• Crucifix(ion) - la légende des 4 clous


     

     

     

    A la jonction des rue du Haut-Bout, rue de Vron (Vironchaux), veille un des calvaires...
    Le Christ y est attaché par quatre clous.

     

     


    Voici la légende du quatrième clou, l'histoire des crucifix, la recherche scientifique de la terrible épreuve à porter
    au dossier du Saint-Suaire :

    Le quatrième clou de la croix
    "Le Christ condamné, deux soldats romains reçoivent l'argent pour l'achat de quatre grands clous nécessaires à l’exécution. Ils en boivent la moitié au cabaret et entrent chez un forgeron juif. "Forge-nous quatre clous, c'est pour crucifier
    le Christ". Le forgeron refuse. Les soldats, furieux, le transpercent de leurs lances, lui brûlent barbe et cheveux.
    Puis ils se rendent chez un deuxième forgeron juif. "Forge-nous quatre grands clous"... L'homme obtempère lorsqu'il entend la voix de son confrère mort : "Ne forge pas ces clous, compagnon, c'est pour crucifier le Christ". Les soldats
    tuent le deuxième forgeron, mais ils n'ont pas les clous. Pas moyen de revenir bredouille. Ils fouillent la ville, et,
    derrière une porte, aperçoivent un forgeron tzigane qui vient juste de forger trois grands clous. Les soldats s'en emparent: "Il nous en faut un autre, vite ! Voilà l'argent". Le Tzigane, étonné, va pour obéir, quand il entend la voix des deux forgerons morts. "C'est pour crucifier le Christ". Pris de peur, il se sauve à toutes jambes, abandonnant les trois clous,
    ceux de la croix. Bien plus tard, il retrouve une forge et se remet à travailler, essayant d'oublier son aventure. Au premier coup de marteau, apparaît sur l'acier de l'outil le quatrième clou, brillant si fort qu'il illumine le désert tout entier,
    comme un reproche. Le Tzigane s'enfuit... en vain, partout poursuivi par le clou, comme ses enfants et petits enfants.
    Voilà pourquoi les fils du vent marchent sans fin ni trêve".

    Le Calvaire est l’autre nom du Golgotha, colline à l'extérieur de Jérusalem où Jésus a été crucifié.
    Sculpture, peinture, gravure, image, croix, stèle, petit tombeau, etc., représentant la scène de la crucifixion.

    Crucifix : Christ en croix. Il était d'usage de placer, dans les églises, cathédrales, abbatiales ou paroissiales,
    de grands crucifix de bois ou métal suspendus au-dessus des poutres transversales indiquant l'entrée du chœur.
    - Les Grecs représentent toujours Jésus-Christ attaché à la croix avec quatre clous. Saint Grégoire de Tours en met ;
    un à chaque main et chaque pied ; sous les pieds, une base empêchant que le poids du corps ne l'attire en bas 
    et lui déchire les mains. L'impératrice Hélène fit mettre deux clous dans le mors de la bride du cheval de Constantin,
    son fils, et en jeta un dans l'Adriatique pour en calmer les agitations. Ou elle en mit un dans le casque de l'empereur Constantin.
    D'autres croient qu'il n'y eut que trois clous, un à chaque main, un aux deux pieds ; l'usage des Latins est plutôt
    pour ce dernier sentiment, car la plupart des anciens crucifix n'ont que trois clous. Nonnus croit qu'on se servit aussi
    de chaînes pour lier les bras, et Saint-Hilaire parle de cordes avec lesquelles on l'attacha.

    - Interdiction de la crucifixion par Constantin vers 320.
    - Ve siècle, Jésus habillé "posé" sur une croix
    - Xe siècle, quelques crucifix apparaissent montrant un crucifié doux et bienveillant, vêtu d'une longue robe à manches
    ne laissant voir le nu qu'aux extrémités des bras et des jambes.
    - Les crucifix primitifs, Saint-Sernin et Amiens, ont la tête couverte d'une couronne royale.
    - XIe XIIe siècles, la robe s'écourte, les manches disparaissent, la poitrine est découverte quelquefois, la robe
    n'étant plus qu'une tunique.
    - XIIe siècle, Jésus est tête nue
    - Seconde moitié du XIIe siècle. Le supplicié est un homme souffrant. Trois clous seulement attachent les membres
    du Christ, tandis qu'avant cette époque ils étaient quatre.
    Habituellement, le Christ en croix est nimbé du nimbe crucifère.
    - XIIIe siècle, la tunique est aussi courte que possible. On voit la couronne d'épines.
    - Fin XIIIe, le Christ est affaissé, la tête empreinte d'une expression de souffrance physique poussée à l’extrême.
    - XIVe, elle n'est plus qu'un morceau d'étoffe ou de toile roulé autour des reins. On attriste la figure du crucifié
    et grave les souffrances physiques.
    - XVe siècle, le Christ est soumis au plus affreux supplice

