretti, fondateur de l'archéologie moderne en 1670, inscrit par le Sénat romain et le Pape “Prince des Antiquités romaines”
    avec toute sa famille dans l'aristocratie romaine.
    Le Professeur Giorgio Fabretti, vivant à Rome en 2014, de sa famille descendante, Président Honoraire de la Fondation Fabretti,
    Via Nicola Salvi 68, Rome, Italie FondazioneRaffaeleFabretti@hotmail.com

    Celtes ou Gaulois, des versant nord des Alpes et bassin des Carpates, sont à l'origine des peuples d'Europe centre-nord.
    Entre guerre, élevage des chevaux et oies, ils travaillent or, argent, fer, bronze, en boucles, épingles, figurines, bracelets et bagues.
    Au VIe s avant notre ère ils battent les Étrusques à la rivière Tessin, ouvrant les portes de l'Italie du Nord,
    et au IVe, occupent la Romagne et une partie des Marches.
    Bien avant César, les Romains tissent des liens avec certains peuples de la future Gaule comme les Arvernes, échanges commerciaux, politiques et militaires dans les milieux aisés.
    Certains jeunes gaulois, suivant des études à Rome, enseignement général et militaire, formeront l'élite gallo-romaine.
    Vercingétorix, très probablement, a suivi ce cursus.

    BOI “les Terribles”
    Un des plus importants peuples celtes de l'âge de fer, présents en Pologne, Bohême, Pannonie (Hongrie),
    Gaule transalpine, Gaule cisalpine (Nord de l'Italie).
    Ils franchissent les Alpes par le Grand Saint-Bernard, envahissent l'Italie du Nord en 400, passent le Pô sur des radeaux,
    chassent les Étrusques et Ombriens et s'installent dans la région de Modène et Bologne, cité étrusque dont ils font leur capitale,
    en Émilie-Romagne.
    Leur confédération prend une suprématie qui éveille la crainte des Romains et des Étrusques.
    S'ensuit une longue série de guerres, les Boiens participant aux expéditions des Sénons contre les Romains.
    Complètement défaits en 225 près de Modène, ils demandent et obtiennent la paix.

    SÉNONS “ancien”
    Un des peuples celtes les plus puissants de la Gaule celtique. Champagne sud et nord, Bourgogne, entre Loire et Marne,
    capitale Sens (Seine-et-Marne, Loiret, Yonne).
    Travail du fer, l'Yonne est très riche en minerai.
    IVe s avant J.C., Adriatique, secteur septentrional des Marches, Ancône (à côté de la colonie syracusaine),
    partie orientale de la Romagne, Rimini, Pouilles.
    Les légions romaines subissent une défaite cuisante le 18 juillet 390 face aux Sénons menés par Brennus.
    Les Romains disposaient pourtant de 4 à 6 légions (légion = 4 500 hommes) et les Gaulois 3 000 hommes seulement !
    Conforté par cette victoire, Brennus ordonne le siège et le sac de Rome. Les Romains affamés demandent une trêve,
    que Brennus négocie contre rançon de 1 000 livres or.
    Suite à des tricheries sur les poids, il jette son épée dans le plateau de la balance en hurlant “Vae Victis !” (Malheur aux vaincus !).
    Une nuit, ils tentent un assaut surprise du Capitole. Les sentinelles endormies ne les entendent pas, mais les oies sacrées réagissent.
    Les soldats romains les poussent du haut des murailles.
    Les Sénons perdent la province d'Ancône « ager gallicus » « terre gauloise », annexée par les Romains en 295.
    En dépit du traité passé avec Rome ils font alliance avec les Étrusques. Les Romains les exterminent.
    En 52 avant JC, dans le soulèvement général, ils sont aux côtés de Vercingétorix.
    Les historiens leur reconnaissent :
    Un rôle leader, pendant un siècle, dans les événements italiens, par leurs rapports avec la politique d’expansion coloniale
    de Denys Ier de Syracuse, et une perméabilité aux coutumes hellénisantes.
    Un rôle fondamental dans le renouveau stylistique de l’art celtique du IVe s.

     

    HISTORIQUE
    Les FABRETTI descendent :
    - d’Augusto né en 1845, architecte romain qui a étudié à l’Accademia di San Luca, beaucoup construit dans les nouveaux quartiers
    de Rome, et participé aux parties décoratives et figuratives de la Galleria Umberto 1er de Naples.

    “Malheureusement dans les archives de l'Académie il n'existe pas de document sur Augusto Fabretti.
    De quelle source d'information est-il l'élève de l'Académie ?
    Avec mes meilleurs saluts Angela Cipriani curatore des archives”.

    La construction de la Galerie Umberto 1er de Naples, réalisée dans le contexte social et la situation dramatiques
    de l'épidémie de choléra de 1884, force la classe politique à renouveler la structure de la ville. La commission nommée retient le projet d'Emanuele Rocco prévoyant, sur le secteur des démolitions, une grande galerie de fer et de verre de 1076 mètres sur 15 de large, calculée par l'ingénieur Paul Boubée, dont l'intersection des quatre bras de diverses longueurs est couverte
    d'une large coupole octogonale.
    Les travaux sont rapidement exécutés, et le 10 novembre 1892 la galerie est solennellement inaugurée.
    À l'intérieur, le contraste entre la structure en fer, limitée à la couverture, et les façades neo-renaissance est heureusement résolu
    en soulignant la valeur structurale des piliers portants lisses maçonnés, et des seize poutres réticulaires, squelette de la coupole.
    L'élimination presque totale de la maçonnerie permet de larges ouvertures en ogive sur les environs.
    Décoration d'Ernesto Di Mauro et Antonio Curri.

    - Pompeo, né au XIXe siècle, peintre romain, bon aquarelliste de la campagne
    - du Comte Edoardo, Ministre Pontifical

    La famille Fabretti n'est pas à l'Elenco Ufficiale Nobiliare Italiano, le titre est probablement de concession pontificale.
    L'État pontifical a existé de 756 au 11 février 1929 (accords de Latran).“Aristocratie noire”.

    - Gaspare, Capitaine des milices
    - Nicoló, Vice-Camerlingue
    - Onorato, savant Jésuite
    - Raimondo, Trésorier pontifical
    - Gio Battista, biographe né en 1600
    - Gianbattista, Magistrat et noble Tuderte.

    Le Camerlingue est le plus haut dignitaire de la Curie Pontificale, Cardinal membre du Sacré Collège, électeur et conseiller du Pape, qui administre la justice, le Trésor, les finances, préside la Chambre Apostolique, gère les affaires de l’Église et gouverne
    quand le Saint-Siège est vacant.

    Il fixe la date du Conclave, qui réunit les électeurs dans la résidence Sainte-Marthe au Vatican.

    Rangs et titres de noblesse
    - Écuyer n'est pas un titre, c’était le rang porté par un gentilhomme né noble) ou anobli (par sa fonction ou lettre patente du roi)
    qui accompagnait un chevalier.
    Il était en charge de l’écu d’où ce nom. On a gardé cette appellation pour les gentilshommes n’ayant pas de titre.
    Noblesse
    - Chevalier. Distinction pour les combattants équestres d’élite, ordre militaire au service d’un seigneur.
    On devient chevalier par adoubement.
    - Banneret, chevalier qui portait la bannière de la seigneurie qu’il représentait, supérieur aux chevaliers qu'il commandait.
    Titre disparu.
    - Baron, seigneur tenant son fief directement du roi. Château
    - Vicomte, officier de judicature du duc ou du comte, pour le gouvernement d'une ville ou d'une province.
    Haute Noblesse
    - Comte, seigneur d’un comté, composé de plusieurs baronnies et vicomtés. Droits régaliens (justice, guerre, anoblir…)
    Du latin comes "compagnon du Prince". Titre de noblesse de l'époque romaine conservé par les Barbares à la chute de l'Empire.
    Au IVe siècle, gouverneur d'un district, au IXe juridiction et privilèges. Après le régime féodal, titre honorifique.
    - Marquis, comte spécial, seigneur d’un comté aux frontières du domaine supérieur (royal ou ducal). Premier exposé en cas d’invasion, pouvoirs militaires permettant de lever un contingent armé sans ordre du souverain, pour réagir rapidement à une attaque ennemie.
    - Duc, à la tête d’un duché, composé de comtés. Grande force militaire. Gère l’administratif, le judiciaire. Certaine autonomie.
    Une des plus grandes principautés après le royaume. Gouverneur général.
    Pairie, grands officiers, proches du roi. Office de la couronne, non un titre de noblesse. Être membre de la pairie vous met au-dessus de tous les autres nobles non pairs de France.
    La Couronne
    - Prince, membre de la famille royale.
    - Roi, chef du domaine royal, souverain des nobles. Monarchie de droit divin, monarchie constitutionnelle (constitution),
    monarchie élective.
    - Empereur, roi des rois, seigneur d’un empire composé de royaumes (Saint Empire Romain Germanique).
    * Douairière, femme du défunt noble, porteur d’un titre dont le fils et son épouse ont hérité. La brue prend le titre de la mère.
    Le Comte de Grantham a comme épouse Violet Crawley, Comtesse de Grantham. À sa mort, le titre alla à son fils, Robert Crawley,
    dont sa femme Cora prit le titre de Comtesse de Grantham. Violet Crawley devint Comtesse douairière de Grantham.
    * Consort, époux non régnant. La reine Élisabeth II a pour époux le prince consort Philip Mountbatten.
    * Dauphin. Le Dauphiné est un comté comprenant la Drôme, les Hautes-Alpes et l’Isère. Il fût attribué à chaque fils héritier du roi de France jusqu’à la Révolution. Les comtes gérant ce territoire étaient appelés Dauphins.
    * Vidame, celui qui menait l’armée d’un évêque. Équivalent à Vicomte.