    Tous les condamnés portaient leur "croix" jusqu’au lieu du supplice ; en réalité la pièce transversale sur laquelle
    leurs mains allaient être clouées, le patibulum (d'où patibulaire "qui mérite de porter une croix"), qui était fixé
    sur un pieu vertical fiché en terre, le stipes. Les condamnés le portaient en travers des épaules, les avant-bras
    attachés par des cordes.
    Les images relevées sur le Suaire sont très directement reliées au port du patibulum : blessures sur l’épaule droite, patibulum appuyant sur l’omoplate gauche, aggravées par des chutes : sur le genou droit, puis la poutre retombe
    en arrière en frottant et écorchant l’épaule droite, la pointe de l’omoplate gauche.
    Arrivé au lieu du supplice, on déshabille le condamné, l’étend en travers du patibulum, encloue une main, tire un peu
    sur l’autre que l’on encloue, puis on fait lever le condamné, le dirige vers son stipes, hisse le patibulum, fait plier
    les genoux et encloue les pieds.
    Si l'on plante le clou dans la paume de la main, il déchire les muscles, ligaments et aponévroses qui cèdent sous le poids.
    Il faut le planter dans un espace solide, résistant (la force sur chaque poignet équivaut à son poids), l'espace de Destot.
    La blessure relevée sur le Suaire correspond exactement.
    Un détail a échappé pendant des siècles : on ne voit pas les pouces, mais seulement les 4 doigts. Au moment où le clou traverse l’espace de Destot, il provoque une lésion du nerf médian provoquant l’abduction forcée du pouce vers la paume de la main ; ne provoquant pas de lésion de la partie sensitive du nerf, le supplicié ressent dans chaque main, poignet
    et avant-bras une douleur fulgurante névralgique, que chaque mouvement réveille.
    A lui seul, ce détail suffit pour affirmer que le Suaire est authentique et a renfermé le corps d’un supplicié par crucifixion.
    La mort sur la croix se fait par asphyxie et, tant qu’il en a la force, le condamné cherche à respirer en prenant appui
    sur ses pieds ; mais chaque mouvement pour échapper à l’étouffement déclenche l’horrible douleur névralgique
    dans les nerfs médians lésés.
    Les pieds sont croisés, le gauche devant le droit, en hyper-extension, donc fixés à plat sur le stipes.

    Causes de la mort
    - importante perte de vitalité résultant de la flagellation et des hémorragies, manque d’alimentation et de boisson entraînant une déshydratation avec son cortège de fatigue majeure, maux de tête, soif intense…
    - l’asphyxie par blocage mécanique de la cage thoracique et paralysie respiratoire due aux crampes des muscles respiratoires : diaphragme, pectoraux, sterno-cléido-mastoïdiens, intercostaux. La paralysie de ces muscles entraîne
    une dilatation de la cage thoracique avec projection en avant du sternum et creusement de l’épigastre, refoulement
    des viscères vers le bas par le diaphragme entraînant un bombement de la partie basse de l’abdomen.
    - appauvrissement du sang en oxygène et enrichissement en gaz carbonique, acidose, transpiration profuse
    (aggravant la déshydratation) et crampes musculaires.
    Le malheureux n’a le choix qu’entre deux positions : se laisser aller en mettant le poids de son corps sur les clous plantés dans ses poignets d'où asphyxie ; pour respirer un peu, il appuie sur les clous de ses pieds et se relève
    de quelques centimètres au prix d’un effort épuisant.
    Parfois les bourreaux avaient pitié des suppliciés et leur brisaient les jambes à coups de barre de fer. Ne pouvant prendre appui sur leurs jambes pour respirer, ils ne mettaient pas longtemps à mourir d’asphyxie. Les Évangiles rapportent
    que c’est ce qui arriva aux deux larrons. Mais arrivés à Jésus il le trouvèrent déjà mort, ne lui brisèrent pas les jambes mais lui donnèrent un coup de lance dans le côté "aussitôt il en sortit du sang et de l’eau".