    Les États Pontificaux

     

     

    - VIe siècle : les papes sont les souverains de Rome et des environs (Patrimonium Petri)
    - 754 : un document appelé donation de Constantin, faux probablement fabriqué par la chancellerie pontificale,
    est promulgué par Pépin le Bref qui s'engage à céder au Pape des terres conquises sur les Lombards,
    correspondant aux territoires de l'ancien exarchat de Ravenne.
    Cette donation est confirmée en 774, à Rome, par Charlemagne.
    Selon ce document, l'empereur Constantin Ier aurait cédé, en 335, au pape Sylvestre Ier, toutes les provinces de l'Occident.
    - XIe siècle : la papauté cherche à se dégager du joug des suzerains. De l’ingérence de l’Empire dans les affaires des États pontificaux nait la querelle des Guelfes et des Gibelins.
    - XIIe siècle : la péninsule italienne est divisée en trois entités politiques majeures :

      - le Royaume d'Italie, Italie du Nord, sous domination du Saint-Empire romain germanique
      - les États Pontificaux au centre (Latium, Ombrie, Marches)
      - le Royaume de Sicile au Sud (Abruzzes, Calabre, Campanie, Molise, Pouilles, île de Sicile), scindé en 1282 : Royaume de Naples
    et Ile de Sicile,
    Royaume de Trinacrie en 1302.
    - Milieu du XIVe siècle, le Trecento : les États pontificaux sont à leur extension maximale : Rome, la Campanie et la Marittima au sud, le Patrimoine de Saint-Pierre en Toscane, la Sabine, la marche d'Ancône, le Duché de Spolète, les enclaves de Bénévent
    et de Pontecorvo dans le Royaume de Naples, Avignon et le Comtat Venaissin.
    Guerres d'Italie : le Pape Jules II prend possession des villes que César Borgia avait conquises en Romagne et dans les Marches.
    Léon X y ajoute les villes d'Émilie : Modène, Parme, Plaisance et Reggio.
    - 1378-1417 : Grand Schisme entre les Papes de Rome et d'Avignon.
    - 1598, Clément VIII annexe Ferrare et Comacchio.
    - 1631, Urbino est intégré aux États pontificaux et en 1649 Castro et Ronciglione.
    - 6 février 1798, les troupes françaises de Bonaparte envahissent Rome.
    La République romaine est proclamée.
    Pie VI s'enfuit à Florence. Il est fait prisonnier et emmené par les troupes françaises à Bologne, Parme, Turin, Grenoble, Valence,
    où épuisé il décède en 1799.
    Émiettement des territoires.
    - 1815, Pie VII rétablit les États de l’église sous protection autrichienne.
    - 1860, le Piémont annexe une partie de ces territoires, laissant Rome au Pape.
    - septembre 1870, évacuation des troupes françaises, les troupes du roi du Piémont Victor-Emmanuel II entrent dans Rome
    et investissent le Vatican, mettant fin aux États pontificaux.
    Par plébiscite, les populations de Rome et du Lazio acceptent leur annexion au nouvel État italien.
    - Pie IX s'oppose à cette annexion en s'enfermant dans son palais du Vatican. Par solidarité, une partie de l'aristocratie
    refuse allégeance au royaume d'Italie et ferme les portes de ses demeures en signe de deuil.
    - Avant 1870, ces familles, la "noblesse noire", possédaient des charges honorifiques et héréditaires auprès du Saint-Siège,
    tenant du Pape leurs titres et privilèges, qu'il s'agît de chambellans privés ou gentilshommes de la Garde palatine.
    - le 20 septembre 1900, Léon XIII dissout officiellement les États pontificaux.
    - le Vatican est créé le 11 février 1929, lors des accords du Latran reconnaissant la souveraineté totale et indépendante du Saint-Siège sur la cité du Vatican.