    Le Saint Suaire de Turin

     

    LES ESSENIENS
    La lecture des écrits apocryphes ('caché', considérés comme non authentiques par les autorités religieuses)
    hindou (la vie de saint Issa) et essenien (lettre d'un essénien de Jérusalem), nous apprend, avec une forte probabilité,
    que Jésus a survécu à la crucifixion.
    Voyons cette lettre de plus près :
    - ... Ils attachèrent les bras comme d'habitude avec des cordes solides... lui attachèrent les pieds et lui serrèrent
    à la moitié des jambes des cordes solides...
    Ils passèrent dans ses mains des clous de fer épais, mais aucun par ses pieds, car ce n'était pas l'usage.
    - Un soldat a mis une éponge trempée dans du vinaigre sur une longue canne d'hysope, et de celle-ci Jésus a étanché sa soif.
      Une jarre remplie d’eau vinaigrée, boisson des légionnaires en campagne pour étancher la soif, était sur le lieu du calvaire
    dépourvu d’ombre. C'est donc un acte de compassion.
    - ... Joseph d'Arimathie... riche et membre du Conseil... très estimé par le peuple... prudent... ne semblait appartenir
    à aucun parti... secrètement membre de notre Ordre... Son ami Nicodème... homme très savant... appartenait
    au plus haut degré de notre Ordre... connaissait les secrets des thérapeutes.
    - ... il leur parut... étrange que Jésus, ayant passé moins de sept heures, soit déjà mort... Nicodème... dit :
    "Aussi sûr que ma connaissance de la vie et de la nature, aussi sûr il est possible de le sauver"... nous devons immédiatement
    avoir le corps avec ses os intacts, parce qu'il peut encore être sauvé !".
    Quand les deux voleurs furent frappés... avec des bâtons lourds et leurs os brisés, le Centurion passa à la croix de Jésus,
    disant aux soldats : "Ne brisez pas ses os, car il est mort". Pilate voulait savoir si Jésus était... mort. "Ainsi, il est",
    dit le Centurion, "donc nous ne lui avons pas brisé les os". Pour en être plus sûr, un des soldats enfonça une lance
    dans le corps de telle sorte
    qu'elle passe sur la hanche et dans le côté. Le corps ne montrait pas de convulsions,
    et c'était un signe certain
    qu'il était réellement mort... De la blessure insignifiante coulait du sang et de l'eau...
    D'une plaie d'un cadavre ne coulent que quelques gouttes de sang épaissi.
    - Il détacha ses liens, tira les pointes de ses mains... le posa sur le sol... Nicodème répandit des épices fortes
    et des baumes de guérison sur de longs morceaux de byssus, "soie de mer", fibres sécrétées par les moules
    pour se fixer
    au support rocheux.
    - Préparation :
    Cire blanche - gomme gugale - chaux de plomb - myrrhe - galbanum (férule gommeuse) - aristoelchia longa -
    sous-acétate de cuivre - gomme ammanicum - résine de pinus longifolia - encens - aloès - huile d'olive.

    - Le corps fut... déposé dans le sépulcre fait dans les rochers, qui appartenait à Joseph.
    Ils enfumèrent... la grotte avec de l'aloès
    et d'autres herbes fortifiantes...
    Le corps... étendu sur le lit de mousse... ils placèrent une grande pierre devant l'entrée, pour que les vapeurs
    puissent mieux
    remplir la grotte.
    - Un de nos Frères est allé à la tombe... vêtu de la robe blanche... il se reposa sur la pierre qu'il avait retirée de l'entrée selon ses ordres... les soldats s'enfuirent et répandirent le bruit qu'un ange les avait chassés.
    - Trente heures s'étaient écoulées depuis la mort supposée de Jésus... quand le Frère, ayant entendu un léger bruit
    dans la grotte, entra... il sentit une odeur étrange... observa... que les lèvres... bougeaient, et qu'il respirait. Il s'approcha... de Jésus pour l'aider, et entendit de légers cris s'élever de sa poitrine.

    Le visage prit une apparence vivante, et les yeux ouverts et étonnés contemplèrent le novice de notre Ordre.
    Nicodème... médecin expérimenté... ajouta que le sang et l'eau qui coulaient de la plaie étaient un signe certain
    que la vie n'était pas éteinte.
    - Nous aperçûmes le novice... soutenant la tête de Jésus sur sa poitrine... comme Jésus reconnaissait ses amis esséniens...
    il s'assit en demandant : "où suis-je"?... Il mangea des dattes et du pain trempé de miel... Nicodème lui donna du vin à boire,
    après quoi Jésus fut grandement rafraîchi, et il se leva... il prit conscience des plaies dans ses mains et dans son côté.
    Mais le baume... avait un effet apaisant et elles avaient déjà commencé à guérir.
    ... Joseph... dit : "Ce n'est pas un lieu où rester plus longtemps, car ici les ennemis pourraient facilement découvrir
    notre secret
    et nous trahir".
    Mais Jésus n'était pas encore assez fort pour marcher loin... il a été conduit à la maison appartenant à notre ordre...
    près du calvaire...

    Et poursuivant les recherches :
    3 théories :
    - 1, Jésus n'aurait pas été crucifié, aurait quitté la Palestine pour se réfugier à Damas, Empire Perse, jusqu'aux rives
    de l'Indus, Pakistan actuel. Il aurait voyagé en Inde, en Afghanistan.
    - 2, il aurait été crucifié mais ne serait pas mort, tombé en catalepsie, coma d'épuisement, déshydratation.
    Quand sa mère, sa compagne et Joseph d'Arimathie sont venus réclamer son corps aux gardes romains, le sous-officier
    a vérifié qu'il était mort en le faisant piquer par un légionnaire avec son pilum. Jésus ne réagissant pas, il les a autorisés
    à partir avec ce qu'il croyait être sa dépouille.
    Joseph l'a fait soigner dans le plus grand secret. Bakchich aux gardes romains. Après son rétablissement, Jésus partit
    avec sa compagne Marie-Madeleine et d'autres proches à Damas, en dehors du monde romain.
    - 3, une copie d'un texte des Upanishads, Nachiketas fait l'offrande de sa vie par amour pour son père, rachète ses péchés
    et ressuscite à la vie, après trois nuits dans l'antre de la mort.

    Jésus né d'une vierge, exclusivement chrétien, mort sur la croix, ressuscité au troisième jour et fils de Dieu n'a jamais existé.

    Selon "La vie de Saint Issa", Jésus (Issa, fils de Dieu) est né au premier siècle en Israël, les savants Védiques l’ont instruit
    de  13 à 29 ans.
    "Jésus a vécu en Inde. Issa était aimé de tout le monde parce qu’il habitait en paix avec les Vaishyas et les Shudras
    qu’il conseillait et aidait".
    Jésus a enseigné dans les villes saintes de Purî (Jagannath), Bénarès (Uttar Pradesh) Rajagriha (Bihar).
    "Le jeune garçon arriva dans une région du Sindh (carrefour entre les mondes iranien et indien, Asie centrale
    et Golfe Persique) en compagnie de marchands. Il s’installa parmi les Aryens avec l’intention de se perfectionner.
    Il a beaucoup voyagé dans le pays des cinq rivières (Punjab), et est resté brièvement avec les Jaïns
    avant de se rendre à Jagannath".
    Jésus aurait rendu visite à des colons juifs en Afghanistan qui avaient fui l’empereur juif Nebuchadnezzar.
    Les locaux disent que Jésus a passé des années dans la vallée du Cachemire, jusqu’à ses 80 ans. 61 à 65 ans en Inde, Tibet
    et régions environnantes. Il aurait été enterré au sanctuaire de Roza Bal à Srinagar*, au Cachemire.
    Les textes découverts à Nag Hammadi (Égypte) et l’évangile de Thomas soutiennent ces notions.