     

     

    Les accords de Latran
    - En 1870, le général Cardona envahit les États Pontificaux avec 50 000 hommes. Le 20 septembre, Rome capitule.
    La ville éternelle devient capitale du nouvel État italien de Victor-Emmanuel II, roi du Piémont.
    Le pape Pie IX est contraint de se réfugier au Vatican et se considère comme prisonnier.
    En 1871, le Parlement vote une "loi des Garanties" pour garantir les prérogatives du pape, établir le statut du Vatican
    et régler ses relations avec l'État italien, offrant au Pape un territoire en pleine propriété (sanctuaires, palais, couvents)
    à titre résidentiel uniquement, 2 milliards de lires à titre de dédommagements.
    Pie IX et ses successeurs rejettent cette loi.
    L'Église parie sur les composantes conservatrices du fascisme.
    Les négociations commencent en 1926, aboutissant aux accords du Latran, Signés dans le palais du Latran,
    près de la basilique de Saint-Jean-de-Latran, le 11 février 1929. Pie XI voit dans ces accords la restauration de l'Italie à Dieu,
    et de Dieu à l'Italie.
    Les accords comprennent trois conventions distinctes :
    - un traité politique qui règle la “question romaine”
    - une convention financière qui dédommage le Saint-Siège
    - un concordat qui statue sur la position de l'Église en Italie.
    Le Pape accepte l'État de la Cité du Vatican -formé de 44 hectares, le plus petit du monde (place Saint-Pierre, basilique homonyme, palais du Vatican et jardins attenants), entouré de murs, avec 5 points d'accès.
    Seule la place Saint-Pierre et la basilique sont librement accessibles- dont l'État italien reconnaît la pleine propriété
    et l'autorité souveraine au Saint-Siège.
    En compensation, le Saint-Siège renonce à toute prétention sur les anciens États pontificaux, reconnaît le Royaume d'Italie
    sous la maison de Savoie, Rome comme capitale de l'État italien.
    L'Italie reconnaît en Rome une "città sacra", les services publiques du nouvel État (gare, services postaux, monnaie,
    presse, radio, télévision).
    En 1871, la "loi des Garanties" offre 2 milliards de lires en compensation de la perte des États pontificaux
    et biens ecclésiastiques, 18.000 km2 en 1859.
    Benito Mussolini propose cette même somme augmentée des intérêts, soit 4 milliards de lires, partie comptant et partie titres.
    Le concordat fait du catholicisme la religion officielle de l'État italien. Les mariages catholiques et les jugements matrimoniaux
    de l'Église prennent effet civil, les juridictions ecclésiastiques sont reconnues en matière spirituelle et disciplinaire,
    l'enseignement religieux catholique devient obligatoire, le divorce est interdit, les prêtres sont dispensés du service militaire...
    L'État italien se voit reconnaître un droit de nomination des évêques, qui doivent jurer fidélité au roi. Toute activité politique
    est interdite.
    Mussolini ajoutera au concordat des dispositions unilatérales réglant le sort des autres confessions, complétées en 1938
    par les "mesures pour la défense de la race italienne" et d'autres visant à opprimer les Juifs.
    Puis la nouvelle constitution italienne affirmera la séparation de l'Église et de l’état. L'Église n'a plus le pouvoir temporel
    d'appliquer la doctrine chrétienne au sein de la société civile. Le nouvel État italien reconnaît l'Église Catholique et l'État du Vatican mais n'accepte plus les lois catholiques.
    La péninsule italienne ne se trouve plus pour la première fois depuis l'Empire Romain sous l'autorité Spirituelle du Saint-Siège.

    La famille est inscrite à l’Elenco Ufficiale Italiano avec le titre de noble de Todi, descendant depuis Gio Battista (1713), de Giovanni, Giuseppe Andrea, Gio Battista et du Frère Filippo.

    Le Tuderte est située exactement au centre de l'Ombrie, le long de la route de Terni à Perugia. Todi, riche de trésors artistiques,
    en est la ville du Moyen-Âge la plus intéressante.
    Selon la légende, Tutero, chef du peuple de la vallée du Tibre, décide de construire un village dans un endroit approprié.
    Un jour où les futurs habitants se reposent autour d’une table, un aigle apparaît tenant deux aiglons de couleurs différentes
    sous ses ailes, s'empare de la nappe, s'envole et l'abandonne au sommet de la colline voisine.
    Considérant l'événement comme un signe des dieux, ils y construisent la ville de Todi “place fortifiée au sommet d'une colline”.
    Todi est fondée par les Ombriens en 2 700 av. J-C. Étrusques et Romains y laissent de magnifiques traces de civilisation,
    mais elle est saccagée par les Goths, Grecs et Lombards.
    Deux partis s’y affrontent aux environs de l’an 1000 : les Gibelins, soutenant les Empereurs venus d’Allemagne,
    et les Guelfes, partisans du Pape s’opposant à la domination allemande.
    Le Moyen-Âge marque le commencement de sa lutte notoire avec Orvieto. Au XIIe siècle elle devient ville-état libre
    et élargit beaucoup ses frontières.
    En 1326 y naît le Tuderte le plus célèbre, Jacopone da Todi, un des premiers poètes dialectaux d'Italie.
    En 1500, après une longue période d'affaiblissement, la splendeur d'antan renaît suivant les forces innovatrices et artistiques
    de la Renaissance comme ce témoin magnifique, le majestueux Tempio di Santa Maria della Consolazione (1508 à 1607),
    temple en croix grecque en pierre blonde, construit selon les principes de Bramante afin de préserver une majesté antique
    “la Madone à l'Enfant et Sainte Catherine d'Alessandria”, censée avoir libéré la ville du terrible serpent ailé qui envahit la vallée
    du Tibre en 1457. Oubliée pendant des années, un maçon borgne l'a découvre parmi des buissons sauvages, et retrouve la vue
    en se séchant le front avec le mouchoir utilisé pour la nettoyer.
    Cet événement prodigieux fut le point de départ d'une petite chapelle, puis du temple.
    Vers le centre de la ville, on peut admirer le monument de Jacopone, puis visiter le Tempio di San Fortunato, où repose sa dépouille.

    Né autour de 1230-1240, près du Tempio di San Fortunato, mandataire public ou notaire, il perd en 1268 sa jeune épouse
    pendant une réception dans l'effondrement du plancher. Sur son corps un cilice, forme de pénitence. Découvrant ce secret,
    Jacopone abandonne la vie dissolue qu'il menait, porte le bizzoco, manteau gris des Franciscains, se comporte humblement,
    basant sa vie sur l'abstraction de sa personne, s'humiliant afin d'augmenter sa spiritualité et accomplir sa quête vers l'absolu,
    allant jusqu’à vagabonder en s'insultant ou errer nu avec un harnachement d'âne et un mors entre les dents.
    1278, il rejoint l'Ordre Franciscain. Moine et poète, auteur du Stabat Mater, il meurt la nuit de Noël 1306.

    La construction du Tempio di San Fortunato commence en 1292. La légende raconte que Lorenzo Maitani, l'architecte,
    ayant conçu le Duomo d'Orvieto, fut aveuglé par les habitants de cette ville, craignant que le temple dépasse en beauté leur façade.

    On peut voir aussi un réservoir romain appelé la Prison de San Cassiano, emprisonné et tué en 304, visiter le Parco della Rocca, 411 m, où il y avait un temple consacré à Jove dans les périodes romaines, et la Porta Libera, porte romaine.