    L’histoire de Jésus et Bouddha offre des points de comparaison.
    Les naissances se déroulent lors d’un voyage et attirent des vieillards, Siméon le pieux et Asita l’ascète,
    qui reconnaissent dans ces enfants les futurs sauveurs de l’humanité.
    “Guidé par l’Esprit, Siméon vint au temple, et quand les parents entrèrent, portant l’enfant Jésus pour faire
    ce que prescrivait la Loi, Siméon le prit dans ses bras et loua Dieu, car il avait vu le Messie du Seigneur” (Luc, 2.25-28)
    “Le sage aux longs cheveux regarda l’enfant, et avec une grande joie le prit dans ses bras et dit :
    “Il n’y a rien de comparable à ceci : voici l’ultime, voici l’homme parfait”. (Sutta Nipata, 689.691)
    Le Bouddha était fils de roi, et après avoir vécu en prince, quitta le monde et devint ascète.
    On fait remonter l'arbre généalogique de Jésus au roi David.
    Vers la trentaine, chacun d’eux vivra des expériences transformatrices. Ils devront vaincre le démon ou Mara le tentateur.
    Ils atteignent l’éveil à leur nature divine et retournent servir l’humanité par leurs paroles et leurs actes.
    “Car le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour une multitude”. (Marc, 10.45)
    “Je suis votre caution pour ne pas revenir, pour ne pas subir la lourde loi de la réincarnation”. (Itivuttaka 1.1.6)
    Ils proposent une nouvelle vision de l’homme et de l’humanité dépouillée d'égoïsme, séparativité, exclusivisme.
    Valeurs de générosité, compassion, ouverture à l’autre ; la Pleine Conscience, le Saint Esprit peuvent faire naître
    au cœur de chacun la graine du Bouddha ou de sénevé, la nature lumineuse de l’esprit.
    Ils aspirent à réformer la société en apportant une exigence morale d’application des principes. Dimension universelle
    qui transgresse les convenances sociales et provoquent des réponses violentes dans leurs sociétés respectives.
    Leurs morts s’expriment par des tonnerres et tremblements de terre.
    “De nouveau, Jésus poussa un grand cri. Il rendit le souffle. Alors le voile du Temple se déchira en deux de haut en bas.
    La terre trembla. Les pierres se fendirent”. (Matthieu, 27.50 et 51)
    “Lorsque le Seigneur Béni trépassa, il y eut un grand tremblement de terre, terrible, à faire dresser les cheveux sur la tête, accompagné par un bruit de tonnerre.” (Digha Nikaya, 16.6.10)
    *À Srinagar, une vieille sépulture est attribuée à Yuz Asaph, né d'une vierge en Galilée. Pour les adeptes du mouvement Ahmadiyya, rassemblant plusieurs millions d'adeptes, il s'agit de Jésus.
    Ouvrant le tombeau de Jésus de Nazareth dans l'église du Saint-Sépulcre, les archéologues savaient qu'ils n'y découvriraient aucun squelette. Selon la légende, le marbre ne protège que le lit funéraire du Christ où il a été déposé après sa crucifixion. La résurrection est une croyance appuyée sur aucune preuve. Sa tombe, érigée à Srinagar, capitale du pays, fait toujours l'objet de pèlerinages.
    Après avoir repris ses esprits dans la grotte du Saint-Sépulcre, Jésus est passé saluer ses disciples, a quitté la Galilée
    où il lui était impossible de poursuivre sa mission, et prit la route de Damas avec sa mère. En chemin, il rencontra Saul,
    le ralliant à sa cause, poursuivit sa route durant plusieurs décennies, par petits bonds vers l'Est. De très anciens écrits confirmeraient cette migration. Jésus serait arrivé dans la vallée du Cachemire, peuplée d'une partie des tribus perdues d'Israël, où il choisit de s'établir, ce que plusieurs travaux archéologiques confirmeraient.
    Yuz se serait marié, aurait eu des enfants, continué sa mission divine jusqu'à sa mort.
    Le Bhavishya Mahapurana, compilé en l'an 115, raconte la rencontre entre le roi Shalivahana et Jésus près de Srinagar
    bien longtemps après la crucifixion. Tradition orale des Disciples de Jésus en Afghanistan.