    Un historien du XVIIIe siècle a recensé 365 châteaux et villas dans la commune :
    “Todi peut se vanter d'avoir autant de châteaux que de jours dans l'année”.

    Elle est aussi noble d’Emilia-Romagna et posséderait un château à Firenze.

    Maisonnée décorée du titre ancien de noble, première marche de l'ascension nobiliare, concédé en remerciement
    pour œuvres accomplies en faveur de la Patrie.
    La classe noble se distingue de la classe bourgeoise et peut décorer sa maison avec ses emblème ou armes.
    C’est dans la région de Toscane, à Firenze, que cette famille forme maison noble avec Humbert Fabretti seigneur féodal
    porteur de bannière et couleurs propres.
    Son fils établit une nouvelle maison noble à Torino.
    Ce nom qui aujourd'hui couvre l’Italie du Frioul à la Sicile, avec une branche en Suisse,
    est dans le "Libro D'Oro Della Nobilta Italiana", le "Dizionario Storico Blasonico", et le "Fonte Storico Della Nobilta Italiana".

    Pier Luigi : “J'ai toujours entendu mon père Emilio dire que notre famille était originaire des Marches, s'était déplacée au Piémont puis finalement au Frioul, mais je n’ai aucune preuve”.

    Sur le forum du site brésilien http://www.familiafabretti.com.br/default.asp j’ai trouvé les renseignements suivants :

    “Je travaille pour la fondation Raffaele Fabretti. Nous avons des informations provenant d'archives, en Italie,
    où le nom Fabretti émane de racines romaines et médiévales d'avant l'an 1000, et en notariat et documents établis ecclésiaux
    autour du XIIe siècle dans l'Etat pontifical, à Bologne et alentours (Emilia Romagna, Marche).
    L'attrait de Rome, capitale de l'Etat pontifical, a attiré de nombreux Fabretti, qui est maintenant un des noms de famille
    le plus souvent diffusés à Rome et dans le Latium, en particulier dans la province de la cité papale de Viterbo, où la branche noble
    de la famille Fabretti (Raffaele, historien, Gaspare, chef de la garde du Vatican, comte Edoardo, Ministre Pontifical) a des terres, châteaux et palais. Aujourd'hui, deux de ces palais portent encore le nom Fabretti :
    la "Residenza Fabretti" à Rome, sur l'ancienne route Appia Antica, et la "Casa Bellavista" à Viterbo).
    Pour de plus amples informations, écrivez s'il vous plaît à “fondofabretti@hotmail.it”.

    Sa devise (motto) “Virtute vivam”.
    - virtus, utis : vertu, force morale, force d’âme - valeur, vaillance, courage - force, puissance, pouvoir, énergie la Vertu -
    perfection, qualité, mérite

    - vivo, vivere : vivre, être vivant, exister - se conduire, se comporter -
    Que je vive...

     

    HÉRALDIQUE FAMILIALE

    D’après https://www.heraldrysinstitute.com/lang/en/ricerca/?search=FABRETTI

    FABRETTI

    Cette ancienne très noble famille d’Urbino a donné à sa patrie magistrats et notaires, et s'est propagée au fil des siècles en Italie. 
    L'origine du nom est relative au métier de forgeron, probablement exercé par un géniteur, aujourd'hui inconnu. 
    Une branche remarquable, enracinée en Campanie, a produit, à partir du XVIe siècle, des d'hommes qui ont rendu ce nom illustre, 
    dans les emplois publics, professions libérales, ecclésiastiques, service militaire : Gabriello, magistrat à Urbino, 1508
    Tommaso, juriste, Naples, 1513 ; Luigi, protomédecin, Naples, 1522 ; Alessandro, docteur en "utroque jure", Capoue, 1534 
    Tommaso, notaire, Capoue, 1541 ; Alessandro, propriétaire terrien et entrepreneur, Naples 1553 ; Nicola...

     

    D'argent, au mont de six coupeaux de sinople, sommé ou surmonté d'un rameau de laurier à sept feuilles de même posé en pal,
    un listel du champ chargé de la devise “Virtute Vivam” en lettres romaines de sable brochant sur le tout,
    au chef d’azur chargé de trois fleurs de lys d'or entre les quatre pendants d'un lambel de gueules
    (Anjou).
    Timbré d’un casque taré de profil à quatre grilles et bord d’argent, molette et bord d’or, un bourlet.
    Lambrequins, d’argent et d’azur, du premier et de sinople.



     VENERIO

    Ancienne famille de Recanati, province de Macerata, dans la région des Marches. Antronio fut évêque de Syracuse en 1460, 
    transféré en 1462 au siège de Léon en Espagne, et nommé cardinal de la Sainte Église Romaine par le pape Sixte IV en mai 1471.

     
    D'azur, à un faucon naturel essorant, soutenu d’un mont de trois coupeaux d’or,
    surmonté de trois fleurs de lys du mont entre les quatre pendants d'un lambel de gueules (Anjou).
    Timbré d’un casque taré au tiers à quatre grilles et bord d’argent, tortillé du même de gueules de sinople d'azur d'or,
    une couronne du dernier rehaussée de huit perles dont cinq visibles.
    Lambrequins, de gueules et d'or, d’argent et du dernier.


    TREPPO

    Famille très ancienne : 1164 Ottolino, Guglielmo di Bondio ou Bonadico en 1220 et Corrado en 1221 consuls de Vérone
    Orandino juge en 1244. Au XIVe siècle Righino, Bartolommeo, Donadeo, Andrea G. 

    D'azur, à trois vergettes d’or et divise de gueules brochant sur le tout.
    Timbré d’un casque taré au tiers à quatre grilles et bord d’argent au tortil du même de gueules de sinople d’azur d’or,
    une couronne du dernier rehaussée de huit perles dont cinq visibles.
    Lambrequins, de gueules et d'or, d’argent et d'or.


    PIERO - DEL PIERO

    De cette branche originelle d’anciens tribuns, originaire d'Aquilée, passée en Vénétie au XIVe siècle, répandue 
    dans différentes régions d'Italie, nous n’avons plus de nouvelles depuis 1401, mais on l’a retrouve illustre après 1646.


    Coupé 
    au un d'argent, au deux de gueules à trois cotices du un.
    Timbré d’un casque taré au tiers à quatre grilles et bord d’argent tortillé du même de gueules de sinople d’azur d’or,
    une couronne du dernier rehaussée de huit perles dont cinq visibles.
    L
    ambrequins, de gueules et d'or, du même et d’argent


    DELLA ROSSA

    Famille de Brescia, paroisse de S. Giovanni depuis 1459, admise au Conseil général de la noblesse en 1688. 
    Pecino, père de Nicola 1548, Alessandro 1588, Lodovico, Nicola 1656, Gerolamo 1660, Lodovico 1694, Gerolamo 1794, Nicola 1832...


    Coupé de gueules et d'argent, à deux cotices, la supérieure de sinople et linférieure d’azur.
    Timbré d’un casque taré au tiers à quatre grilles et bords d’or,
    une couronne du même rehaussée de huit perles dont cinq visibles.
    Lambrequins d’argent et de gueules.

     
    MINI - MINI DA SAN GIOVANNI - MINI DEL LION D’ORO

    Très ancienne et noble famille émilienne, originaire de Bologne, du parti des Guelfes. Autre branche toscane de la même lignée. 
    A. Luca podestà de Cascia 584, Bernardo podestà de Galluzzo 1597, Matteo capitaine de Scarperia 1635...


    De gueules, au mont de trois coupeaux d’or sommé d'un boisseau de même,
    au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys du mont entre les quatre pendants d'un lambel de gueules (Anjou).
    Timbré d’un casque taré au tiers à quatre grilles et bords d'or,
    une couronne du même rehaussée de huit perles dont cinq visibles.
    Lambrequins de gueules et d’or.


    COMELLI - COMELLO

    Ancienne et noble famille originaire de la région de Biella, répandue dans diverses régions d'Europe et, à partir du XIXe siècle, 
    au continent américain. Autre branche guelfe d'Emilie.



    D'argent, à trois têtes d'aigle de sable rangées en fascebecquées d'or, tenant chacune un rameau de sinople.
    Timbré d’un casque taré au tiers à quatre grilles et bords d'or,
    d’une couronne du même rehaussée de huit perles dont cinq visibles.
    Lambrequins d’argent et de sable.
    Un liston d'argent chargé de la devise "Sic Jovi Gratus" en lettres de sable.