    "Shalivahan vainquit les hordes de Chinois, Parthes, Scythes et Bactriens, tira une frontière entre les Aryas et les Mlecchas, ordonna à ces derniers de se retirer de l'autre côté de l'Inde. Un jour, dans le Ladakh, il vit un homme assis sur une montagne qui semblait promettre de bons auspices. Sa peau était belle et il portait des vêtements blancs.
    Il demande au saint homme qui il est.
    "Je suis appelé un fils de Dieu, né d'une vierge, ministre des non-croyants, sans relâche à la recherche de la vérité."
    "Quelle est ta religion ?"
    "Ô grand roi, je viens d'un pays étranger où il n'y a plus de vérité et où le mal ne connaît pas de limites.
    Dans le pays des non-croyants, je suis apparu comme le Messie. Mais la démone Ihamasi des barbares (dasyu) s'est manifestée sous une forme terrible ; on m'a livré à elle à la manière des non-croyants et j'ai fini dans le royaume d'Ihamasi.
    "Ô roi, prête ton oreille à la religion que j'ai apporté aux non-croyants ; après la purification de l'essence et du corps impur
    et après avoir cherché refuge dans les prières du Naigama, l'homme priera l’Éternel. Au travers de la justice, de la vérité,
    de la méditation et de l'unité de l'esprit, l'homme trouvera son chemin vers Isa dans le centre de la lumière.
    Dieu unira finalement en lui-même l'esprit de tous les êtres qui errent. Ainsi, ô roi, Ihamasi sera détruite
    et la bienheureuse image d'Isa, le donneur de bonheur, restera à jamais dans le coeur ; et j'étais appelé Isa-Masih."
    Après que le roi eût écouté ces paroles, il prit l'enseignant des non-croyants et l'envoya dans leur pays impitoyable."
    Dans sa première époque en Inde, Jésus était connu comme Issa. Après la crucifixion, au Cachemire, comme Yuz Asaf.
    “Les Disciples d'Issa, fils de Mariam" (Jésus, fils de Marie), se disent musulmans et habitent dans la région ouest
    de l'Afghanistan. Leur chef Abba Yahiyya (Père Jean), érudit, connaissait les écritures, et des écritures juives,
    récitait la succession des maîtres (gurus) sur 60 générations, jusqu'à "Issa, fils de Mariam de Nasara (Nazareth), le Kashmiri".
    Selon la communauté, Jésus était charpentier et berger...
    Les "Traditions de Masih" (l'élu) est le livre saint de la communauté. Ils ne croient pas dans le Nouveau Testament
    et pensent que les Évangiles sont en partie vrais mais écrits par des gens qui n'ont pas compris les enseignements du Maître.
    "Ces gens lisent et répètent une partie de l'histoire. Ils ont tout a fait mal compris le message. Nous avons l'histoire
    qui nous a été dite par le Maître (Jésus), et par lui nous serons sauvés et rendus entiers. Quelques évènements de la Bible sont vrais, mais beaucoup de choses sont inventées imaginées ou mises pour des raisons moins que dignes.
    Issa a vécu pendant plus de trente ans après que ces documents aient été achevés, et il nous a dit ce qui était vrai.
    Jésus était le fils de Dieu parce qu'il avait atteint ce rang par sa bonté et ses sacrifices. Il était ainsi égal à une personne divine. Il est venu après Jean le baptiste qui avait lui-même atteint le plus haut degré d'évolution possible. Jean l'a baptisé par l'eau, Jésus avec l'esprit et le feu. C'étaient les trois stades de compréhension qui étaient enseignés par nos Chrétiens".
    Baptême, Saint Esprit et Royaume de Dieu sont trois stades d'illumination.
    Ces Suivants d'Issa ont un repas rituel, comme le dernier dîner de Jésus, mais effectué une fois par semaine.
    Pain et vin consommés comme symboles des expériences de l'accomplissement de la proximité à Dieu.
    Ils sont convaincus que le jour viendra où le monde découvrira la vérité sur Jésus.
    3 groupes différents, dans le monde, Gnostiques chrétiens, Disciples de Jésus Afghans, Bouddhistes du Tibet
    partagent une même compréhension des enseignements de Jésus totalement différente du "Christianisme".

    A 5 km de Damas se trouve le lieu-dit "Mayuam i Isa" (lieu ou a vécu Jésus).
    D'après la Bible, c'est près de Damas que Paul aurait rencontré Jésus, ''Actes des apôtres'', § 9.
    Le père de l'église, Irénée, dans son livre "Contre les hérésies", dit que Jésus a vécu vieux en Asie,
    jusqu'au temps de l'empereur Trajan (98).
    Selon l'Évèque Eusèbe de Césarée (265-339), le roi Abgar 5 Ukkuma, roi d'Osrhoène (09-46), aurait demandé à Jésus
    de le soigner, alors qu'il était à Damas. Jésus lui aurait envoyé son disciple Thaddée (Jude, fils d'Alphée, le cousin de Jésus). Royaume d'Osrhoène, nord-ouest de la Mésopotamie, capitale Edesse (l'Urfa turque actuelle, au nord de la Syrie).
    Épisode relaté aussi par le Perse Faquir Muhammed, qui dit que, de Damas, Jésus aurait envoyé l'apôtre Thomas, à Nisibis, près d'Edesse, pour en guérir le roi avant de s'y rendre lui-même avec sa compagne.
    L'historien persan Mir Muhammaddans ben Khawand mentionne une tradition concernant une visite de Jésus
    et Marie-Madeleine à Nasibain (ville près de Mossoul, dans l'Irak actuelle)
    "Jésus, la paix soit sur lui, a été appelé "le Messie'' parce qu'il était un grand voyageur. Il portait une écharpe de laine
    sur sa tête et un manteau de laine sur son corps (comme les soufis). Il avait un bâton dans sa main et l'habitude d'errer
    d'un pays à l'autre et de ville en ville.
    À la nuit il restait où il était arrivé. Il mangeait des plantes, buvait l'eau des ruisseaux et voyageait à pied. Ses compagnons lui avaient acheté un cheval ; il l'a monté pendant un jour, mais comme il ne pouvait le nourrir, il l'a renvoyé.
    Il est arrivé à Nasibain avec quelques-uns de ses disciples qu'il avait envoyés dans la ville pour prêcher.
    Il courrait de fausses rumeurs infondées à leur sujet, le gouverneur a arrêté les disciples et appelé Jésus.
    Le roi, avec toutes ses armées et ses personnes, est devenu sectateur de Jésus. La légende de la descente de la nourriture, contenue dans le saint Coran, appartient aux jours de ses voyages."
    Selon les textes apocryphes "Actes de Thomas", Jésus et Thomas seraient ensuite allés à Adrapa (Andrapolis) en Paphlagonie (nord de la Turquie près de la mer Noire). Jésus aurait obligé son disciple à aller chez Gundafor, roi d'Avanti (région de l'Inde correspondant au Madhya Pradesh), qui régnait au Cachemire et dominait la Parthie (Nord-est de l'Iran à l'est de Téhéran) devenu le Pakistan (20-48). Jésus aurait rejoint Thomas à Taxila, en 47 (province du Pakistan-actuel, ancien Gandhara).
    Dans le "Rouleau de Safed" ou "Rouleau de Mehgheehlla", découvert en 1882 près du lac de Tibériade, Yeshai (Jésus)
    fut condamné à mort pour incitation à la rébellion contre Rome, mais parvint à s'enfuir et voyagea jusqu'en Inde.
    Le livre perse "Farhang Asafia" affirme que Hazrat Isa (Jésus) se faisait appeler Yuz Asaf (chef des purifiés) et qu'il voyagea
    en Perse, Afghanistan et Pakistan.
    Les Ahmadis, réformistes musulmans des Indes, vénèrent un tombeau qu'ils nomment "Roza Bal" qu'ils disent être celui
    de Jésus situé à Srinagar au Cachemire. Ce courant affirme que Jésus est un prophète de Dieu qui aurait été déposé
    de la croix en état de coma et, soigné, serait venu finir sa vie au Cachemire jusqu'à l'âge de 120 ans.
    Doctrine de l'évanouissement.
    Gulam Ahmad (1839-1908), fondateur de ce mouvement, a identifié Jésus avec Yuzasaf vénéré par les musulmans.
    Dans le livre "Tarikh-i-Kashmir", l'historien persan Mullah Nadri, fait mention de Yuz-Asaph/Jésus-Christ.
    Six jours après sa crucifixion, Jésus aurait visité plusieurs endroits et rencontrés Zacharie, Marie et ses disciples,
    puis serait parti pour une destination inconnue. À l'âge de trente-trois ans, il quitta la Palestine pour la Vallée Sacrée (de l'Indus, au Cachemire).
    Jésus, sous le nom de Yuz-Asaph, intervint dans un différend entre le roi Gopananda et un de ses ministres perse, Sulaiman. Actuellement, au-dessus de la ville de Srinagar, existe encore un temple connu sous le nom de "trône de Salomon",
    qui remonte au moins à 1000 av/J.c et que le Roi Gopananda avait restauré du vivant de Jésus.
    L'historien Shaikh al Sa'id us Sadiq, écrit dans le "Ikmal ud din", que Yuz-asaf/Jésus est allé deux fois en Inde
    et qu'il est mort au Cachemire :
    "Yuz Asaf, après avoir erré dans beaucoup de villes, a atteint ce pays qui s'appelle le Cachemire. Il a voyagé loin
    et est resté là et a dépensé sa vie (restante) jusqu'à ce que la mort l'ait rattrapé : il a été élevé vers la Lumière.
    Mais avant sa mort, il a appelé un de ses disciples, Ba'bad, qui le servait et était bien versé dans tous les sujets.
    Il lui a exprimé sa volonté et a dit : « Mon heure pour quitter ce monde est venue. Continuez votre tache correctement
    et ne déviez pas de la vérité et faites vos prières (méditations) régulièrement."
    Le livre ''urdu Shazada Yuzasaph wo hakim Balauhar '' (Histoire du Prince Yuzasaph et du Philosophe Balauhar) :
    ''Parti de cette ville, il (Yuz-Asaf, Jésus), visita plusieurs autres villes en prêchant aux gens. Puis il arriva à la capitale