     Nota :
    - Le gentilhomme, chevalier ou revêtu par le souverain d'une charge importante dans les armées ou à la cour,

    timbrait son écu d'un casque d'acier poli, à cinq grilles d'argent, les bords de même, taré de profil.
    - Le casque des barons est d'argent, posé de trois quarts, à sept grilles d'or, les bords de même,
    - celui des comtes vicomtes vidames, taré au tiers, à neuf grilles.

     

    PROVENCE
    Le littoral provençal est colonisé par les Grecs : vers 600 av. J.C., les Phocéens s'installent à Marseille, essaiment à Nice, Antibes, Hyères, Arles, La Ciotat, Brégançon, Monaco, Agde, Nîmes.
    Conquête romaine de -181 à -105.
    Moyen Age, invasions Wisigoths, Burgondes (qui deviendra Marquisat de Provence), Ostrogoths (Duché de Provence), Sarrasins.
    A la mort de Boson Comte d'Arles, le Comté de Provence est divisé entre ses deux fils : lignées Comte de Provence et Marquis.
    1244 les Comtés sont transmis à la maison capétienne d'Anjou-Sicile, dont Charles Ier d'Anjou, fondateur de la branche,
    brise les lis de France avec un lambel : d'azur semé de lys d'or au lambel de gueules.
    1482 à 1487 des actes entérinent l'union de la Provence et de la France
    1789 la Provence est intégrée à la France, et 1860 le Comté de Nice.

    Étymologie - Historique - Armoiries

    CHARLES D'ANJOU
    (1227 Paris - 1285 Foggia, enterré à Naples)
    Roi de Naples et de Sicile (1266-1285), cadet des enfants du roi de France Louis VIII et de Blanche de Castille, frère de Saint-Louis.
    A la mort sans descendance de ses frères il hérite de vastes domaines dans le centre de la France.  
    Par son mariage avec Béatrice de Provence, il devient comte de Provence, et son frère Louis IX le nomme comte d'Anjou et du Maine.
    Il l'accompagne à la septième croisade en 1248 où il est fait prisonnier. Moyennant une forte rançon, affaibli par le paludisme,
    inquiet des désordres dans son comté, il revient en France et mate la rébellion d'Arles Avignon Marseille.
    Allié à la papauté, il s'empare de Naples et de la Sicile (couronné roi de Sicile en 1266), se fait remettre la seigneurie de Florence,
    obtient du Pape le titre de vicaire général en Toscane, étend son pouvoir dans les Balkans, devient Roi d’Albanie.
    Il épouse en secondes noces Marguerite de Bourgogne.
    Nouvelle croisade vers Tunis où Louis IX meurt de maladie. Charles prend le commandement, proclame son neveu Philippe III
    roi de France, fait du sultan de Tunis un vassal des Deux-Siciles.
    1277, Marie d'Antioche lui vend ses droits sur le royaume de Jérusalem.
    1282, colère populaire près de Palerme. Un Français outrage une jeune fille, la foule massacre tous les Français;
    La commune déclare la fin du règne de Charles d'Anjou et la soumission de la ville à l'Église.

    LA SICILE
    Fondé par Roger de Hauteville, Roger II (1130-1154), le royaume normand de Sicile voit chrétiens musulmans et juifs cohabiter
    et travailler ensemble à ses développement et rayonnement.
    Superbes architecture syncrétiques où se mêlent influences romanes byzantines et arabes, réalisations remarquables
    comme le Livre du roi Roger du géographe al Idrissi.
    La Sicile, interface de plusieurs mondes, tente une étonnante synthèse.

     

    COURONNES

     


    Roi
    cercle d’or surmonté de huit fleurs de lis, servant de bases à des diadèmes perlés se réunissant au sommet par une fleur de lis double
    Duc
    rehaussée de huit fleurons et enrichie de pierreries et perles
    Marquis
    surmontée de quatre fleurons séparés par trois perles en forme de trèfle
    Comte
    sans fleurons, rehaussée de seize grosses perles dont neuf visibles, portées chacune sur une pointe
    Vicomte
    rehaussée de quatre perles, dont trois visibles
    Baron
    cercle d'or émaillé, environné d'un bracelet ou chapelet de perles, souvent accordé comme récompense honorifique.