    du Cachemire. Alors, il appela tous les gens pour le Royaume de Dieu comme il le fit en Israël. Il resta là jusqu'au dernier jour de sa vie. À ce moment, il appela un de ses disciples, connu par le nom de Yabid, qui avait servi son maître avec beaucoup
    de dévotion et obtenu un haut statut dans la succession spirituelle. Dictant maintenant sa volonté, Yuzasaph (Jésus) dit :
    "Maintenant, en ces derniers moments, mon esprit est prêt à voler vers l'Unité Sacrée. Il est nécessaire pour vous tous
    de suivre les Commandements de Dieu. Aucun ne devrait aller vers le mensonge en partant de la vérité. Vous devez tous adhérer aux prières (prière silencieuse ou méditation) et vous hâter vers la vérité." Tournant sa tête au nord, son visage
    vers l’est, étirant ses jambes vers l’ouest, il s’en alla vers le lieu d’éternité.
    Histoire corroborée par le livre ''Ain-ul-Hayat de Muhammad Hadi Muhammad Ismail''.
    Le manuscrit tibétain ''Grugtha Thams-chand kyi Khuna dan Dod-Thsul Ston-pe Legs Shad Shel-gyi Melong'' traduction
    d'un document chinois ancien "L'histoire des Religions et des Doctrines - le Miroir de verre".
    "Yesu, professeur et fondateur de sa religion, né miraculeusement, s'est proclamé lui-même le Sauveur du monde.
    Il demandait à ses disciples d'observer les dix vœux (dix Commandements), parmi lesquels il incluait la réalisation de la joie éternelle par les actions justes. Il prêchait que les actions néfastes plongent en enfer, où il y a les tourments éternels,
    qu'un péché commis en pleine connaissance de cause ne peut pas être pardonné. Ceci est un des vertueux résultats
    venant des enseignements du bouddha. Cette doctrine ne s'est pas propagée considérablement, mais a survécu en Asie pendant une longue période."
    Selon les religieux Böhns (religion tibétaine d'avant le bouddhisme) du Tibet, Esh ou Esses (Jésus), aurait voyagé
    dans leur pays et en Perse.
    On dit que Jésus aurait enterré sa compagne dans la ville de Mari, près de la montagne Pindi-Point, à l'est de Taxila,
    à l'ouest de Rawalpindi, à la frontière entre le Cachemire et le Pakistan.
    Ce tombeau existe encore, ''Da Asthan de Mai Mari '', ''l'endroit du repos final de Marie", vénéré depuis longtemps
    par les musulmans, orienté est-ouest à la manière juive, en dépit du fait qu'il est en secteur musulman.
    Il ne peut être hindou, puisque les Hindous incinéraient leurs morts et dispersaient les cendres. Quand les musulmans
    se sont emparés de ce secteur, au septième siècle, tous les monuments infidèles ont été détruits, mais ils ont respecté
    cette tombe en tant que relique d'un "peuple du livre", chrétien ou israélite.
    On trouve deux autres "tombes de Marie" dans la région : une à Kashgar, au Ladakh et une dans le Xinjian.
    Il est possible que cette Marie soit Maryan (Marie-Madeleine/Marie de Magdala), que Jésus avait épousée au Cachemire,
    selon la tradition du pays.
    Au sud du Cachemire, à 40 km de Srinagar, entre les villages de Naugam et de Nilmge il y a la plaine Yuz-Marg (la plaine
    de Yuz Asaf) et un bâtiment sacré Aish Muqam (repos d'Issa /Jésus), à 60 km au sud-est de Srinagar et à 12 km de Bij Bihara où se trouve une relique sacrée le "bâton de Moïse" ou "bâton de Jésus", que la légende locale prétend avoir appartenu
    à Moïse lui-même et Jésus, peut-être pour confirmer son héritage messianique.
    La tombe de Jésus/Yuz-Asaf/Hazrat Isa se trouverait à Srinagar ou elle est encore vénérée. Elle porte le nom de "Rozabal"
    ce qui est une abréviation de "Rauza-Bal", signifiant le "tombeau du prophète", orientée nord-sud, selon la tradition musulmane. Mais la tombe réelle est dans une crypte, orientée est-ouest selon la coutume juive.
    Une histoire du Cachemire en persan "Le Bagh-i-Sulaiman" note que Yuzu Asaph (Jésus, Asaph), était connu au Cachemire comme guide vers la vérité. Il était appelé une "bénédiction" pour les gens de la vallée de Cachemire.

    Parabole de Yuz Asaf parallèle de celle du semeur dans les évangiles :
    “Quand un semeur sème, quelques graines tombent sur le chemin, et les oiseaux prennent les graines. Certains tombent
    sur la terre stérile, et quand elles atteignent la base pierreuse elles se désèchent. Une certaine partie tombe
    parmi les épines et ne se développe pas : mais la graine qui tombe sur la bonne terre, croit et apporte son fruit.
    Le semeur est représente le sage, la graine représente ses mots de sagesse. Les graines prises par les oiseaux signifient
    les gens qui ne comprennent pas. Les graines sur la terre pierreuse sont comme les mots de la sagesse qui vont
    dans une oreille et sortent par l’autre.
    Les graines tombées parmi les épines sont comme ceux qui entendent et comprennent mais n’agissent pas en conséquence. Les graines qui tombent sur la bonne terre sont comme ceux qui entendent les mots de la sagesse et leurs obéissent.”

    Jésus était un éveillé, comme le bouddha Gautama, qui transmettait un message transversal où toutes les religions
    se retrouvaient. Krishna, Lao-Tseu, guru Nanak.